32- Rester dans la rue, tu sais ça m'as usé..

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OMAR

Brahim. J'étais choqué. WAllah j'étais comme un dingue. Brahim wesh.. J'ai laissé sonné. J'ai pas ouvert. Putain mais comment il sait que j'habite ici? Personne connaît mon adresse. Sauf ma miff. Et je sais que c'est pas quelqu'un de ma miff parce que lui... Eh vas-y. C'est encore quelque chose qui touche à ma vie et c'est trop privé. Je vous dirais tout. Mais chaque chose en son temps.

J'avais pas peur. Mais j'avais pas envie. Pas envie de lui couma.

J'ai coupé l'interphone. Encore une fois, ce n'est pas de la peur. Je veux juste pas qu'on me casse les c****, je ne veux pas m'énerver wAllah.

J'suis aller me rassoir, mais j'étais ailleurs putain. Mon visage il était crispé. Hamza il me regardait trop bizarrement.

Hamza : C'est qui?

J'ai pas répondu.

Hamza : Hé ho!!! J'te parle

Je l'ai regardé, j'ai soupiré fooooooort.

Moi: Brahim frère.

Hamza il as fait une tête de choqué. Bah y'a de quoi être choqué mdr.

Hamza : Dit wAllah?? Mais attend attend.. Il était pas au bled lui?

Moi: Si frère. Il as fait sa vie là-bas. Moi je comprend pas comment il as atterri ici. Quand j'suis aller au bled j'ai réussi a pas le voir et crari c'est en France il arrive à me croiser ? Wesh nan.

Hamza : Omar... Faut tu t....

Je l'ai coupé direct.

Moi: Commence pas. Parle pas de ça. On continue la soirée et laisse je vais m'occuper de ce balaou * problème* après.

Il as haussé les épaules, en mode 🤷🏾‍♂️.

Hamza : Comme tu veux frérot hyn

Moi: Ouais c'est mieux comme ça.

J'étais dégoûté sa mère. Ça m'as fait un truc trop chelou de le revoir après toute ces années. J'étais même pas énervé. Mais j'étais mal putain. Vasy j'ai pris sur moi, j'ai pas voulu niqué la soirée encore plus qu'elle l'était mais franchement j'crois Hamza et moi on voulait qu'une chose, dormir.

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Deux jours après.

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Depuis que Brahim il est venu sonner chez moi je vous jure je cogite trop. J'suis dans mes pensées truc de ouf. Je calcule personne. Même le taff j'y vais pas. Ça me fait remonter trop de mauvaises choses et j'ai pas envie qu'elles ressortent. C'est pas le moment.

Hamza c'était chaud aussi de son côté. Mariam elle veut rien savoir même parler avec lui elle ne veut pas. J'ai dit à Hamza que j'allais essayer de lui parler. On s'entend bien elle et moi. Je garantie pas qu'elle va vouloir me parler et encore moins m'écouter mais je vais tenter.

Mariam l'autre, la pote à Assetou elle aussi depuis deux jours elle essaye de m'appeler, de m'envoyer des messages mais je calcule pas. J'ai pas envie de parlé. Je l'as fuit pas hyn, je l'aime bien. Mais vasy. C'est pas le moment.

Je cogitait trop. Vraiment trop. Je répond que à Hamza, ma mère, mes p'tits et Assetou. Le reste ? Poubelle. Si c'est pour me prendre la tête j'ai pas le temps.

Justement, Assetou était en train de m'appeler. J'ai répondu.

Moi: Ouais?

Assetou: Salam Aleykoum déjà et pas ouais !

Si à chaque jour suffit sa peine, j'crois que j'ai pas fini de souffrir.- OMARWhere stories live. Discover now