Chapitre 13: accouchement

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Voici le dernier chapitre qui clôturera toute le saga de la Fille du Peredhel. Bonne lecture à vous petits elfes des bois.

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- Qu'avez vous fait?

- Rien de particulier nous avons parler mais c'est tout.

Quand il commençait comme ça, je savais pertinemment que je n'aurais pas plus d'information. Je vins donc m'asseoir à côté de lui en soupirant. Il passa ses mains sur mon cou pour décrocher mon collier.

- Tu n'en auras plus besoin maintenant.

Je souris puis posai ma tête sur ces genoux tandis qu'il posait le pendentif un peu plus loin tandis que mon ventre reprenait ces rondeurs de grossesse.

Ellipse le lendemain matin:

PDV Legolas:

- Non, Elerya, c'est impossible..... Ne me quitte pas à nouveau. murmurai-je les larmes coulant sur mes joues, incontrôlables. Avant de s'écraser sur la dépouille encore chaude de ma femme.

Retour quelques heures auparavant:

On avait discuté un long moment jusqu'à ce que la fatigue la prenne totalement.

- Va te coucher. lui avais-je murmurer. On reparlera demain matin.

Elle m'avait souris et s'était doucement redresser avant d'aller enfiler une longue et large robe blanche bien plus confortable pour dormir que n'importe quelle autre tenue. Mais alors qu'elle essayait de refermer les boutons  dans son dos, elle poussa un cri de douleur avant de rabattre ses bras devant pour tenir son ventre.

- Ça va ? m'inquiétai-je.

- Oui, ne t'inquiète pas...

Mais, à peine avait-elle finis sa phrase qu'elle poussa un deuxième cri et tomba à genou. Je me redressai brusquement et l'aidai à se remettre debout pour ensuite la coucher sur le lit.

- Je vais chercher un soignant.

- Non, je te dis il y a rien.

- Vaut mieux en être sûr.

Je ne lui laissa pas le temps de discuter et partit en courant vers l'infirmerie.

- Un médecin! criai-je en arrivant. Il me faut un médecin!

Un elfe s'approcha de moi d'un pas rapide.

- Que se passe-t-il Monseigneur? me demanda-t-il

Je ne pris même pas le temps de lui répondre et me précipitai de nouveau vers les appartements d'Elerya, vérifiant malgré tout qu'il me suivait. Une fois arrivée, on se précipita tout deux dans la chambre. La jeune elfe était toujours couché, grimaçant et soufflant sous la douleur. Le soignant accourut à son chevet, lui fit quelques rapides examens avant de me lancer:

- Aller me chercher de l'aide s'il-vous-plaît. Tout de suite!

J'obtempérai aussitôt. Au retour, je percutai mon père qui, devinant que quelque chose se passait m'emboîta le pas. Quand je rejoins les appartements pour la deuxième fois, des hurlements de douleur s'élevèrent, je voulus rentrer dans la chambre voir comment elle allait mais Thranduil me retint par le bras.

- Non! Laisse les travailler.

Je lui obéis prenant mon mal en patience. Je pouvais l'entendre gémir d'ici. Plus de deux heures passèrent ainsi, interminable. Le roi était resté avec moi et faisait tout pour me calmer même si des fois cela m'insupportai. Les minutes recommencèrent à passer se transformant de nouveau en heures.

Au bout d'un moment, les gémissement se firent de plus en plus fort se transformant bientôt en des cris de douleur. Je l'entendis hurler mon nom. Aussitôt, je me redressai dans le but de la rejoindre mais de nouveau mon père me retint. Il m'attira sur le canapé du salon dans lequel on attendait avant de refermer ses bras sur moi m'empêchant ainsi de bouger. Je me débattis comme un beau diable mais rien n'y faisait.

- Laissez moi aller la voir! m'exclamai-je hors de moi. Mais non, il ne me lâcha pas. Et je dus continuer à l'entendre hurler de douleur sans être là pour elle.

- JE VEUX QU'IL VIENNE! s'égosilla de nouveau la souffrante

Je n'entendis pas les réponses du médecins mais celle d'Elerya me parvint clairement:

- JE ME CONTREFICHE DE CE QUE VOUS ME DÎTES, JE VEUX LE VOIR!!

Puis plus rien, juste quelques gémissements. Au bout d'un moment, un soignant sortit précipitamment de la chambre. Des pleurs s'en échappait, pas ceux de la jeune femme. Non, c'était des cris de nourrissons. Un mince sourire s'étira sur mon visage, même si il fut vite enlever par la longue lamentation de douleur de ma femme. Mon père me lâcha et je pus enfin me précipiter à son chevet. Le médecin revint bientôt avec de grandes couvertures et deux petits récipients rempli de liquide blanc mais je n'y pris pas particulièrement attention, mon regard étant focalisé sur l'immense tâche de sang qui marquait la tenue blanche d'Elerya. Je m'assis près d'elle et  caressait doucement son visage qui était recouvert d'une fine pellicule de sueur. Elle ouvrit les yeux pour les encrés dans les miens.

- Legolas... murmura-t-elle faiblement. Prends soin de nos enfants.

- Mais qu'est ce que tu racontes? Tu seras avec moi, pour toujours!

Elle souris.

- Je suis désolé....

Petit à petit, ses yeux se fermèrent. Je sentis son cœur chanter sa dernière chanson tandis que son ultime souffle dansait sur cette mélodie. Puis plus rien. Je fermai violemment les yeux, empêchant les larmes de couler. Mais cette action fut veine car, à peine les eus-je rouverts que j'éclatai en sanglots.

- Non, Elerya, c'est impossible..... ne me quitte pas à nouveau. murmurai-je les larmes coulant sut mes joues, incontrôlable. Avant de s'écraser sur la dépouille encore chaude ma femme.



Une main vint se poser sur mon épaule. Doucement, elle m'éloigna du lit puis je sentis quelqu'un me serrer dans ses bras.

- Elle reviendra peut-être... souffla un voix que je reconnus comme étant celle de mon père.

- Non... Souvenez vous ce que sa mère nous a dit la dernière fois.... C'était la seule fois où elle pouvait revenir à la vie.

- Alors je ferais immoler son corps.

- NON! elle reste là!

- Mais Legolas...

- Tant que je n'ai pas la preuve qu'elle a quitté les cavernes de Mandòs.

Il ne fit aucune remarque mais se sépara de moi.

- Courage, prends soin de tes enfants en hommage pour elle.

Je me tournai vers ces derniers. Deux soignants les tenait dans leur bras, leur faisait boire du lait dans les récipients que j'avais vu tout à l'heure. Une fille et un garçon.

- Comment vas-tu les appeler?

- Elwing (pluie d'étoile) et Anardil (ami du Soleil).

Je tournai la tête vers mon père avant de rajouter:

- C'était les prénoms qu'Elle avait choisit.

Maintenant qu'elle n'était plus, je me refusais à prononcer son nom pour ne pas rouvrir la plaie qui me prendrait déjà beaucoup de temps à refermer.

FIN

Voilà, nous sommes à la toute toute fin

La fille du Peredhel (Tome 3)Where stories live. Discover now