Sauvons Freddie!!

Garden Lodge

–Bonjour ! s'exclame un homme en costard avec une mallette. Vous venez pour la visite ? Demande-t-il à Jim.

–Non, juste par curiosité, elle est à vendre ?

–Bien sûr, personne n'ose l'acheter parce-que la personne qui est décédée était atteinte ... du syndrome gay, le sida..

–Freddie, soupire Jim.

–Non, il s'appelait Paul, Paul Prenter. C'était un ancien assistant de star en tout genre à Londres, mais il s'est fait agresser par les membres de Queen, un groupe de Rock très populaire au début des années 70, vous connaissez ?

–Oui, leur chanteur s'appelait Freddie Mercury ! Il était exceptionnel, qu'est-il devenu ?

–Et bien, je sais que la maison de disque du groupe s'est ruinée dans le procès avec Monsieur Prenter, et que celui-ci à eu le droit à eu un jolie pactole de dommage et intérêt de la part du groupe. Pactole avec lequel il s'est acheté ce magnifique manoir de type édouardien, un petit bijou d'histoire...

–Ne me faites pas votre baratin commercial, je connais déjà la maison. J'aimerai que vous me disiez si un monsieur longiligne, brun, aux dents avancées, passait voir Monsieur Prenter ?

–Vous faites encore allusion à Freddie Mercury ?

–C'est ça !

–Tout ce que je sais c'est que les musiciens sont allés en prison, je crois qu'ils en sont sortis il n'y a pas longtemps. Le chanteur a tenté une carrière solo, mais, sans succès, depuis seul Dieu sait ce qu'il est devenu. »

Jim se retourne vers la Doloréane. Les membres du groupe Queen sont abasourdis. Non seulement ils ont perdu la trace de leur ami, et ne savent pas s'ils lui ont sauvé la vie, mais en plus ils ont anéanti leur carrière. Monsieur Hutton se rassied dans le véhicule en soupirant.

–Mais qu'avons-nous fait !

–On va retourner dans le passé et on va arranger les choses ! Déclare Roger agressivement.

–On ! Non ! Toi, tu ne viens plus avec nous ! Si tu n'étais pas intervenu, on aurait peut être sauvé Freddie ! Et ce soir vous seriez en concert ou en studio, ou à une de ses soirées ! ... commence l'amoureux avant de pleurer.

–Ça va, c'est pas de ma faute si les passants sont bigleux ! Je veux dire ! On a vingt ans de plus et les gens nous ont pris pour ... nous, enfin... nous en plus jeunes ! Se défend le batteur.

–Parce-que nous sommes les musiciens de Queen, idiot ! Peste Brian.

–Bref ! Se chamailler n'arrangera pas les choses, déclare John. Que faisons-nous ?

–On retourne en 75 avant que Rog ne casse la figure de Paul et ne ruine notre carrière, dit le guitariste. Rog, descend.

–Pardon ?

–Descend, tu restes là.

–Et si je disparais dans cette version du future ? Panique le blond.

–Ok tu viens, mais une fois dans le passé, tu ne dis rien, tu ne fais rien, tu...

–J'ai compris Bri, acquiesce Roger avec humilité. »

L'astrophysicien recharge la machine à voyager dans le temps et prépare une bouteille d'essence de secours. La voiture décolle vers 1975, quelques temps avant que Paul ne se fasse tabasser.

–Bien on y est, soupire Brian nerveux. Quelqu'un à une idée ?

–Je m'en charge ! Déclare John inspiré. »