Chapitre 7: tentative d'assassinat

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Je rentrai donc ensuite dans la chambre où m'attendait Elerya. La jeune femme leva la tête à mon arriver et me fixa un moment. Je lui souris et l'invita à me rejoindre, lui tendant le bras qu'elle vint prendre. Mais je me figea en voyant sa tenue.

- Tu ne vas pas sortir comme ça?

- Je t'ai déjà dit que les coutumes d'ici ne sont pas les mêmes que les vôtres.

Elle portai juste un haut noir très cour, il lui arrivait juste en dessous de la poitrine et les seules parties qui n'était pas transparentes étaient celle qui cachait ses seins. Il avait des manches longue et des motifs floraux y était brodée. Pour accompagner ça, il y avait une longue jupe grise très foncée, fendue à deux endroit laissant apparaitre ses jambes. Elle lui arrivait juste au dessus des jambes. Elle avait aussi disposé un bijoux dorés sur sa cuisse droite. Elle était belle, même attirante, dans cette tenue mais je ne voulais pas qu'une autre personne puisse la voir habiller comme ça.

Sachant pertinemment que s'était peine perdu d'essayer de la faire se changer, je finis rapidement par baisser les armes et par me laisser mener vers la salle de réception

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Sachant pertinemment que s'était peine perdu d'essayer de la faire se changer, je finis rapidement par baisser les armes et par me laisser mener vers la salle de réception. Quand nous y fûmes, je fus extrêmement étonné par le nombre de convives invités. Sans aucune hésitation Elerya se plaça sur une chaise à côté de Lanor. Je m'assis à côté d'elle. Aucun mot ne fut échangé jusqu'à l'arrivée des deux souverains. Tout le monde se leva à leur entrée, ne sachant pas quoi faire, je les imitai mais Elerya me pris le bras et me rassit sur ma chaise.

- Les invités ne se lèvent pas. me murmura-t-elle

- Pourquoi?

- Ça permet au roi de savoir qui il accueille.

- Il est censé le savoir, non?

- Pas forcement. Toutes les personnes de la cour peuvent inviter des personnes. Et le roi ne le sait pas forcément qui il y a mais il est dans son devoir de les accueillir, de les loger et de les nourrir.

- Hé ben! C'est effectivement une organisation assez complexe.

- Imite moi. me souffla-t-elle à l'oreille

La foule présente se rassit tandis que les souverains s'approchaient de nous. Elerya se leva en tirant sur ma manche pour me faire faire de même. Je me redressai donc, ma compagne s'inclina et je fis de même.

- Elerya! s'exclama le roi. Vous ne pouvez pas un peu oublier le protocole et venir vers moi.

Elle se redressa et fit le tour de la table pour le rejoindre. Moi, je restai figé sans savoir quoi faire. Le souverain la serra dans ses bras sous le regard étonné de la populace et sous le mien.

- Plus de cent longues années sans nouvelle!! Mais où diable étais-tu passée?

- J'avais quitté ces terres pour rejoindre les miens.

- Les as-tu trouvés?

- Bien-sûr Monseigneur.

- Le Seigneur Drays nous avait dit que tu étais morte, tué par des Orcs!

- La preuve que non!

La reine se tourna ensuite vers moi.

- Et vous, qui êtes vous?

- Je me nomme Legolas Vertefeuille, fils du Seigneur Trandhuil de Mirkwood. Je suis le mari d'Elerya.

Elle me regarda d'un air dubitatif avant de se détourner de moi. La jeune elfe retourna ensuite s'asseoir à côté de moi. Elle attendit que les deux souverains se soient installés sur leur fauteuil, situé hors de la portée de sa voix, pour m'expliquer:

- La reine ne me porte pas dans son cœur. Dans leur coutume, son fils devrait être marié depuis des centaines d'années mais il a toujours refusé de le faire.

- Pourquoi? demandai-je intrigué.

- Pour moi, il refusait catégoriquement que je me marie avec Sato et comptai m'épouser si ça devait arriver.

Le reste repas se déroula en silence. Puis vint le temps de chanson et des récits, j'écoutai attentivement les histoires de ce peuple, voulant connaitre leur légende.

PDV Elerya:

Legolas semblai concentré sur le conteur quand Lanor vint me murmurer à l'oreille qu'il allait se coucher et qu'on parlerai de la raison de ma venue demain. J'hochai la tête mais le suivit du coin de l'œil. Un des gardes s'approcha de lui. Je ne sais pas pourquoi mais soudain tous mes sens se mirent en alerte et je me levai brusquement. Le Sinda sursauta à mes côtés et me regarda bizarrement. Quelque chose dans ce garde n'allait pas. Il avait quelque chose de familier et de repoussant à la fois. Je vis les deux hommes quitter la salle et, sans hésiter, je les suivis. Le blond m'emboita le pas sans poser de question. Mais à peine eus-je atteint la porte par laquelle ils s'étaient éclipser que des cris résonnèrent plus loin dans le corridor. Je me précipitai en courant vers la provenance du son. Le stress monta d'un cran, la voix était celle du prince. J'arrivai enfin et me figeai une seconde, surprise et choquée par la scène, les yeux écarquillés. Le garde que je trouvais bizarre avait poignardé Lanor. Ce dernier était tombé au sol, le regard fixé sur le couteau planté dans son ventre.

Quand le soldat nous vit arriver, il s'enfuit en courant.

- Legolas, rattrape le! lui hurlai-je.

L'elfe se précipitai donc vers le fuyard tandis que je m'agenouillai à côté de la victime. Je posai ma main sur le poignard et souffla doucement. Sûrement  attiré par tout ce remue ménage, le roi et la reine me rejoignirent dans le couloir. Cette dernière, me voyant tenir l'arme qui avait blessé son fils se précipita vers moi en hurlant:

- Traîtresse! Assassin! Je savais que tu n'étais pas digne de confiance! Jamais Lanor n'aurait dû te rencontrer! Pourquoi l'as-tu tuée?!?!

Elle me poussa violemment avant de me mettre un énorme coup dans le ventre. La douleur fut immédiatement insupportable et je me tordis de douleur un moment avant de me calmer. Même si mon ventre me faisait toujours souffrir, je me redressai et me replaçai vers le prince dont le cœur commençait à ralentir. La reine allait recommencer mais le roi la retint par le bras:

- Non, Aryle! Laisses la!

Une main posée sur le ventre de blessé pour éviter qu'une hémorragie ne survienne quand je retirerai le couteau. La magie qui s'échappait de ma main provoquai une douce chaleur qui se répandit dans mon cœur et dans celui de Lanor. Brusquement, je retirai la lame, faisant sursauter les deux souverains. Mais aucune goutte de sang ne se déverse. Peu à peu, les bords des blessures se recollèrent et le sang qui avait déjà coulé avant mon arrivé sembla retourner automatiquement dans son corps. Mon travail terminé, je m'assis lourdement sur mes genoux en regardant la poitrine du Prince se lever puis se baisser faiblement. Je le fixai ainsi jusqu'à ce que Legolas arrive en trainant le traitre par le col. Je relevai la tête vers lui en souriant de manière sadique.


La fille du Peredhel (Tome 3)Where stories live. Discover now