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- Passez une bonne soirée Laetitia !

- Toi aussi Keira.

J'allais pour sortir quand ma patronne me rappela à l'ordre.

- Keira ! »

Je me retournais.

- N'oublie pas que tu reçois ta paie samedi., me dit-elle avec un clin d'œil.

Je la remerciais et lui tournais le dos une nouvelle fois pour sortir de la boutique. Une fois dans ma voiture, j'appelais Oli. Le pauvre m'avait envoyé des messages toute la journée et je n'avais pas répondu.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

- Allô ?

- Bonsoir Ordonez.

- Enfin, j'ai des nouvelles de toi.

- Excuse moi de travailler.

- Eh, moi aussi j'ai travaillé aujourd'hui !

- Et qu'est ce que t'as fait de beau ?

- J'ai posté de la promo sur les réseaux.

J'explosais de rire et il me suivit.

- T'es bête.

- Je sais. T'es chez toi ?

- Je rentre là. Tu passes ?

- Je décolles !

Je pris la route et me garais quelques instants plus tard devant mon immeuble.

Alors que j'allais pour ouvrir la porte principale, des mains sur mes hanches me firent sursauter. Je découvris Oli, sourire en coin.

- Tu m'as fait peur !, dis-je en le tapant sur le torse.

- Bonsoir jolie demoiselle.

Nous entrâmes dans l'immeuble pour éviter de nous montrer au grand public et il m'embrassa, d'abord doucement, puis de plus en plus langoureusement.

Sentant la chaleur monter, je poussais un peu Oli pour qu'on puisse reprendre notre souffle.

- Tu sais qu'on est encore dans le hall de l'immeuble là ?

- Et toi ? Tu sais que tu m'as horriblement manquée durant ces deux jours ?

Je souriais et lui prit la main pour l'emmener à mon étage. Dans les escaliers, Olivio ne pouvait pas s'empêcher de me chatouiller ou même de tenter de me faire des bisous.

C'est une fois arrivés dans mon appartement que l'action prit place.

A peine avais-je refermé la porte d'entrée que ma veste était déjà par terre ainsi que la sienne. Les lèvres de mon copain trouvèrent les miennes et mes mains se perdirent sur son crâne. Nous nous dirigeâmes vers la chambre.

- Aie !, entendis-je Oli après avoir entendu un gros BOUM.

Je rigolais en ouvrant les yeux, Oli se frottait le derrière du crâne et je compris qu'il s'était cogné dans le mur.

- Tu fais jamais attention ?

- Je dois te rappeler que c'est toi qui me pousses depuis tout à l'heure ?

Je le fis taire en l'embrassant et la seconde d'après, je fus propulsée sur le lit. Olivio se tenant au dessus de moi, il enleva ses affaires
jusqu'à n'être plus qu'en caleçon et commença à enlever les miennes doucement. Trop doucement à mon goût même.

- Olivio, si tu ne vas pas plus vite je te massacre.

Il me regarda avec un sourire en coin et continua de faire comme si je n'avais rien dit.

Papier à musique - Keira X OliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant