La quête de l'anneau est fini, Sauron est vaincu, pourtant une ombre pèse sur la conscience d'Elerya. Alors enceinte de près de six mois, elle va donc se rendre dans son pays d'enfance en compagnie de son compagnon, Legolas. Mais ce qu'elle va y déc...
- Ninaï ! m'exclamai-je en prenant la reine dans mes bras.
- Elerya ! Je ne pensais ne plus jamais te revoir. me murmura-t-elle.
- J'ai bien failli ne pas revenir.
Elle se sépara de moi et me regarda dans les yeux. Elle n'avait pas changé depuis mon départ. Elle avait un visage rond et parfait sur lequel elle faisait dessiner des traits et des points. Tout cela était décoratif mais pour elle ça représentait son pays d'origine car comme moi, elle n'était pas née ici. Avant, il y a bien longtemps, deux peuples se déchirait la mer. Après de nombreuses batailles et des milliers de morts, les rois des deux contrées ont réussi à trouver un accord qu'ils ont scellé par le mariage de leurs ainés.
Une couronne de bronze forgé était posée sur ses chevaux d'un blanc de nacre et des morceaux de métaux noirs finement ciselés recouvraient le bout de ses doigts.
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- Alors présente moi ce jeune elfe !
- Je suis Legolas, le fils du Seigneur Trandhuil.
- Nous sommes mariés! ajoutai-je. Et allons bientôt avoir des enfants.
Un sourire illumina son visage.
- Je savais que Sato n'était pas fait pour toi.
- Mais vous l'aurez laissé se marier avec moi !
- Je ne peux pas me battre contre ton père ! Il me ferait couper la tête.
- Ce n'est pas mon père. J'ai retrouvé mes parents.
- Oh. Très bien. Comment est ta mère ?
- Je ne la connais pas vraiment, c'est une valar, elle ne vit pas sur notre continent. Et puis de toute manière vous resterez ma mère pour toujours.
- Une Valar!! Ça peut expliquer tes pouvoirs.
- Effectivement.
- Bien, je devine que malgré tout tu n'es pas revenu juste pour me voir et pour me ramener mon fils.
- Non effectivement. Je ne savais pas exactement pourquoi mais quelque chose me disait que je devais retourner ici.
- As-tu trouvé ?
- Je pense en avoir une idée. Ma petite conversation avec le Roi Drays m'a mise sur la piste.
- Et quelle est-t-elle ?
- Mon fils. Celui que Sato est censé avoir tué.
Elle soupira :
- Tu as raison. Peu après l'accouchement, tu t'étais endormie, j'avais pris connaissance des plans de mon mari et de notre fils mais je ne pouvais pas les laisser faire. Tout comme je ne pouvais pas te le dire. Tu aurais tout fait pour le trouver. J'ai payé une infirmière pour qu'elle me ramène un bébé malade et condamner à mourir et je l'ai remplacé. Sato est arriver quelques minutes plus tard et à tuer le faux. Pardonne-moi, je t'en supplie.
