PSYCHOSE

CHAPITRE 49

Avant dernier chapitre !

DREW

— Bébé j'en peux plus !

Cela faisait des jours qu'on roulait sur l'autoroute en direction du Canada et en tant que femme enceinte, mes hormones étaient énormément perturbées par ce petit être qui grandissait au fur et à mesure dans mon ventre. Alors sans arrêt, je ressentais des nausées qui me rendaient malade aussi physiquement que psychologiquement. J'étais donc obligée de rejeter sans cesse ce que ne supportait plus mon ventre dans un putain de plastique !

— T'inquiète pas Drew... me rassura Swan en caressant doucement mon ventre en gardant toutefois une main sur le volant. Ça va passer...

Un sourire m'échappa face à la tendresse de son geste et inconsciemment, je revins plusieurs jours en arrière lorsque je lui avais annoncé la nouvelle. Il avait eu un énorme sourire au visage, un sourire qui avait fait battre plus vite mon cœur. Il m'avait ensuite murmuré des mots doux tout en m'embrassant passionnément sous les rayons de la lune. Ça avait été si magique... si magnifique...

— Pourquoi tu souris comme ça ? Me demanda-t-il subitement en me jetant un rapide coup d'œil.

— Pour rien, ris-je, Regarde plutôt la route !

Il roula exagérément ses yeux translucides. Ces mêmes yeux qui m'avaient charmé sans même me laisser le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait.

— À ton avis c'est une fille ou un garçon ? Lui lançai-je afin de faire la conversation.

— Tout ce que je veux c'est avoir un enfant qui te ressemble.

Il était vraiment trop mignooon !

— T'as déjà une idée pour les prénoms ? M'interrogea-t-il à son tour.

— Absolument pas mais je sais qu'une fois que je l'aurais entre mes mains et que je croiserais ses yeux, le prénom me viendra tout de suite.

On continua ainsi de parler de tous et de rien. De ce qu'on allait faire une fois au Canada et de notre futur famille. Au bout d'une bonne heure, Swan décida d'arrêter la voiture dans une air de repos afin de se dégourdir un peu les jambes.

— Bébé tu viens ? Me lança-t-il en enfilant sa casquette et la capuche de son sweat par dessus.

Heureusement que j'avais eu la merveilleusement idée de passer chez lui prendre quelques affaires !

— Oui bien-sûr ! Laisse-moi juste le temps de réajuster ma perruque et mes lunettes.

Il ferma la portière après avoir mis à son tour ses lunettes de soleil. Je sortis alors de la voiture et dans un grand sourire suivis Swan qui me tendit sa main. La froideur de sa paume me procura des frissons. Qu'est-ce que j'étais bien avec lui putain !