𝐋𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑 𝐁𝐘 𝐓𝐇𝐄 𝐖𝐀𝐓𝐄𝐑 ◜+𝘴𝘦𝘰𝘬𝘫𝘪𝘯◞

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SOLO ! SEOKJIN

sad au, dépression, mentions de suicide, dégradation émotionnelle de soi

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𝑳𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝒃𝒐𝒓𝒅 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒃𝒚𝒔𝒔𝒆𝒔.

Les larmes coulent douloureusement sur mes joues. Les muscles de mon visage se contractent tous, j'ai mal. J'ai mal à mon putain de cœur et ma gorge se serre. J'ai du mal à respirer, comme si la main de mes démons saisissaient de ma trachée artère et la serrrait sans vergogne, jusqu'à ce que les ongles de l'horrible créature me percent et laissent échapper ma raison de vivre.

Je pense que je ne suis rien. Je le suis, ce néant que tout le monde craint, dans lequel personne ne veut finir ses jours après la mort. Un amas d'émotions négatives concentré dans le même individu d'un mètre soixante dix et plus, transpirant à grosses gouttes tandis que l'infâme anxiété que j'ai matérialisé en mon pire cauchemar s'approche pour me dévorer, ou plutôt pour me ronger les os cachés par ma peau marquée par la douleur que j'ai précédemment essayé de remplacer par une autre, psychologique. J'ai tout essayé mais elle refuse de me quitter. Sera-t-elle donc ma seule amie, cette catin de dépression ? Celle qui m'empêche de faire passer ce message sans que mon corps soit pris par de violents hoquets et soubresauts à cause de mes incessants pleurs.

Ma tête plongée dans mon oreiller, et cette incessante mélancolie que je ne suis en mesure de cotrôler depuis qu'elle a fait de mon esprit son foyer.

Je n'ai personne, au fond. Je suis entouré, oui. Qui verra cette lettre, coincé dans une bouteille lancé dans le petit océan que forme mes larmes amères sous l'influence du surplus émotionnel. Qui, je me le demande.

Mon âme et ses cicatrices. Celles que je n'ai jamais pu déchiffrer, ou dont je n'ai jamais touvé la cause. Pourquoi suis-je agressif ? Hurlant ? Faux ? Artiste ? Non, je ne sais pas faire de beau. Je ne connais rien de tout ça.

La tragique beauté de mon visage lorsque mes traits se tordent en une expression peinée bien que je ne connaisse point l'origine de mes maux, incapable d'utiliser des termes assez forts pour les décrire. Y'a-t-il un médecin pour mon âme ?

Alors je les dessinais, ces douleurs. Des lignes difformes sur des feuilles destinées à mon apprentissage. Comme elles étaient laides, mes lignes. Personne n'en voulait, pourtant elles n'étaient que traits.

Elles étaient à l'encre. Oui, cette encre sombre que j'ai tant utilisé contre ma peau pour simuler les éternelles blessures esthétiques que je rêvais d'avoir le jour où je serai finalement heureux, assez heureux pour appprécier le corps adopté par mon âme pourtant si amoureuse de la solitude qui me tues à petits feux, qui emprisonnes mon cœur dans une dimension sans vie ni lumière.

𝖻𝗋𝗈𝗄𝖾𝗇 𝖼𝗅𝗈𝖼𝗄𝗌 +𝗿𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗼𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant