les premières retrouvailles, après de longs mois sans aucunes nouvelles furent vraiment pesant et très douloureux. non pas qu'ils étaient « heureux », un bien grand mot, de retrouver leurs amis mais plutôt de la circonstance de celles-ci.
en effet, c'était sous l'ordre d'un démon assoupis mais gardant toujours un œil sur eux qu'ils s'étaient rendus dans le petit appartement reculé et discret d'han jisung et lee know.
c'était pétrifiant et terrifiant de savoir qu'on vous observait sans que vous le sachiez, traquer et tourmenter jusqu'à la folie et le désespoir.
c'était cette sensation dont tout le monde aurait préféré ne jamais avoir ressenti.
mais elle était bien là, attablée avec les six garçons yeux perdus dans des pensées bien trop profondes pour y discerner leur sens.
comment ? pourquoi ?
comment s'étaient-ils tous réunis et pourquoi ?
chacun avait reçu, une seule lettre sans autres fantaisies ne chargeant pas l'aspect de ce mystérieux courrier ainsi que le contenu.
« il vous manque une pièce de ce géant puzzle, qui vous tracasse. vous pouvez le sentir droit dans votre organe vitale. vous essayez de retenir ce sentiment, le cachant, le mettant en sûreté pour ne plus jamais le faire remonter. cette clé pleine de réponses à vos questions je vous la donne. rendez-vous chez le dernier survivant. game over. »
k.s.
game over ? était-ce réellement la fin ?
pour être honnête, tout les hommes présents ensemble dans cette même pièce avait l'impression d'être dans un jeu, dans le dernier niveau plus précisément, le plus compliqué mais qu'ils n'arrivaient pas à dépasser celui-ci les bloquant à jamais.
ce qui n'était pas totalement faux. ils étaient bloqués à jamais dans ce labyrinthe cruel et tortueux.
après avoir reçu ces instructions, tous se mobilisèrent pour se réunir, devant ensemble faire face une dernière fois à leurs cauchemars.
une seule et dernière fois. pas vrai ?
yang jeongin et hwang hyunjin étaient les premier à arriver, pénétrant dans l'appartement, des sentiments bien différents et partagés, insérés dans leurs pupilles vacillantes sur les lieux.
c'était tout de même particulièrement gênant pour eux, ce qui mena à une conclusion à l'unanimité; personne ne parlera, faisant planer un silence royale chez le couple.
d'ailleurs, nos deux jeunes hommes inséparables jeongin et hyunjin formaient un couple amoureux eux aussi, tout à fait charmant et craquant faisant fondre le cœur de toutes jeunes filles ou jeunes hommes désirant une pareille relation.
ils vivaient près de busan, jeongin dans une école de biologie et hyunjin travaillant dans sa propre librairie. il avait une passion débordante pour les livres dont ils dévoraient instantanément les écrits sans se faire prier.
puis kim woojin, seul, arriva tout aussi peu bavard que les autres protagonistes qui s'occupaient comme ils le pouvaient, s'ignorant sans le vouloir.
woojin était devenu un des meilleurs professeurs d'histoire dans la plus grande université à séoul. il était apprécié par sa dévotion dans cette matière dont il aimait totalement.
enfin, étonnamment par rapport au passé, lee felix arriva de peu en retard, souffle coupé tentant de le reprendre avec difficulté.
excusez-moi fut ses seuls mots prononcés de sa voix encore plus basse et rauque que dans les souvenirs de ses amis.
felix avait arrêté les études et s'était installé juste à côté de son lieu de travail ; une pâtisserie répandue avec beaucoup de succès auprès de la population coréenne.
maintenant, revenant au point de départ, les garçons étaient tous en demi-cercle, pas un bruit ni une parole échangé depuis le début.
ce qu'ils désiraient le plus c'était de voir ces mots « the end » tel une fin de film spectaculaire, applaudis par l'audience époustouflée de ce long-métrage divertissant.
-bon hum, je suppose que vous êtes là pour la même chose. nous avons reçu il y a quelques semaines, moi et minho, un colis bien étrange mais donc bien sûr familier avec les initiales de vous savez qui. jisung évita de dire son nom, ce carton contenait une lettre similaire à celle que vous avez reçu et enfin deux cassettes, numérotées,
les cinq autres garçons hochèrent simplement de la tête, absorbant avec intérêt les indications du brun.
de plus, à la fin des cassettes, nous devrons les brûler et oublier leur existence. nous avons juste à les visionner sans aucuns problèmes. assura jisung malgré qu'il était loin d'être déterminé et convaincu de cette situation.
c'était tellement étrange, il ne pouvait que se méfier de plus en plus.
-par chance, interrompu minho, faisant tourner les regards et les têtes des garçons, j'ai réussi à me procurer le lecteur de cassettes de mes grands-parents. nous aurons aucun mal à l'enclencher. tout le monde hochèrent de la tête une nouvelle fois.
-bien, préparons tout alors. dit jisung, un léger soupir passant la barrière de ses lèvres, s'exécutant à sa tâche qu'il avait lui-même commandé.
le soleil se couchait doucement, laissant paraître des lueurs jaunes rosées, absolument magnifique. une scène digne d'un film romantique à l'eau de rose.
jisung était dehors sur le minuscule balcon, prenant l'air alors que felix le rejoignit, s'appuyant avec prudence sur la barrière blanche du balcon, tout en observant ce spectacle des plus mémorables.
-j'adore les coucher de soleil. je pourrais en admirer sans en être fatigué. j'aurais aimé pouvoir en contempler le plus grand nombre possible que la vie ne me l'aurait permis. sa voix était sinistre, faisant écho avec le calme de l'extérieur.
-que veux-tu dire? tu as toute la vie devant toi. répondit jisung tout en observant son ami, regard imperturbable. enfin, c'est ce qu'il voulait faire paraître.
en réalité, dans ses yeux clairs noisettes, une profonde tristesse l'assenait de douleur.
-si seulement j'en avais du temps. souffla l'australien une peine énorme dans le ton de sa voie.
« que veux-tu dire ? » avait l'air de questionner son ami, d'un regard très troublé sur la personne présente à ses côtés.
-mon destin va se terminer. je vais rejoindre l'autre monde. un monde de rêve, de douceur réchauffante et de repos. je suis malade jisung, et je ne survivrais pas.
une larme silencieuse coula sur la joue gauche de lee felix, déchirant le dur masque qu'il avait essayé de garder une grande partie de sa vie.
on pouvait apercevoir son cœur vulnérable, meurtri, à quelques pas du repos éternel.
hello chapitre nul, pas totalement corrigé dsl.
mais c'est une sorte de pré chapitre. pour comprendre la situation des garçons, le temps passé etc..
bon j'espère tout de même que mon histoire vous plaît toujours.
bientôt 20k, merci énormément c'est important pour moi <33.
de plus, j'ai sorti un nouveau livre, si vous avez pas fais attention et je travaille sur un livre totalement en anglais.
bref, c'est vrai que je ne l'avais pas souhaité ; bonne année 2020 tous mes meilleurs vœux et soyez en bonne santé.
