Sarbédia : Prélude vers l'abysse

Pavonis Ex Animo

Une activité enfiévré animait les rues, ruelles et avenues de la ruche Semantis Primus, suite à la glorieuse libération de cette dernière par les forces impérial de la croisade. Au premier regard on ne voyait que la liesse des foules et le regain d'activité des commerces et autre postes d'importance des strates supérieur. Personne ne perdait de temps et les secteurs les plus durement touché par le siège et les bombardements étaient déjà investis par les ouvriers et contre-maitres chargé de la reconstruction et de la récupération de ce qui pouvait l'être, après que les adeptes du ministorum en est purifié chaque parcelle de terrain. D'immense statues des libérateurs avaient été commandées et sculptées pour habiller le boulevard principal qui menait aux spires les plus hautes afin de rendre hommage aux courageux guerriers qui s'étaient sacrifier pour rendre leur liberté aux habitant de Semantis. Et pourtant, bien loin de ce tableau flatteur de la gloire impérial de nouveau en plein essor dans ce cadran du sous-secteur, se dressait un autre type de guerrier, dont les exploits et les louanges ne trouverait pas leurs place dans les grandes avenues et boulevard de la ruche. 

Dans les bas-fond de Semantis, la guerre pour la libération de la ruche était encore loin d'atteindre sa conclusion. Un homme, semblant en moins mauvaise santé et habillé de façon moins miteuse que tout les autres habitants de cette endroit que le soleil ne pouvait réchauffer, baguenaudait parmi les bidonvilles et les monceau de détritus qui délimitait les voies de passage. Le regard vif et scrutateur, se fixant sur chaque être vivant croisant sa route. Tous détournait le regard, trop conscient que l'intrus pouvait être dangereux. L'homme ne cherchait pas à se cacher, mais il ne cherchait pas non plus à attirer tout les regard. Un parfait équilibre entre ce qu'il cachait et ce qu'il montrait. La démarche de l'homme était souple, régulière et parfaitement confiante. Il poussait ceux qui lui barrait la route en réajustant sa capuche déchiré sur le visage de façon à attiré subtilement la curiosité des plus méfiant. Son attitude était si suspecte dans un endroit décrépie tel que celui-ci, qu'il fini par remarquer de discrets observateurs, bien que pas assez pour ses yeux entrainé prendre contact, probablement avec leurs supérieurs. 

Il était temps. L'intrus bifurqua dans une ruelle crasseuse, à l'abri des regards et bordée par d'épais couple de tuyère qui transportait les déchets jusque dans les plus bas étage de Semantis. L'inconnu se dissimula dans un renfoncement sombre et attendit patiemment que ses proies mordent à l'hameçon. Il ne fût pas déçut lorsqu'il entendit des chuchotements lui parvenir depuis l'autre extrémité de la ruelle, ainsi que de nombreux bruits de pas.

- Vous cherchez quelques chose, peut être ?» Interpella l'homme encapuchonné en sortant des ombres.

Les chuchotements et bruits de pas cessèrent instamment. L'intrus devina le bruit d'armes retirés de leurs holsters. L'homme se contenta d'avancer vers eux, parfaitement sûr de son invincibilité et des yeux surhumain observant la scène qui se jouait.

- Au risque de devoir me répéter, vous cherchez quelque chose ?» Réitéra t'il en souriant.

- Nous on veut savoir pourquoi tu cherches les ennuis, mon gars.» Lui répondit une voix grave.

- Je suis Bastien Pavonis. Je cherche des informations plus que des ennuis.»

- C'est du pareil au même pour nous autres.»

- Justement, je cherche les "Autres" dont vous faites allusion de façon aussi imprudente.»

Il y eu un silence, entrecoupé de murmures. L'homme répondant au nom de Bastien voyait déjà comment cela allait se finir. Il aurait pu faire preuve de finesse et utiliser ses connaissances en psychologie humaine pour amener doucement son interlocuteur à lui donner les informations qu'il cherchaient, voir bien plus. Mais il n'avait ni le temps, ni la patience d'être fin. D'autant plus en sachant quels outils il avait à sa disposition.