Celui Qui Changera Ma Vie

Chapitre 29 : Match France-Belgique

PDV Antoine :

Le match va commencer dans quelques instants car les marseillaises viennent de se finir. Je regarde une dernière fois Emma avant de retourner toutes mes pensées vers le match. J'essaie de faire le vide car depuis que nous sommes arrivés au stade je sens Emma tendue mais je n'en connais pas la raison. Je lui demanderai ce qui se passe après le match.

Comment souvent l'attaque est formée de Kylian, Blaise, Olivier et moi. Je pense que maintenant nous n'avons même plus besoin de nous voir pour nous comprendre donc nous avons une attaque assez efficace. Nous allons tout faire pour percer la défense belge qui est une des meilleures défenses de la compétition.

J'entends le coup de sifflet qui démarre le match, dès le début nous prenons le ballon. Nous essayons de faire le forcing dès le début du match mais cela reste très compliqué car les défenseurs belges forment une véritable barrière. Ils arrivent même à nous reprendre le ballon mais ils ne la gardent pas très longtemps.

A la dix-huitième minute Blaise s'approche du but et je lui fais une passe qui arrive directement dans ces jambes. Il prend son temps mais finit par faire un magnifique tir cadré mais malheureusement pour nous le gardien de l'équipe adverse est un véritable mur et il ne laisse rien passé. C'est quand je vois cela que je me dis que ce match va être très dur mais nous ne devons rien lâcher.

PDV Emma :

Le match est commencé depuis quelques minutes, pour le moment la France a l'avantage mais les Belges ne laissent rien passé au niveau de la défense. Pourtant nos quatre attaquants font tous ce qu'ils peuvent. Je peux voir Antoine qui est concentré comme rarement car il ne fait que suivre le ballon des yeux et il ne regarde quasiment plus ces équipiers. Même quand il leur fait des passes c'est comme si il avait un radar pour savoir où sont les autres joueurs.

Je reste concentrée pour surveiller si aucun joueur ne se fait mal. Au bout d'un moment je commence à suivre Antoine des yeux car j'avoue que j'ai du mal à arrêter de la regarder. J'ai un mouvement de recul et je le lâche enfin du regard quand il passe devant un des photographes à l'opposé du terrain. Je ne m'étais pas trompée la dernière fois, c'est bien Julien qui est le nouveau photographe de l'équipe belge.

Je ne pense pas qu'il m'ait remarqué, je fais tout pour me cacher derrière Didier qui passe son temps debout pour surveiller tous les gestes des garçons sur le terrain. De nombreuses minutes sont passées avant que je ne me reprenne.

A la 40ème minute nous avons encore cru qu'on allait marquer un but car Olivier venait de passer la défense adverse et s'approchait du but mais malheureusement pour nous, il a été sifflé hors-jeu. Didier est mécontent car les Belges font des fautes qui ne sont pas sifflées mais pour notre équipe l'arbitre passe son temps à siffler alors qu'il y a des fautes minimes que peu d'arbitres auraient sifflées.

La mi-temps vient d'être sifflée, je me précipite à la suite de Didier pour être sûre de ne pas croiser mon ex qui va surement rentrer dans le vestiaire des belges qui est non loin du nôtre.

PDV Antoine :

La mi-temps est arrivée et je suis un peu découragé car nous sommes toujours à un score nul. Nous n'avons pourtant pas lâché l'affaire car nous n'arrêtons pas de monter vers le camp des Belges mais leur défense est difficile à percée.

Je viens d'arriver dans le vestiaire, et je vois que tous mes coéquipiers sont aussi dépités que moi que le score n'est pas bougé depuis le début. Je vais m'assoir à ma place et nous attendons que Didier prenne la parole comme à chaque mi-temps.

Didier : Bon les gars, il ne faut pas vous laisser abattre à cause du score nul. Pour le moment c'est vous qui avez la plus grande possession de balle et vous avez déjà approché les filets adverses. Sur le plan technique vous êtes bons et vous commencez à trouver des failles dans leur défense donc continuez comme ça et vos efforts vont payer.

Ces paroles ont le don de tous nous remotiver pour la deuxième mi-temps et nous repartons des vestiaires avec l'envie d'écraser nos adversaires pour accéder à notre but. Nous arrivons sur le terrain et dès que les supporters nous voient, ils commencent à applaudir pour nous féliciter et nous encourager. Cela me rebooste encore plus car je n'ai pas envie de décevoir les français.

Je repars me placer sur le terrain et l'arbitre souffle la reprise du match. A peine 5 min après le reprise nous avons déjà un corner. Je sais que ce sont nos meilleures chances car nous avons beaucoup de joueurs capables d'une magnifique reprise de tête.

C'est donc moi que vais tirer ce corner et je sais que je dois tout donner pour positionner le ballon sur mes coéquipiers et non pas sur les adversaires. Je me concentre, souffle un bon coup et je m'élance vers le ballon.

Le ballon vient de quitter mon pied et je suis sa trajectoire jusqu'au niveau du but où je vois Samuel qui s'intercale entre le poteau et le gardien. Il dévie légèrement le ballon et ce dernier arrive directement dans les filets. Je vois au loin tous mes coéquipiers qui sautent sur son dos et il part faire sa célébration vers le camp français. Je cours les rejoindre et je saute sur Samuel à mon tour, il me félicite également.

Samuel : Merci mon pote sans toi je n'aurai jamais réussi cette magnifique passe.

Antoine : C'est mon travail de bien tirer les pénalty pour vous faire marquer.

PDV Emma :

Quand j'ai vu Antoine se diriger vers le coin pour tirer son pénalty, j'ai pu voir dans son regard qu'il était déterminé et j'ai su que cela allait donner quelque chose de positif. Cela s'est avéré vrai quand j'ai vu Samuel sauter au niveau du ballon et le dévier vers les filets. Immédiatement j'ai vu que Didier était fier de ces joueurs.

Ils viennent tous vers le banc pour célébrer ce magnifique but, mais après ce moment de joie je les vois se reconcentrer et je suis fière de la manière dont ils réagissent. Je me reconcentre sur le match mais malheureusement mon regard croise celui de la personne que je ne voulais absolument pas voir aujourd'hui.

C'est maintenant une certitude, Julien a aussi vu que j'étais présente et maintenant j'ai l'impression qu'il ne veut pas me lâcher du regard. Je me sens immédiatement mal à l'aise à l'idée qu'il sache que je suis dans le stade. Je n'ai qu'une envi c'est de m'enfuir mais malheureusement pour moi je ne peux pas car je dois assurer mon travail.

PDV Antoine :

Nous continuons le match et nous sommes dans l'optique de ne surtout pas laisser le ballon à nos adverses car ils pourraient nous remettre un but. On peut sentir que les belges sont vraiment énervés que nous ayons marqué, ils sont même prêts à commettre des fautes pour être sûr que nous n'approchions plus leur but.

C'est pour cela qu'ils finissent par se prendre deux cartons jaunes ce qui les rend encore plus nerveux. De notre côté nous ne lâchons rien et nous faisons très attention à ne pas nous prendre de cartons pour être sûr de tous pouvoir jouer durant la finale si nous l'atteignons. Malheureusement pour nous à l'approche de la fin du match ils deviennent plus agressifs ce qui pousse N'Golo Kanté et Kylian à faire des fautes sur eux.

Malgré tous leurs efforts, la fin du match est sonnée et le score est de 1-0 pour nous. J'ai du mal à réaliser que nous sommes en finale de la coupe du monde. C'est un de mes plus grands rêves depuis que j'ai commencé en tant que joueur professionnel. Je regarde vers ma famille et je peux voir qu'ils sont tous heureux.

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Je viens de me rendre compte que j'avais oublié un chapitre dans la publication donc je reposte ce chapitre et le précédent que j'avais oublié ;)