Délire Injuste

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N'entends-tu pas les sirènes ?
Aux alarmes mon cœur battant
(Auras grandissantes des halogènes)

Ondulations des couleurs enragés
Qui, jaillissantes de leurs artificielles foyers,
Font de nous des portaits grossiers.

Le métal froid de la cage motorisé,
Amère touché de gestes injustes et violents,
Un cerveau se fait grillé par un sèche-cheveux brûlant.

Je ne suis plus qu'une vague étendue floue
Quand mon crâne est pressée contre la machine indolente
Gros chat qui ronronne sa fumée.

Les ombres se confondent au brouillard inquiétant,
Aucun visage, aucune vision rendu,
Un espace noir écrasé.

Rêves Californiens (poèmes/histoires courtes) Where stories live. Discover now