𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

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Notre famille est aisée, du côté de mon père depuis trois générations, ils font de la médecine sur plusieurs aspects et du côté de ma mère dans la finance comme un peu grand-père qui possède l'une des grandes banques au Philippine. La différence entre mon père et ma mère est la connaissance de l'argent et qu'elle nous apprit à nous débrouiller. Petits, on a perçu de l'argent à travers des cadeaux, mais quand on a su être autonome, on est rentré direct dans le monde du travail. On assume d'avoir des contacts, mais elle a quand même voulu qu'on aille chercher par nous-même. Grâce à elle, nous connaissons la valeur de l'argent, de ne pas en vouloir plus et d'être contente de ce qu'on possède.

— Je sais très bien, elle vient d'où cette grosse somme, dit Elias en regardant maman.

Notre mère boit une bonne gorgée de champagne et regarde autre part que le regard d'Elias, mais lance un regard intense à notre père.

— Il l'aurait su un moment, donné, dit papa.

— Maman ? dit-il en la regardant.

— Mon coeur, je sais que tu n'aurais pas accepté son argent. Alors j'ai utilisé mon chèque sur l'argent que ton père m'a donné.

— Je n'aurais jamais imaginé que tu me fasses maman, surtout toi, dit Elias avec un rire nerveux.

Je regarde Arizona qui est en face de lui, elle-même ne sait pas quoi dire et faire dans cette situation. Tia prend la main d'Elias, alors que je lui caresse les cheveux, qui sont vachement doux. Elle comprend très vite les choses, surtout quand notre père commence à s'énerver. Tout le monde parle entre eux, ils ne s'attendent pas à cette découverte.

— Oui, c'est son argent. Prends ça comme un cadeau qui est rare. Car un jour, il est possible qu'il soit capable de vouloir récupérer par tous les moyens cet argent ou ton restaurant, chuchotais-je à son oreille.

— J'aimerais bien entendre votre conversation, dit mon père.

— On n'a pas envie que tu y participes, merci de la proposition, papa, dis-je d'un ton ironique.

— Ne prends pas ce ton ironique avec moi, jeune fille, rétorque-t-il.

— Papa, en revanche ne t'en prend pas à Kyra, dit Elias.

Quand je me sens agressée, j'essaye de rester calme pour ne pas l'être en retour et ne blesser personne avec mes paroles. Je suis quelqu'un de franc et cash qui peut ne pas mâcher ses mots quand je ne me sens pas respectée.

— Si tu veux savoir, je dis à Elias qui ne devait pas se laisser marcher dessus par toi, car tu t'en prends toujours à lui par rapport aux autres.

— Il ne se fait pas marcher dessus, c'est du respect à avoir pour son père. Qui je crois qu'il ne connaît pas, car il n'a jamais su la fermer.

Il va toujours loin dans ses propos quand ça concerne Elias, comme si c'était un fils indigne. Il a tout pour lui avec des principes et valeurs que toute personne apprécie. Dans le groupe de conversation, famille, ces messages n'ont pas importance, mais en physique, c'est encore plus blessant d'entendre ça encore et toujours de la même personne.

Isaac me regarde soudainement avec des yeux orbités, pas content de le mettre dans la conversation. Tu ne participes jamais, ce n'est rien. Elias était prêt à prendre la parole quand maman tape des poings sur la table. Elle se lève en désignant papa pour venir avec elle, plus loin. On se sourire tous tellement, on est gêné de cette situation.

— Je ne défends pas notre père, mais il est vrai..., dit Owen coupé par Elias.

— Oh toi, tu peux la fermer.

ENDLESS LOVEWhere stories live. Discover now