Chapitre 29.

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« — J'ai l'impression de découvrir chaque jours ton corps. » - Harry

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Nous arrivons finalement dans cet endroit paisible que Harry m'avait promis. Une petite maison adorable au bord d'un lac.
— Que penses-tu de poser les valises dans notre chambre et d'aller se baigner ? propose Harry.
— Je pensais que nous étions ici pour m'entrainer...
Il me sourit tendrement avant de s'approcher, ses paumes se posent sur mes joues les caressant de ses pouces.
— Je veux te changer les idées Ness, tu as besoin de prendre du recul, souffler un peu, il embrasse mon front, je veux prendre soin de toi.
— C'est gentil, mais je vais bien.
Je lui souris avant de me reculer dans l'intention d'ouvrir ma valise pour enfourcher mes vêtements de sports. Je le sens s'accroupir près de moi, ses mains se posent sur les miennes accrochant mon regard sur ses yeux cristal.
— Ness ça fait des jours que l'on s'entraîne, je vais être honnête avec toi, tes performances s'améliore de jours en jours, tu me surprend énormément avec ta volonté de faire et tes capacités à apprendre si vite. Tu es bientôt prête, mais avant tout, je pense à toi et à ton bien être. J'aimerais que tu souffles un peu.
Je soupire fermant les yeux et acquiesce finalement. Harry avait raison, je suis épuisée de me battre encore et encore sans relâche. Passer du temps avec lui c'est ce dont j'avais besoin en ce moment. Je me laisse aller dans ses bras, qu'il resserra au même moment autour de mon corps. Le son des battements de son coeur m'apaise incroyablement, Harry était mon centre de gravité.
— Allons nous baigner, je murmure.
Je l'entend glousser à mon plus grand plaisir. J'attrape finalement mon bikini avant de partir dans la salle de bain pour l'enfiler, j'abandonne rapidement l'idée de m'attacher les cheveux, de toute façon ma queue de cheval ne tiendra pas avec mes plongeons.
Je le rejoins devant la maison, une serviette autour du bras. Harry est au loin déjà dans la rivière il semble contempler la forêt qui entoure la maison augmentant ma sensation de sécurité. Ici nous étions isolés de tout, comme enfermés dans notre propre bulle, cela faisait longtemps.
J'étend la serviette au sol avant de m'approcher du bord et de m'assoir faisant des ronds dans l'eau avec mes jambes. Rapidement son attention se porte sur moi, ses lèvres s'étirent en un sourire et il ne perd pas de temps pour nager jusqu'à moi se postant entre mes jambes.
— Ça va ? Il caresse ma joue de sa main refroidie par l'eau.
— Maintenant oui.
Ses fossettes se creusent et je souris encore plus. Ses lèvres douces se posent sur les miennes et rapidement d'une main il encercla ses hanches de mes jambes. Je gémis surprise mais ne relève pas, au contraire j'apprécie et l'enlace de mes bras poussant un peu plus ma bouche contre ma sienne.

— Je t'avouerais que l'idée de te prendre dans cette rivière me dévore l'esprit.
— Je t'avouerais que cette idée dévore le mien, je souffle contre ses lèvre.
Ses lèvres s'entrouvrent de surprise, moi même je l'était, mais je savais qu'avec Harry j'étais en sécurité. Sa bouche se déplace le long de ma mâchoire pour atterrir dans mon cou et je ne peux empêcher mes mains de prendre en otage ses belles boucles chocolats.
— J'ai tellement envie de...
— Juste fait le, je le coupe.
Sa main lâcha ma hanche pour baisser son short de bain, je couine sentant sa main frôler mon intimité pour écarter ma culotte sur le côté avant de s'enfouir en moi. Je ne peux empêcher un gémissement de sortie d'entre mes lèvres qu'il captiva dans un baiser. Ses hanches ondulent contre les miennes augmentant un peu plus mon plaisir. Mon haut soulevé au dessus de mes seins par ses soins il attrapa gentiment l'un d'eux en coupelle le malaxant doucement accroissant mes gémissements à répétition. Je m'accroche comme je peux à ses boucles tirant légèrement dessus le faisant grogner.
— J'ai l'impression de découvrir chaque jours ton corps.
— Je t'aime, je murmure difficilement.
— Je t'aime, il ajoute.

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Assise sur la pelouse devant la maison, je continue de regarde la surface de la rivière

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Assise sur la pelouse devant la maison, je continue de regarde la surface de la rivière. Harry m'avait amené une serviette dans laquelle m'enrouler pour ne pas avoir froid, la température avait baissé tout comme le soleil dans le ciel. Je me sens bien, le feu de camps qu'il avait allumé m'envoyait une once de chaleur rassurante.
Je tourne le bout de bois dans mes mains faisant griller ma guimauve, Harry revient avec un petit panier, je pense qu'il a profité que je me sois endormie sur la pelouse un peu plus tôt pour préparer le repas. Il était remarquable, toujours aux petits soins. Ses joues rosies il s'approche et pose le panier près de nous avant de s'assoir partageant ma couverture avec lui. Il ne perd pas de temps pour passer son bras autour de mes épaules me rapprochant encore plus de lui. Je soupire de bonheur, Harry avait raison depuis le début, nous avions besoin de nous retrouver.
— Tu te sens bien ?
— Je ne pourrais me sentir mieux.
— Je sais que ces derniers temps on était difficile pour toi, mais j'ai fait ça pour que tu te souvienne que je suis près de toi, toujours.
— Je le sais Harry, tu le fais merveilleusement, j'embrasse sa joue, tu ne pourrais être plus parfait. Tu avais raison, j'avais besoin de ça.
— J'ai bien fait d'insister.
— Tu as bien fait, je confirme.
Mon téléphone vibre près de moi, je l'attrape du bout des doigts le regard toujours posé sur Harry.
Tonton Paul.
Je sens mon sang se figer, je ne sais même pas si Dominique l'avait prévenue de la tragédie. Je ne voulais pas être celle qui lui annoncera que sa mère est décédée. Elle qui attendait de le voir, finalement elle n'aura pas eut son dernier souhait.
— Tu ne répond pas ? sa voix rauque me fait presque sursauter.
— Je- hum...
Il comprend mon hésitation et répond à ma place, pas assez rapidement, l'appel se termine.
— Qui est-ce ?
— C'est le fils de Nonna, le père de Dom.
— Personne ne lui a annoncé ? il fronce les sourcils.
— Je ne sais pas, je ne l'ai pas fait. À vrai dire, j'adore mon oncle, mais il n'est pas venue la voir, et c'est ce qu'elle attendait le plus.
Le dialogue fut interrompus une fois de plus par mon téléphone.
Allô ? Nessie ?
— Bonsoir Tonton.
— Tu es avec Dom ? Elle ne me répond pas, vous allez bien ?
— Elle n'est pas avec moi, je ne suis pas à Londres.
— Mais tu sais si elle va bien ?
— Dominique va bien, je sens ma gorge se nouer.
Et toi ? il souffle. Tu n'as pas l'air en forme.
— Je vais bien, j'essaie de me persuader.
Pourquoi Dom ne me répond pas...
— Tu devrais venir la voir tu sais, le genre de chose qui se passe ici ne devrais pas se dire à travers le téléphone.
Que ce passe-t-il ? C'est grave ?
— Ne panique pas Tonton, tu devrais juste venir...
— Ok, tu me fais peur, je vais voir les billets et vient dès que possible. Seras-tu là ?
— Je ne sais pas tonton, j'avais besoin de partir un moment.
— J'aimerais que tu sois la Nessie, tu ressembles tellement à ma soeur, j'ai besoin de la voir à travers toi.
— Je ferais mon possible.
— Je t'embrasse à bientôt.
Je raccroche et une fois de plus mes blessures se rouvrent et je m'effondre dans les bras de Harry sous ses murmures.

Je raccroche et une fois de plus mes blessures se rouvrent et je m'effondre dans les bras de Harry sous ses murmures

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