CHAP. VINGT-DEUX

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Lundi 13 mai 2019, 1h34



MARÍA :





Encore sur mon petit nuage, Polak roule de façon assez tranquille pour me ramener à l'hôtel et comme promis,  il  me montre la Tour Eiffel !!
Je suis tellement émerveillée par la beauté de cette grande dame que je ne l'écoute même pas me faire des réflexions comme quoi on dirait une touriste japonaise quand j'essaye de la prendre en photo depuis la vitre de la voiture, que lui il l'a voit tous les jours ...


María : Oui mais t'as pas idée de ce que ça représente pour moi ! C'est trop magique de la voir ! Et de nuit en plus !

Mathieu : Ouais mais là tes photos de nuit elles vont être toutes pétées. Faut qu'tu la prennes de jour et dehors.

María : Oui j'vais faire ça mais j'espère que je vais pouvoir la revoir pendant mon séjour quoi.

Les yeux rivés sur la route, une seule main tenant le volant et l'autre bras accoudé à sa portière, je vois Mathieu songer puis finir par me demander :


Mathieu : C'est quand que tu rentres à Nantes déjà ?

María : Jeudi après-midi.

Mathieu : Humm, et ton truc d'hôtel il se finit quand ?

María : Mercredi à 17h. Pourquoi ?

Mathieu : Bah, attend ! Mercredi soir tu sors ou quoi ? Si tu repars que le jeudi aprèm tu peux sortir non ?

María : Humm, bah j'ai rien de prévu mais sûrement oui. Ça dépendra de mes collègues.

Mathieu : Pff, mais moi j'm'en fous de tes collègues.

María : Ah tu voulais dire nous voir nous deux ?

Mathieu : Bah... sauf si tu veux pas hein j'te force pas tu sais...


Je peux pas m'empêcher de sourire. J'avais même pas capté qu'il parlait de se revoir quand il m'a demandé quand je serais dispo.


María : Vas-y mais à fond ! T'es dispo mercredi soir ?

Mathieu : Pff, c'est moi qui décide quand je suis dispo ou pas, balance-t-il sans lâcher la route des yeux et sur un ton un poil arrogant...

María : Oh arrête de faire le mec comme ça là. je passe ma main dans ses cheveux et il dévie sa tête pour m'éviter en rigolant. Non mais plus sérieusement on se tient au courant !

Mathieu : Ouais en espérant que cette fois-ci tu sois tondu hein ?

María : Arrête putain je savais que j'aurais jamais du te dire ça...

Mathieu : Naaa mais tranquille meuf j'déconne, j't'ai dit moi j'm'en branle. Il pose sa main sur ma cuisse et la serre légèrement. Mais tu m'as laissé de ouf sur ma fin...

María : T'inquiètes moi aussi..

Il se mort la lèvre inférieure...

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