2. Là où ça fait mal à ma vie..

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OMAR

Moi: T'as dit quoi là ?! * ton très menaçant*

J'me suis carrément lever de mon canapé. Ma chiche elle allait tomber. Mais j'en avais rien à foutre. Pourquoi elle me parle de ça ?

Assetou: Omar commence pas à t'énerver je v...

Je l'ai couper direct.

Moi : JE MENERVE PAS ?! JE TAI DIT QUOI?! ARRÊTE PUTAIN. ARRÊTEZ TOUS DE ME PARLER DE ÇA.

Assetou: Mais c'est pour ton bien Omar! Arrête un peu de tout prendre en mal quand on te parle!

Moi: MAIS J'EN AI RIEN À FOUTRE ! JE MEN BATS LES C*UILLES QUE ÇA SOIT POUR MON BIEN! PARLEZ PAS DE LUI AVEC MOI ET C'EST TOUT.

Assetou: Omar calme toi tu va faire une crise!! T'as pas tes médicaments

Moi: FERME LÀ.

J'ai raccroché. J'étais en train de pété un plomb. J'ai balancer mon téléphone. Il s'était éclaté au sol. Ça doit être le 3ème ou 4ème que je casse en à peine deux mois. Et tout ça, sous l'effet de la colère. Ça me rend ouf. Cette putain de maladie elle me rend barge. Parlez de tout ça m'énerve encore plus.

Je contrôle pas cette colère qui as en moi. Je peux te sourire et d'un coup vouloir t'étrangler. Heureusement j'arrive à me contrôler et je le fait pas. Je vais juste changer d'humeur.

Voilà. Vous savez un truc sur moi. J'aime pas parler de moi. D'ailleurs depuis je parle, à part mon prénom et mon âge vous savez pas grand chose sur moi. Et je pense, honnêtement que c'est mieux comme ça.

Les seules personnes qui me connaissent parfaitement sont ma mère et Assetou. Elles savent tout de moi. Même mes secrets les plus sombres.

J'ai réussis à me calmer au bout de 15 minutes. J'ai été obligé de prendre un putain de médicament encore une fois. Ça me fou le seum. J'ai la haine de le dire mais oui je suis malade. Cette maladie elle me rend mauvais.

J'suis repartie m'assoir, devant ma chicha. J'ai réussis à me détendre au bout de quelques minutes. L'écran de mon iPhone il était mort. Mais vas-y je pouvais l'utiliser en vite fait. C'est dans les moments comme ça que j'ai la haine contre moi même. Un téléphone que je viens à peine d'acheter, j'lai déjà éclaté au sol.

Mes nerfs ils étaient toujours aussi tendus et j'avais une boule au ventre. J'sais pas pourquoi. Me parlez de lui, faut pas. J'aime pas, je supporte pas. C'est trop de choses, trop de mauvais souvenirs.

J'ai essayé de suivre ma série mais j'arrivais pas. J'suis donc aller rouler, j'ai fumé et je me suis endormis. Sans ça, je crois que je serais déjà mort.

Le lendemain, j'ai rien fait de spécial. J'suis juste aller changer mon téléphone. J'étais dans le gaze. J'avais mal à la tête de ouf. Et j'en suis sûr que c'est cette maladie de merde qui me casse encore les couilles.

Si vous me voyez, vous pourriez jamais devinez que je suis malade ou quoi qu'est ce. Grand gaillard d'1m95, ni trop clair, ni trop foncé, caramel lol. Teinturé en blond, petite beubard et toujours souriant. Pourtant, vous avez un grand malade face à vous. Mais bref.

Hamza voulait passer à la maison. C'était carré, j'allais passé une bonne soirée c'est sur. Toujours avec de nouvelles histories ce mec. Mon vrai cousin de sang. Et c'est mon bras droit, raison pour laquelle on as ouvert le restau ensemble. Il joue beaucoup le rôle du grand frère avec moi, pourtant on as le même âge. Contrairement à moi, il est marié. Pas encore de gosses mais il est bien.

Avant, c'était un fou dans sa tête mais depuis qu'il as rencontré sa femme, il as changé de ouf. L'amour sa rend bien. Mais je ne peux pas aimer, j'en suis vraiment et sérieusement incapable. Et personne ne peux vivre avec un type comme moi. Bref.

Si à chaque jour suffit sa peine, j'crois que j'ai pas fini de souffrir.- OMARWhere stories live. Discover now