18. Mutation

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Dans l'après midi, je fais une petite pose et vais dans la forêt, me promener tranquillement.

Enfin, tranquillement jusqu'à ce que cinq loups cagoulés apparaissent autour de moi.
Je soupire. Bon, ils ne sont que cinq alors les battre serait un jeu d'enfant.

- Ma chère Diana, commence le plus grand d'entre eux (qui fait à peu près trois têtes de plus que moi). Tu es peut être la fille d'un de nos plus grand roi. Mais tu n'es qu'une sale bâtarde. Une gamine qui n'aurai jamais dû naître et encore moins exister.

Je soupire et le plaque contre un arbre. Qui explose sous l'énorme choc. Alors je le balance par terre.

- Je sais, chuchote je d'une voix sombre. Mais je le suis quand même. Et je ne peux pas mourir.
Alors, s'il te plaît, qui que tu sois, laisses moi tranquille. Tu ne me connais pas. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je ne suis pas mes parents.

Je disparais aussitôt après avoir terminé ma phrase et me dirige vers le campement.

Le soir commence à tomber. Les seules lumières qui me permetent d'arriver jusqu'au camp sont les derniers rayons du soleil qui rendent le ciel rose orangé.

Arrivée au camp, j'aperçois tout les loups assis autour d'un feu de bois.
Je m'assoie entre Oliver et un loup que je ne connais pas.

- Ton sort d'enchaînement, il marche comment ? demande t'il soudain.

- Il commence quand ma mutation est terminée, quand je suis une louve. C'est la lune qui le maintient. Et quand le soleil se lèvera, il me libérera.

- Alors, lances le. Elle commence à se lever, dit Hayley en face de moi en montrant la lune.

- Pas encore. Il faut attendre. Ou ca ne marchera pas.

Elle hoche la tête.

On continue de parler. Une migraine désagréable commence me déconcentrer de la conversation. C'est comme si on tapait ma tête avec un marteau de plus en plus fort.

La douleur est de moins en moins supportable. Je me prend ma tête entre les mains en lâchant un gémissement.

Mais aucunes des loups ne réagit, trop occupés a discuter entre eux. Et puis eux, ils n'ont rien apparemment. Il n'y a que moi qui souffre le martyr.

Je me mord la lèvre et disparais derrière un Mobil homme. Il vaut mieux qu'ils ne voient pas ce qu'il se passe ensuite. Parce que ce n'est vraiment pas très jojo.

Je retire mon tee shirt et mon pantalon avant de m'effondrer par terre. De toute manière, le sort s'enclanchera sans que je n'ai besoin de rien faire. Par contre, maintenant, c'est la partie douloureuse qui commence.

Je respire profondément et me prépare à la douleur.

De violente convulsions commence à me traverser le corps.
Je serre les lèvres et m'enfonce les ongles dans les mains jusqu'au sang. Mais pas un cri sort de ma bouche. Enfin, pas maintenant.

Pendant une heure, ça dure. Des crampes atroces, aux jambes, au ventre, à la tête...

La douleur augmente au fur et à mesure des minutes. Et dans une heure, il y a beaucoup trop de minutes.

TVD : Pierce (TERMINÉ) Where stories live. Discover now