Devils Like to Dance

161. Entendre Des Voix

Écrit par HateWeasel

161. Entendre Des Voix.

Ce fut surprenant que les démons ne reçoivent pas de contravention lors de leur course folle jusqu'à l'hôpital. Ils se rendirent à la réception, puis on les mena à travers le long couloir du bâtiment jusqu'à la chambre de leur ami. En entrant dans la pièce, ils furent soulagés de constater que leur ami était toujours en vie, mais en le regardant de plus près, ils se rendirent compte qu'il n'était pas indemne.

Preston les regarda, leur permettant de mieux voir son visage sur lequel il avait divers égratignures et ecchymoses, surtout au niveau du front, où il semblait avoir reçu un assez gros coup. Le garçon avait un œil au beurre noir, et sa lèvre inférieure était coupée, mais le pire restait son expression. Il semblait à la fois inquiet, confus, et terrifié, ce qui n'était pas arrangé par le fait qu'il avait l'air assez mal en point. Sa peau avait perdu un peu de sa couleur, étant donné que le sang se dirigeait vers d'autres zones de son corps. Ce qui le terrifiait autant ce n'était pas le fait qu'il s'était manifestement fait agresser-non, il s'agissait de l'appareil autour de son cou.

Bien que le duo de démons n'ait pas réellement était sérieux à propos des colliers explosifs, ils découvrirent qu'une telle chose existait en fait, et qu'il y en avait un autour du cou du pauvre Preston. Le garçon avait malencontreusement été attaqué sur le chemin du retour de son cours de violon, devenant alors une victime innocente de ce jeu insensé. L'appareil était noir avec quelques morceaux de métal attachés dessus, ainsi que des boîtes en plastique contenant soit le mécanisme soit les explosifs, et un minuteur. Lorsque les démons se rapprochèrent, il purent lire plus ou moins précisément quatre-vingt-une heures et cinquante-trois secondes, et les nombres descendaient de manière régulière. À en juger par l'expression du garçon, on lui avait déjà tout expliqué.

L'inspecteur en chef Bailey, et l'inspectrice Smith étaient également dans la pièce, arborant tous les deux un visage morose. Ils semblaient attendre le duo, Bailey adossé contre le mur tandis que Smith était assise sur une chaise. L'homme prit un talkie-walkie sur une table, le mettant contre son oreille et appuyant sur le bouton.

- Bon, Phantomhive est là, dit Bailey, essayant évidemment de rester calme. Maintenant dites-nous les conditions dont vous parliez.

Il y eut un moment de silence avant que l'appareil fasse un quelconque bruit, et émette une voix.

- Simon s'exclame : donnez le talkie-walkie à Phantomhive, dit-elle.

À contrecœur, l'homme s'exécuta et passa l'appareil au bleuté qui le mit avec hésitation à son oreille, appuyant sur le bouton.

- Ici Phantomhive, dit Ciel, ne se laissant pas être perturbé. Quelles sont ces « conditions » dont parle Bailey ?

- Simon s'exclame : afin que le garçon vive, vous devez résoudre des énigmes, dit la voix. Ces énigmes doivent être résolues dans le temps imparti, ou le collier explosera. N'ayez pas peur, cependant, avec chaque devinette ou énigme résolues, Simon rajoutera une heure au temps grâce à une télécommande.

- Y a-t-il d'autres règles ? demanda le bleuté en jetant un œil au garçon dans le lit d'hôpital.

- Oui, dit la voix.

Elle était étouffée à cause de la fréquence de l'appareil, laissant un son blanc chaque fois qu'il y avait une pause.

- Simon s'exclame : les seuls pouvant jouer sont les garçons. Personne d'autre ne peut aider. Ni la police, ni le majordome. Seul ces trois garçons dans la pièce. Ensuite, Simon s'exclame : il n'y a que les personnes déjà au courant qui peuvent savoir pour le jeu, personne d'autre.