「004: FOURBERIE」

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FORÊT DE CENDRES,
des ténèbres qui frissonnent de désir fébrile.
Aspiration à la délivrance,
Comme les vents impitoyables hurle dans le vide.
Ascendant vers l'Empyrée
qui s'anéanti en enfers.

Un Royaume sans Roi —
Qui cache les secrets du Chthonien.
Les arbres dénudés cherchent sans cesse;
Lui qui ressuscite
leurs feuilles éphémères;
Eux qui leurs échappent.
La perpétuité de leur condamnation
pèse lourdement sur les âmes cabossés;
Ceux qui, dans leur naïveté, prennent avec foi la main du faucheur.
Ceux qui, dans leurs esprits ingénus, laissent la sûreté des arbres cachés
Pour les mots vides qui tombent des lèvres cariées.

Coincé, ils se retrouvent,
Et au sein des victimes et leurs craintes, le coupable.
Sous le nom de Méphistophélès,
Prince de la noirceur, de l'angoisse torride.
Troquant des âmes en échange de sa vie;
Lui qui observe avec une envie acharnée,
les anges qui flottent sur l'ensoleillement tranquille.

Eux qui prospèrent;
Eux qui savourent lascivement l'élixir de la vie éternelle,
Tandis qu'il s'écrase sous le poids de ses propres chagrins.
Détenu aux enfers, il règne à jamais.

Sa forêt de cendres, dans laquelle se cachent les ténèbres;
Eux qui volent la vie des anges.
Eux qui dévorent les âmes des parangons de vertu.
Eux qui égouttent la couleur des feuilles friables.
Prosternés devant Lui,
le prince de son propre royaume;
Là-où tout ce qui est à peine mort est à peine vivant.

SÉRAPHIQUE

ET

AINSI

SI

SORDIDE

A BARD'S OBSERVANCESWhere stories live. Discover now