7. J'suis fait d'Or noir comme le pétrole

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OMAR

C'était Mahiya, la femme de Mory. J'étais choqué. Elle avait le visage grave gonflé, on dirais elle venait de se réveiller. Elle m'as lâcher un petit sourire mais déjà j'savais qu'elle était gêné, ça se voyait. Elle s'est avancé jusqu'à moi.

J'me suis lever pour lui serrer la main, elle était grave bizarre wAllah. J'sais pas, elle avait l'air trop gêner.

Mahiya : Salam Omar, ça va ?

Moi: Salam, ouais et toi ?

Mahiya : Oui.

Je l'as regardait, ça se voyait elle mentait. Et elle était vraiment trop gêné. Elle avait des lunettes de soleil, mdr j'ai pas capté pourquoi.

Moi: Tu fait quoi ici ?

Mahiya : Je me sentais pas bien comme je t'ai dit ce matin

Moi : Jusqu'à venir à l'hôpital ? Ah ouais.

Mahiya : Hmm.. Et toi tu fait quoi ici ? Si c'est pas indiscret bien sûr.

Je l'ai regardé bizarrement. Mdr j'ai pas trop aimer la question mais j'avoue que j'suis culotte. Moi même je lui est demandé la même chose.

Moi: Rien je devais passé prendre un truc pour mon cousin.

Mahiya : Ah ok ok! Bah je vais te laisser j'suis un peu pressé

Moi: Mdr vas-y.

Mahiya : A demain inchaAllah pour le rendez vous

Moi: Oui inchaAllah.

Elle as sourit et elle est partie. Elle avait l'air paniqué et gênée à la fois. Franchement j'sais pas, j'ai pas trop compris mais en vrai je m'en fou un peu.

Quelques minutes plus tard, le salop de médecin est arrivé, il m'a pris dans son bureau pour me faire le compte rendu des examens.

Médecin: Monsieur Diaby, les résultats ne sont pas bon du tout. Va falloir que vous preniez au sérieux votre traitement. Vous savez très bien que votre santé est fragile. Votre tension n'est pas bonne du tout. Pourquoi vous n'êtes pas venu il y a un mois ?

Moi: J'avais oublié.

Médecin: On vous as appelée, laisser des messages Monsieur. Vous n'êtes pas un enfant, vous savez très bien la dangerosité de votre maladie vis à vis de votre santé. Et surtout vis à vis de votre entourage...

Moi: Je sais.

Médecin : Franchement vous abusez. Vous connaissez les conséquences de cette maladie. Vous l'avez vécus monsieur.

Je l'ai regardé. Dans ma tête ça a fusé. Je savais il faisait allusion à quoi et je déteste qu'on me parle de ça. On est pas amis, ni proches. J'ai fermé mon visage direct. Il était en train de m'énerver.

Moi: Et alors ?! Pourquoi vous me parlez de ça ?

Médecin : Arrêtez de vous énerver, ce n'est pas bon pour vous. Je vais vous donner votre nouveau traitement à suivre à la lettre.

Moi: Non non non. Votre traitement je le prend pas. Vous êtes malades vous ! Ma vie privée elle vous regarde pas.

Médecin: Monsieur Diaby du calme. S'il vous plaît, c'est pour votre santé que je dit cela. Je veux vous sortir de la, cette maladie gâche votre quotidien, en voici la preuve.

Il me sort des documents, j'sais pas quoi j'ai même pas regarder. J'avais le seum.

Moi: J'en ai rien à foutre, c'est clair ? Me cassez pas la tête avec votre putain de maladie c'est bon? J'ai rien. J'suis pas normal certes mais j'suis pas malade donc arrêtez de me rendre fou avec vos traitements.

Si à chaque jour suffit sa peine, j'crois que j'ai pas fini de souffrir.- OMAROù les histoires vivent. Découvrez maintenant