Au rythme du cœur III

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Le lendemain en me levant le mal de tête était bien présent, à tel point que je dût appeler un infirmiers. Celui-ci avait débarquer dans la pièce comme une tornade, m'auscultant avec attention, vérifiant mes constantes et autres, avant de prévenir le médecin. Résultat, je suis rester au lit toute la journée, dos au couloir, rideaux de la chambre tirés, l'un des nombreux effet de la chimio et dire que je n'en étais qu'au début. Vers la fin de la journée et avec l'aide des médicaments, je pu manger sans rendre ce que j'avalais, ce qui au vu de l'expression joyeuse du médecin, s'apparentait à un exploit. Autant le dire, je n'ai pas dormi de la nuit, je l'ai passer allonger, dos à la fenêtre, à fixer mon colocataire et à lui parler.
Au fil des jours, je me suis mis à lui parler de tout, mais quand je dis de tout, c'est de tout. De la nouvelle coupe étrange du stagiaire, à la nouvelle décoration qu'ils faisaient au quatrième étage, en passant par la texture de la chimio, qui me donnait envie de vomir. Bizarrement au fil des jours, je me suis senti écouter, et mieux dans ma tête, sûrement par ce que je ne pouvais pas m'empêcher de sortir des conneries en rigolant tout seul. Sam et Garth m'ont d'ailleurs retrouver plusieurs fois dans cet état, me demandant, si j'allais bien psychologiquement.

Un soir, je les ai fait venir tout les deux, pour ce qu'on avait appeler les soirées incognito, même si la plupart des internes étaient au courant. A l'occasion, Sam avait dévaliser le distributeur de friandise et Garth, avait réussi à piquer des boissons en cuisine. Nous nous sommes installé sur mon lit, et nous avons rigoler une bonne partie de la nuit, avant que Charlie ne vienne nous rappeler à l'ordre. Sam et Garth on quittés la chambre en rigolant, alors que je les regardais disparaître le sourire aux lèvres. Puis doucement mon regard glissa sur lui, doucement je quittai mon lit pour rejoindre le sien. Assis en tailleur sur un coin du lit, je me surprends à observer une fois de plus ce visage apaiser. Je souffle en jouant avec mes mains, regarde autour de moi, à la recherche de quelques chose d'inexistant.

- Ça va faire quatre ans que je suis ici et rien n'a changer dans cette chambre...rien, sauf ta présence, je ne sais pas pourquoi ils t'ont installé ici, mais ça m'aide à ne pas me sentir seul...

La machine accélère avant de reprendre son rythme.

- Tu m'entends pas vrai ?

Je fixe les vagues indiquant les battements de cœur, sur le moniteur, avant de souffler une nouvelle fois.

- Je me demande ce qu'était ta vie avant, tu devais sûrement faire partie de ces gens populaire que tout le monde adore, ton visage est celui d'un mec populaire, beau gosse...ce n'est pas ce que je voulais dire, enfin, je ne dis pas que tu es moche, loin de là, mais...bon je m'enfonce, j'arrête.

La machine accélère, me donnant l'impression de rigoler de moi, avant de reprendre de nouveau son rythme et je lève les yeux au ciel.

- Bon, je pense qu'il est temps que je dorme, bonne nuit Dean !

Je quitte son lit pour rejoindre le mien et à peine ai-je poser la tête sur le coussin que je sombre dans un sommeil de plomb. En ouvrant les yeux le lendemain, le calme de la chambre me surprends. Je me lève d'un coup en regardant le lit à côté du mien, avant d'écarquiller les yeux. Je me lève en quatrième vitesse, me prenant les pieds dans le draps, alertant ainsi les infirmières par mes protestations et mes injures matinale.

- Castiel ? Demanda Hélène en s'approchant à grand pas vers moi. Est-ce que tout va bien ?

- Non, H, ça ne va pas ! Où est Dean ?

Elle fronce les sourcils en me regardant avant de reprendre :

- Qui ?

- Dean ! Répétais-je en lui montrant l'emplacement désormais vide.

- Il à été changer de chambre tôt ce matin, une demande de ses parents.

Mon cœur rata un battement, alors que je me laissait lentement retomber contre le lit. Les parents on le droit de faire ce genre de demande ? Mais pourquoi merde ?! Hélène me demande si je vais bien et je lui fais comprendre que oui, d'un faux sourire. Elle hoche la tête, avant de sortir pour reprendre sa journée de travail, alors que je reste là, à fixer l'emplacement vide où se trouvait son lit. Je suis rester là un long moment, avant de voir arriver Sam et Garth. En voyant ce que je fixait et l'état dans lequel je me trouvais, ils ont tout essayer pour me remonter le moral, sans grand succès. Seulement voilà, ils ne sont pas du genre à abandonner et Sam est loin du genre à rester à ce tourner les pouces. Je les ai suivit à contrecœur alors que Sam se rendait à l'accueil de l'étage pour demander où se trouvait Dean maintenant. En me rendant compte de ce qu'il demandais, je fixais l'échange avec l'infirmière, en levant un sourcil. Après dix minutes, la jeune femme finit par craquer, tendant un papier à Sam, en lui faisant comprendre qu'elle n'était en rien responsable de l'information. Celui-ci hocha la tête, avant de revenir vers nous, le sourire jusqu'aux oreilles. Il me tendit le papier en m'expliquant qu'il valait mieux que j'évite les heures de visite et je récupérais celui-ci d'une main tremblante.  

OS DestielWhere stories live. Discover now