𝐋𝐎𝐕𝐄 𝐈𝐓 𝐈𝐅 𝐖𝐄 𝐌𝐀𝐃𝐄 𝐈𝐓 ◜+𝘵𝘢𝘦𝘫𝘰𝘰𝘯◞

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TAEJOON

smut, manipulation

pas corrigé

❝ 𝑖𝑡 𝑡𝑎𝑘𝑒𝑠 𝑡𝑤𝑜 𝑡𝑜 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑜 𝑏𝑢𝑡 𝑜𝑛𝑙𝑦 𝑜𝑛𝑒 𝑡𝑜 𝑙𝑒𝑡 𝑔𝑜

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❝ 𝑖𝑡 𝑡𝑎𝑘𝑒𝑠 𝑡𝑤𝑜 𝑡𝑜 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑜 𝑏𝑢𝑡 𝑜𝑛𝑙𝑦 𝑜𝑛𝑒 𝑡𝑜 𝑙𝑒𝑡 𝑔𝑜. ❞

Le temps s'épuise et ma patience aussi. Le lourd fardeau de ce dans quoi je m'étais embarqué il y a quelques temps me pesait enfin, je m'enfonçais petit a petit. Je ne mourrais pas, non, je m'épuisais juste. À attendre tranquillement que le temps, cette chose abstraite et omniprésente, presque envahissante dont j'étais la victime chaque jour, résolve mes problèmes. Mais le temps est long, il est lasse et choisit son propre rythme pour faire les choses. Alors je l'entendais et l'attendais, ce rythme montant et lent, jusqu'à ce qu'il atteigne son paroxysme et qu'enfin je goûte à la libération. Et alors que j'attendais avec impatience la liberté et la félicité qui allait avec, je m'en remettais au sexe.
Ce n'était pas grand chose en vérité ; juste un coup par ci par là, des morsures, des bisous, des cris, de la chaleur, des orgasmes. Mais le sexe s'était considérablement popularisé au fil du temps ; ce n'était plus cet acte sacré réservé aux couples ni glorifié par une génération damnée et en manque de romantisme, non. En fait, c'était devenu « on s'embrasse puis on s'en lasse ». Je baisais, je ne faisais pas l'amour. Il n'y a pas de différence de toute façon.

Puis j'ai rencontré Namjoon. J'étais au cinéma seul, au départ juste pour voir la rediffusion d'un film de quatre-vingt-trois que j'aimais bien regarder avec mon père avant. Il était rentré dans la salle et s'était installé sur les fauteuils du fond. On s'est rendus compte lui et moi qu'on ne serait que deux, alors il est venu s'asseoir près de moi pour regarder le film. On ne s'était pas beaucoup parlés avant que le cinéma n'entame la projection, en fait on s'était juste dit bonsoir. Le film passait, on rigolait lorsqu'il le fallait, on était captivés, et je ne sais comment sa main avait fini sur ma cuisse. On n'en avait pas parlé, ni ce jour-là ni aujourd'hui. Je l'avais laissé de toute façon, ma propre main dans le pot rempli de popcorn trop sucré qui collait sur mes doigts. Mais elle était chaude sa main, et douce aussi, elle massait mes muscles.

Puis on avait fini dans les toilettes du cinéma ; j'avais les jambes écartées alors qu'il me martelait. Je n'avais autant aimé me faire prendre de la sorte ; c'était clandestin et inespéré, dangereux et sale. Et c'était sans doute ce que j'avais le plus aimé dans tout ça, l'insalubrité de l'acte, la débauche. J'étais réduit à un objet, à un jouet, et j'appréciais ce que l'on m'infligeait. Ça me changeait de tout ce que j'avais pu vivre avant. Namjoon, avec ses cheveux décolorés, ses lèvres humides parce qu'il les léchait trop lorsqu'il regardait mon corps, ses grognements rauques et agressifs qui résonnaient dans la cabine, sa peau bronzé qui frappait contre celle de mes ischios, mes entrailles brûlantes grâce à la sensation de frottement qu'il procurait à mon ventre. Tout était splendide, érotique, satisfaisant, juvénile. Je ne comprenais pas pourquoi à l'époque.

𝖻𝗋𝗈𝗄𝖾𝗇 𝖼𝗅𝗈𝖼𝗄𝗌 +𝗿𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗼𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant