La fille du Peredhel (Tome 3)

Chapitre 4: Drays

On arriva dans la salle de réception. Thorin nous invita à sa table en souriant:

- Elerya, Prince Legolas, venez donc vous asseoir près de moi.

Je lui répondis d'un sourire poli avant de prendre place à sur le fauteuil libre à côté de lui. Legolas se plaça à côté de moi. Des serviteurs se chargèrent rapidement d'apporter les plats. Et le repas se passa ainsi, dans la joie et la bonne humeur, bon j'exagère peut-être un peu mais au moins, aucun conflit ou même petite querelle de s'était déclenché durant le temps où les nains et les elfes s'étaient côtoyés.

Le lendemain, tôt le matin, je me rendis à la salle du trône où Thorin m'attendait, deux paquets à la main.

- Tiens, voilà ce que tu m'as demandée.

- Merci bien.

- Pardonne ma curiosité mais que vas-tu en faire?

- C'est une tradition chez les elfes de Haute lignée venant de l'Est de faire porter ce genre de bibelot à leur monture. Ceux qui n'en portent pas sont tout de même reçu par leur hôte mais avec moi d'honneur et de respect.

- Et?

- Et, on m'a toujours interdit d'en mettre, prétextant que je ne faisais pas réellement parti d'un grande famille. Mais malgré tout, c'est moi qu'on envoyait pour porter les informations. Alors que de base, tous les coursiers en portent, pour leur éviter d'être mal reçu et que leur message ne soit pas pris en compte.

- Je vois, votre organisation était vraiment complexe.

- Il suffit de s'y habituer, comme il faut s'habituer à tout le reste.

- Je suis bien d'accord. Quand partez-vous?

- En fin de matinée normalement, j'ai demandé au garde qui nous accompagne de venir quand le soleil arrivera à son zénith. Et pour ça je te payerais...

- Payer?! Non, tu ne me dois rien. Avec tout ce que tu as fait pour moi je peux bien t'offrir ça. rigola-t-il

Il insista longuement avant de repartir à ces occupations. Je retournai donc moi-même dans ma chambre où je retrouvai Legolas en train de s'habiller. Je m'approchai de lui par derrière et vint coller mes mains sur son dos. Il sursauta et se retourna brusquement.

- Tu m'as fait peur!

-J'avais remarqué. rigolai-je

Il sourit et m'embrassa doucement.

- Quand part-on?

- Bientôt, les gardes ne devraient plus tardé à nous rejoindre.

Il regarda ensuite les paquets que j'avais ramené et me demanda ce qu'ils contenaient. Je lui refis les petites explications que j'avais déjà fait à Thorin un peu plus tôt. Nous nous dirigeâmes ensuite vers la porte, fîmes nos au revoir avant de partir rejoindre les deux gens d'armes qui nous accompagnait. Sato, toujours accroché à son cheval râla un bon moment avant qu'un des gardes ne l'assomme sous l'ordre du Sinda. Il ne se réveilla qu'à la tombée de la nuit quand je lui plongeai la tête dans l'eau de la rivière.

- Mais t'es folle! cria-t-il après avoir repris son souffle.

- T'a cas pas passer ton temps à dormir.

- Vous m'avez assommer!

- T'avais cas fermer ta bouche comme on te l'avais demander pendant une heure.

- Je ne suis pas sous tes ordres!

- Mais t'es mon prisonnier alors si tu tiens à la vie, je te conseille dorénavant de te la fermer.