Le soleil se levait à peine et Dean réfléchissait déjà, ce qui était loin d'être l'une de ses habitudes. En général, il lui fallait au moins une douche et une bonne dose de café avant que son cerveau ne soit opérationnel. Le soucis était que celui-ci ne s'était pas arrêter depuis la veille et pour cause, il nageait en pleine confusion. C'est pour cela qu'il fixait son écran depuis la veille, les fesses toujours vissée à la même chaise bancale, et dure, de la bibliothèque. Ce fut également dans cet état second que Sam, le retrouva ce matin-là, et la vision de son frère perdu le fit lever les yeux au ciel. Vous devez sûrement vous demandez ce qui à bien pu le perturber à ce point et la réponse est simple et se compose de cinq lettres : Chuck.
En effet, la rencontre imprévue avec Dieu avait quelque peu perturber le bon fonctionnement du cerveau de notre chasseur vedette.
Chuck avait débarquer sur une de leur enquête, en lien avec les anges pour les aider, chose normal me diriez-vous, et pourtant ce qui avait suivit n'avait rien eut de normal. Après avoir régler le problème des anges, et ranger leurs affaires, Chuck avait prit Dean en aparté et lui avait demander des nouvelles de Castiel. Le chasseur avait alors croiser les bras et avait répondu tout simplement :
- Il est sur une piste en lien avec le tueur d'ange...
- Et lorsqu'il l'aura trouver, il va faire quoi ? Vous appeler ?
- Non, Castiel est libre de faire ce qu'il voudra, il à carte blanche, je sais qu'il agira pour le bien de tous !
Chuck avait alors hocher la tête en fixant le chasseur, avant de reprendre d'une voix qui se voulait douce :
- Tu es un homme de raison Dean, et même si la raison fait l'homme, ce sont les sentiments qui l'on toujours conduit...
Et voilà cette simple phrase avait suffit à faire buggé le cerveau de Dean, qui après le départ de Dieu, était rester là, le regard dans le vide. Si la phrase n'avait rien d'exceptionnel, elle contenait un mot qui changeait tout : « sentiments »
Et voilà pourquoi Dean se retrouvait dans le brouillard, non seulement parce qu'il ignorait pourquoi ce mot le perturbait autant, mais également parce qu'il ne pouvait s'empêcher de le relier à Castiel. La tête entre les mains, le regard toujours rivé sur l'écran de son ordinateur, il voyait ce mot tourné en boucle devant ses yeux. Sam, installé en face de lui le regarda d'un air inquiet, car il fallait l'avoué, Dean ressemblait de plus en plus à un légume, sans la bave. Il fut encore plus choqué lorsque l'aîné se leva tel un robot, sans lui accordé un regard, avant de quitter la bibliothèque.
Il y eut un silence assez long, inquiétant même, avant qu'un cris, beaucoup trop féminin pour un chasseur, ne résonne dans le bunker et que Dean lance un « Oh.... Castiel !!! ». Sam se mit alors à rire en pensant que le cerveau de son frère venait, enfin, de se remettre en marche.
