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Point de vue de Malika

J'étais encore en pleurs pendant que je roulais vers chez moi, en plus pour tout arranger il y avait un putain d'accident sur l'A86, j'ai mis au moins 45 minutes de plus à arriver chez moi, à ce stade j'étais éreintée, je voulais dormir un mois tellement j'étais mal, mais quand je suis arrivée en bas de mon immeuble, avant même de pouvoir aller me garer dans le parking sous -terrain j'ai eu une super bonne surprise qui m'a remis dans de meilleures conditions, j'ai vu Mehdi, il était là à faire les cents pas devant l'immeuble comme si je ne lui avait pas donné une clé, j'espère que mes voisins ne l'ont pas vus, ces cons seraient capables d'appeler la police s'ils voient un rebeu baraqué, qui fait 2 mètres et qui est en survet  rôder devant l'immeuble, j'étais tellement moins triste quand je l'ai vu que je voulais le serrer dans mes bras tout de suite alors je me suis dit nique le parking et je me suis garée là où il avait de la place avant de descendre de voiture et de me diriger vers lui.

-"Qu'est ce que tu fais à tourner en rond comme ça ici toi ? Ils vont te prendre pour un cambrioleur." Dis je en arrivant à son niveau et en tendant les bras vers lui.

Je m'attendais à un simple câlin vite fait comme d'habitude mais Mehdi m'a attrapée dans ses bras et m'a serrée tout contre lui super fort, me faisant décoller du sol avant de me reposer par terre et d'attraper mon visage.

Mehdi : "Dieu soit loué!"

-"Mais t'es grave chelou toi ce so..."

Je n'ai pas eu le temps de finir que ses lèvres étaient pressées contre les miennes. C'était un smack rapide mais hyper appuyé après lequel il s'est reculé tout en gardant mon visage dans les mains.

Mehdi : "Tu m'as fait peur Malika! Combien de millions de fois je vais te dire de regarder ton putain de téléphone!!!"

-"Je l'ai oub..."

Mehdi me coupe en me faisant encore un bisou et encore un autre et encore... ça me surprenais de ouf, ce n'est vraiment pas son genre à Mehdi, c'est pas dans ses habitudes mais je ne dis rien parce que franchement j'avais besoin de toute cette affection à ce moment là, et puis honnêtement ça m'aurait gênée ailleurs dans Paris qu'il fasse ça, parce que je n'aime pas les signes d'affection en public mais là ça ne me dérange pas du tout, j'habite dans le 14ème arrondissement, dans une sorte d'impasse à la parisienne c'est tout calme, c'est un petit village, il y a une ambiance un peu bobo et tout donc même si c'est Paris il y a personne pour nous surprendre à part les gens de mon quartier et bon c'est pas la fin du monde, donc même si je ne comprenais rien à ce comportement étonnant de la part de Mehdi je ne me suis pas posé plus de question et j'ai commencé à lui retourner ses baisers jusqu'à ce que j'entende un bruit sourd qui m'a fait sursauter et que je ressente un impact quasiment au niveau de mon épaule gauche, impact qui semblait venir de derrière le dos de Mehdi qui se trouvait alors face à moi, nous étions poitrine contre poitrine et j'ai subitement ressenti comme un gros coup dans l'épaule comme si quelqu'un avait tapé très très très fort derrière le dos de Mehdi au point que ça transperce son dos, sa poitrine et que ça vienne me frapper à mon tour mais tout doucement.

-"Putain c'était quoi ça ?"

Au moment où les paroles sont sorties de ma bouche j'ai senti le corps de Mehdi s'affaisser un peu sur le mien et le temps que je lève la tête il était complètement avachi sur moi. C'est comme si on lui avait mis un coup dans le dos et que ça l'avais projeté en avant sur moi au point que je sente l'impact. Ça n'a duré qu'une fraction de seconde il s'est redressé tout de suite après mais derrière lui il y avait un type que je n'ai absolument pas vu arriver, cet homme tenait une barre en métal dans la main, certainement ce avec quoi il avait frappé Mehdi. D'ailleurs une fois Mehdi face à lui il lui assène un nouveau coup de barre en métal. Moi je lâche un cri qui me surprends moi-même, je ne comprends absolument rien à ce qu'il se passe. Heureusement Mehdi est plus réactif que moi, le coup ne l'a pas déstabilisé il a chargé sur l' homme et là ils ont commencé à se battre, au bout de quelques instants Mehdi a désarmé le bonhomme et le maîtrise au sol. Moi j'étais toujours debout figée au même endroit, je voulais appeler la police mais j'ai pas de téléphone et puis de toute façon je viens de penser que la police n'est peut -être pas une bonne solution si cette personne est un partenaire d'affaires de Mehdi. Bref, de toute façon, Mehdi l'a plaqué au sol et le mec ne bouge plus que pour essayer de se défaire de son emprise en criant « lâches-Moi petit batard » je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe mais bon je suis quand même rassurée de voir que Mehdi gère la situation.

Le monde est à nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant