When it all resurface tome 2 (TERMINÉ)

Chapitre 9

          Je termine de préparer mon sac un peu perplexe. Et si elle disait non ? Je chasse cette idée de mon esprit et lui envoie un message. Je dois trouver un prétexte pour avoir son adresse.

Tu as oublié une culotte chez moi hier matin. Je peux passer te la ramener ?

Je n'ai jamais été aussi pitoyable dans l'un de mes textos. Même moi je trouve ça ridicule. Elle répond presque instantanément.

2409 33rd St NW. C'est près de Volta Park.

Je suis chanceux qu'elle me l'ait donné. Je remarque toutefois qu'elle habite vraiment non loin de chez moi. Ce n'est à même pas cinq minutes. Je boucle les sacs et prends ma voiture pour aller la chercher. Au moment où je me gare devant son appartement, je suis un peu stressé. Et si elle disait non ? Ce n'est pas envisageable. Je sais qu'elle va adorer. Je ferme la voiture et me précipite vers sa porte. Je souffle un bon coup. Je suis si stressé que ça donne l'impression que je suis en train de la reconquérir. Mais c'est ce que tu fais mon grand me dicte ma conscience. Je toque et quelques instants plus tard, elle m'ouvre avec un sourire.

—James.

Elle me laisse passer.

—Tu as ma culotte ? demande t-elle.

Je jurerai qu'elle sache que je mens.

—Ne fais pas l'innocente. Tu sais très bien que tu n'as rien oublié.

Elle lève un sourcil.

—Touché.

—Alors pourquoi m'as-tu dis oui ?

Elle s'approche et passes ses bras autour de mon cou.

—Peut-être parce que j'avais envie que tu me fasses jouir.

Je me mords la langue. Emylia...

—Je compte bien te faire jouir mais pas dans l'immédiat.

Elle fronce les sourcils.

—Comment ça ?

Elle passe sa main entre nous pour me toucher à travers mon pantalon. Je ne céderai pas. Nous avons de la route à faire et si je veux pouvoir la faire crier ce soir avant d'aller nous coucher, nous devons partir tout de suite.

—Je t'amène en week-end.

Elle me regarde en fronçant les sourcils ne saisissant pas.

—Vas préparer un sac princesse, nous allons aux Hamptons.

Ses yeux s'illuminent.

—Les Hamptons ?

Je fais oui de la tête.

—Mais je dois bosser demain...

—Toi comme moi savons que ce n'est pas urgent. Pars sur un coup de tête avec moi. Je te ferai hurler de plaisir où nous dormirons c'est promis.

—Où ça ?

Je souris.

—Je te laisse la surprise.

Elle réfléchit un instant avec cet air que j'adore chez elle. Elle pèse tout le temps le pour et le contre avant chaque décision c'est impressionnant. Elle m'embrasse d'un seul coup.

—Donne-moi dix minutes.

Elle ne sait pas à quel point elle me rend heureux là.

Finalement, les dix petites minutes se sont transformées en une vingtaine de bonnes minutes. Ce n'est pas grave. Je l'aime quand même. Pendant la moitié du trajet, Emylia n'a cessé de me torturer de ses mains baladeuses. Elle ne sait pas les représailles qui l'attendent. Là, elle est recroquevillée coté passager en train de dormir. Elle est tellement belle comme ça. Je ne peux m'empêcher de la prendre en photo bien que je conduise. Je sais, c'est mal. Nous arrivons environ trois heures après être partie de chez elle. Je me gare devant notre petit chalet pour ces deux prochains jours et suis heureux rien qu'en imaginant la joie qu'elle va ressentir. Je la réveille doucement.