Grâce a mon cousin [JOYSTU] ||TERMINÉE||

Partie 14

Aujourd'hui je déménage... Les gars et moi sommes en sueur avec toutes les allées et venues que nous faisons. Une fois tous les cartons descendus, nous organisons les groupes. Valentin avec Maxime et Neoxi avec moi. Le couple descend tous les meubles légers et longs et Neo' et moi prenons les plus lourds. En descendant nous évitons quelques chutes ce qui fait rire le couple derrière nous.

- J'espère que chez ton nouveau chez toi tu n'as pas d'escaliers !

- Bah je suis désolé mais si ! Je ris en voyant son visage se décomposer.

- Sérieux ?! Combien d'étages ?

Nous mettons les derniers meubles dans le camions avant de le fermer.

- Deux ou trois je sais plus trop...

- Tu vas habiter dans une maison et tu ne sais plus combien il y a d'étages ? Se moque Maxime.

Je lui mets un coup dans les côtes avant de rejoindre les garçons dans leur fou rire.

- Bon ! C'est pas tout mais il faut savoir qui prend le camion et qui prend la voiture.

- Bah Valentin tu prends la voiture avec Théo, comme ça il te guide et Néoxi et moi on vous suit avec le camion !

Nous nous installons tous avant de prendre la route sous ma direction.

Lorsque nous passons devant le café, j'aperçois Jordan assis sur la terrasse en train de prendre des médicaments. Il relève la tête et je croise son regard vide. Un frisson me parcourt tout le corps et soudainement, j'ai envie de tout arrêter pour lui... mais je ne le fais pas...

Quelques minutes plus tard, ne me souvenant plus du chemin, Valentin s'arrête sur une aire d'autoroute pour mettre le GPS. Tout comme Maxime et Neoxi, Valentin se fout encore une fois de la gueule.

- Tu oublies vraiment tout Théo ! Bientôt tu oublieras ta tête ! Se moque Maxime.

- Laisse-le tranquille bébé, il à autre chose à penser.

Valentin embrasse Maxime et rejoint sa voiture ou je l'attendais. Nous reprenons la route plus très certains quant à la direction que nous avons empruntée.

- Pourquoi tu ne parles jamais ? Demandais-je en ayant la tête calée contre la vitre.

- Pourquoi parler pour ne rien dire ?

- Oui c'est vrai...

Le paysage défile sous mes yeux et en relevant la tête j'aperçois son visage dans les nuages. Je souris faiblement puis ferme les yeux en contractant la mâchoire pour ne pas pleurer. Les meilleurs souvenirs ensemble repassent dans mon esprit et malgré tous mes efforts rien n'empêche mes larmes de couler.

- Je peux m'arrêter pour que tu prennes l'air si tu veux.

- Non, il faut arriver avant midi.

- On arrive dans même pas 10 minutes ! Tu devrais prendre l'air pour te changer les idées, penser à autre chose.

- Je le ferai une fois arrivé.

- Bah tu peux le faire maintenant.

Il tourne dans une ruelle et nous arrivons à destination.

Tout le monde sort des véhicules et Maxime vient me prendre dans ses bras.

- Bon ! Bah j'espère que tu seras bien ici et que tu trouveras ton bonheur !

- Son bonheur il l'a laissé là où il était. Dit Neoxi.

- Chuut ! S'exclame Valentin.

- Vous venez m'aider ?

Nous commençons à vider le camion et la voiture pour aller placer chaque meuble dans la pièce correspondante. Nous nous occupons des cartons en dernier étant donné qu'ils sont plus nombreux. Quelques voisins viennent nous aider en déposant les boites dans la pièce principale.

Après avoir fait plus ample connaissance avec les nouveaux voisins et les avoir invité à manger, il repartent.

Nous nous affalons ensuite dans le canapé avec les garçons pour discuter un peu.

- Vous viendrez samedi pour le barbecue ?

- Bah bien sûr ! On va se libérer ! Enfin, si Jordan veut bien que je prenne ma journée. Dit Maxime.

- Ou sinon on a qu'à inviter Jordan comme ça il aura pas le choix ! S'exclama Néoxi.

- Néoxi ! Laisse-le tranquille avec ça ! Réplique Valentin.

Je remercie Valentin de sa compréhension et nous continuons de discuter encore un peu avant que les gars ne reprennent la route.

Je rentre dans mon salon, ouvert sur ma cuisine, et soupir de satisfaction en voyant que j'ai déjà une étape en moins. Je me dirige vers ma cuisine américaine et commence à défaire les cartons pour ranger la vaisselle dans les placards.

Après avoir rangé quatre cartons d'affilé, je pars me reposer dans le canapé tout en sortant mon portable. Je regarde les news sur les réseaux puis remarque que le café où Maxime et Spyro travaillent va peut-être mettre la clé sous la porte. Je lis attentivement la nouvelle et je suis surpris d'apprendre que c'est à cause du patron. Il ne prend que des médicaments devant les clients et ça les fait fuir.

Je soupire tristement puis me ressaisis en allumant la télé, mais aucun programme télé n'arrive à me divertir alors je l'éteins. Je monte dans ma chambre pour retirer tous les cartons qui se trouvaient sur mon lit puis je m'allonge sur celui-ci avant de fermer les yeux. Mais l'image de lui, assis sur la terrasse du café avec ses médicaments devant lui, ses yeux vides et son teint pâle me hante l'esprit. Je m'assois sur le bord du lit et regarde le sol en essayant de me vider la tête. Cependant je n'y arrive pas, à la place je ne fais que penser à la possibilité d'être auprès de lui, dans ses bras. Mon coeur se serre de douleur et une larme coule le long de ma joue, je l'essuie alors que mon portable se met à sonner. Un message.

📩 Jordanou💘

Bonsoir... je sais pas pourquoi je t'écris surtout que je sais que tu ne me répondras pas... mais j'espère que tu as passé un bon déménagement et que tu es bien mieux là où tu es... bonne soirée Théo.

Tout d'un coup, une envie de pleurer me saisit, mais je me mords fortement la lèvre inférieure pour retenir mes sanglots. J'essaie de me calmer, et décide de mettre mon téléphone en veille pour me retenir de lui répondre.

Je pars aux toilettes et une fois terminé, je cours dans tout l'étage pour rejoindre ma chambre et sauter sur mon téléphone afin d'ouvrir la conversation.

📩 Théo

Salut Jordan, merci. Bonne soirée.

Même si ce n'est pas grand chose je lui ai répondu et je me sens soulagé.

Je pars me mettre en pyjama et me coucher dans mon lit, dans mon nouveau chez où j'espère pleins de bonnes choses se passeront. Je m'endors dans les bras de Morphée en pensant, comme à mon habitude, à son beau regard.

Chapigre corrigé.