𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟜Lorsque le soleil se leva, elle se frotta les yeux et laissa sa main courir le long du torse de Ken, qui ronronnait presque sous les caresses de ses doigts.
La jeune femme savourait ses moments qu'elle affectionnait tant, les rayons de soleil qui se déposaient sur sa peau, en chauffant légèrement son corps, l'odeur de Ken, et sa présence.
Calypso se leva et se dirigea vers la fenêtre, c'était un jour parfait : pas un nuage à l'horizon, les voisins silencieux et la chaleur exaltante du soleil.
Elle était radieuse.
Soudain, elle vit qu'une caisse remplie de boules de poils était abandonnée au milieu d'un trottoir.
- eh, Nek, t'as vu ça ? Lança t-elle.
- Hm ? Nan quoi ? Demanda t-il la voix ensommeillée.
Elle tourna sa tête vers lui :
- Bah au milieu du-
Calypso s'arrêta au beau milieu de sa phrase, elle sentit la boule d'angoisse se reformer dans sa gorge, et ses jambes flageoler sous son poids.
- Tu t'fous vraiment d'ma gueule toi enfait ! Souffla t-elle, cassant le silence apaisant qui régnait dans l'appartement.
- Hein ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda t-il relevant sa tête vers elle, les sourcils plissés.
- Tu me trompes ? Demanda t-elle d'une voix brisée. Soudainement, elle eut un hoquet, ses yeux se chargèrent de larmes.
Son coeur s'accéléra.
La réponse était oui.
Mais comment le savait-elle ?
Comment l'avait-elle deviné ?
Liv' lui avait tout raconté ?
Ou alors il s'était trahi ?
Non, il fallait qu'il se concentre, il devait répondre vite avant que sa réponse ne devienne suspecte.
Plus le silence de Nekfeu s'allongeait, plus ses yeux se chargeaient de larmes. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait posé la question, évidemment qu'il ne lui avait pas été fidèle.
Soit il jouait la carte de l'honnêteté et elle le détesterait, soit il bluffait, il ne pouvait savoir si elle avait des preuves, ou même si elle était convaincue qu'elle le trompait.
Oui, il allait faire ça.
- non
- Et tu te fous de ma gueule en plus ? T'as des griffures dans le dos, et je sais très bien que c'est pas moi qui les aies faites. C'est la pute qui te sers de meilleure amie, enfait non, la seule pute de l'histoire c'est toi ! Cracha t-elle.
Vous m'faites rire là, avec vos grands « t'es la femme de ma vie, nia nia tout le monde a besoin de toi dans sa vie. » visiblement vous perdez vos grandes promesses dès qu'une schnek se pointe !
Elle approcha son visage du siens, et attrapa son visage entre ses mains, avec un air de dégout.
- Tu sais quoi Ken ? J'ai jamais pensé que tu me serais éternellement fidèle, mais j'espérais que t'aurais au moins assez de respect et d'estime pour moi pour être honnête. Mais nan t'es un putain d'égoïste, tu sais quoi ? Tu passes ton temps à te plaindre que les gens qui t'entourent sont toxiques, et qu'ils te rendent malheureux. Mais sache que le seul responsable de ta tristesse et de tes échecs, c'est toi. Tu fais fuir les gens bien. Et t'sais quoi ? Tu le mérites.
Des larmes roulèrent sur ses joues, elle s'habilla en vitesse, attrapa son manteau et ses chaussures et quitta l'appartement.
La jeune femme courut vers la caisse, c'était des chatons, il y en avait cinq; trois d'entre-eux étaient morts de faim ou de froid, et il en restait deux, qui grelottaient et poussaient des miaulements déchirants.
Elle les prit dans ses bras et les fourra dans ses poches.
La jeune femme se rendit chez Mo', les yeux mouillés et le coeur en miette.
Lorsqu'il lui ouvrit il n'eut pas besoin de demander quoi que ce soit, il se contenta de la laisser entrer et de lui offrir un café.
Décidément, le café était bien la boisson des amours, même brisés.
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Καλυψώ
Fanfiction« - T'es une meuf exceptionnelle, t'as pas le droit de pas être heureuse. J't'avais prévenue, So'. - Comment ça j'ai pas le droit de pas être heureuse ?! - T'es exceptionnelle, t'es merveilleuse, tu t'es jamais demandé pourquoi tout les rappeurs av...