Aux femmes que j'ai aimées

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Les fantasmes qui surgissaient de mon subconscient vers mon esprit me renvoyaient toujours vers le mur d’une désillusion amère me rappelant cruellement la superficialité de l’âme des femmes; ces êtres qui se laissent facilement avoir par le premier venu leur présentant de belles utopies tandis qu’elles rejettent celui qui d’un coeur sincère se jette à leurs pieds prêt à tout sacrifier pour elles. Demandez-leur de choisir entre un beau parleur et un coeur sincère; soyez sûrs qu’elles feront toujours le mauvais choix à 99,9%. Je me suis peut-être trompé à leurs propos; y-a-t-il jamais vraiment eu seulement cette étincelle de profondeur qu’elles laissent entrevoir?

Après tout, ce comédien français bien connu, Franck Dubosc, ne disait-il pas que les femmes simulent toute leur vie? Si j’en doutais à l’époque et si lui le disait juste pour rire, présentement, je me rends compte à quel point, il avait raison. Je ne peux et je ne dois changer pour aucune femme; elles ne méritent pas que je salisse mon âme pour elles car si je devais changer, ce serait tout simplement en mal! Je me laisserai donc emporter par le courant de la vie jusqu’à ce que je sois rattrapé par la douce main de la mort qui ,en me fermant les yeux , m’emmèra loin de ces êtres pour lesquels les hommes changent sous l’action d’une bite engorgée de sang à fleur de peau leur servant désormais de bâton pour progresser dans les ténèbres d’une vie sans qu’ils se rendent compte que cette dernière sert aussi d’épée de Damoclès par laquelle leurs têtes remplies de sperme tomberont à foison explosant sur le sol tel des jarres qui répandent leur contenu désormais inutilisable sous l’effet d’un mélange de crasse et d’entrecuisses tueuses.

Telle est la dure réalité! J’ai aimé sincèrement et je ne l’ai point été en retour. Tout cela parce qu’il semblerait que j’ai été trop « gentil » à leur goût. Il semble que les femmes, en général, veulent des hommes capables de les dominer. On se demande bien ce qu’elles veulent à la fin; elles nous emmerdent avec leur mouvement féministe et en même temps elles veulent être dominées ou plutôt elles veulent se sentir dominées? De quoi est formé leur cerveau? À cela, je n’aurai pas la réponse. Quoiqu’il en soit, je ne saurais user d’une quelconque domination envers une femme. Mon « moi » me suffit amplement; d’ailleurs, je n’ai même pas à chercher à le faire, elles le sont déjà mentalement.

Il suffit qu’à voir les tutos YouTube sur la séduction des femmes pour le comprendre. En effet, selon ces derniers, il suffit de jouer à une partie de psychologie où en tant qu’homme, on fait usage d’une domination subtile, apanage de testicules et de testostérone et le tour est joué; appliquez ces tutos et le résultat est garanti à 200% et je n’exagère pas en l’écrivant, le pire c’est qu’elles l’approuvent. La Bible mentionne que les femmes sont un sexe faible; elles le prouvent aujourd’hui encore car une femme me disait qu’un homme qui ne conquiert pas une femme, c’est tout simplement parce qu’il n’est pas un don Juan ou un  » bon jennjan » en créole. C’est à croire qu’elles n’ont pas de cerveau! Il suffit de les voir s’extasier devant « 50 nuances de Grey » pour le comprendre. Comme quoi, il suffit de savoir comment leur parler pour les conquérir et les changer en pantin. Que diable! Les « Si j’avais su… » auront une vie éternelle! Les « Il me l’avait promis… » ne mourront jamais! Les  » Il a brisé mon coeur… » baignent dans la fontaine de Jouvence! Le puits de Lazare asperge de ses eaux les  » Il m’a séduite, ce connard… » ! Les  » Ils sont tous les mêmes… » ne sont pas prêts d’aller se reposer au champ de Mars. L’Acheron n’accueillera pas de sitôt les  » Ce sont tous des chiens… » et les  » Je te faisais pourtant confiance… » peuvent dormir sur leurs deux oreilles; leurs fins n’étant pas pour demain.

Il suffirait donc pour moi, éternel puceau et éternel éconduit, de surfer sur le net, taper  » Comment séduire une femme pour les nuls », le lire jusqu’au bout, le mettre en pratique et grâce à cela, me faire des femmes de toutes les catégories grandes ou petites, jeunes ou vieilles, belles ou moches, riches ou pauvres, à profusion? Diantre! Femmes! Vous n’êtes guère encore au bout de vos soucis…

Kerlinz Morantus
Balistrad/ Août 2019

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