𝐅𝐔𝐑𝐓𝐇𝐄𝐑 𝐀𝐖𝐀𝐘 ◜+𝘩𝘰𝘱𝘦𝘮𝘪𝘯◞

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HOPEMIN

amour non-réciproque, relation toxique

J'observais ce qui se passait au loin, les demoiselles accouraient lorsqu'elles te voyaient

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J'observais ce qui se passait au loin, les demoiselles accouraient lorsqu'elles te voyaient. Et je te voyais leur sourire sous ton masque et les enlacer par la taille, les faire danser sur le carrelage royal tandis que je t'observais de la fenêtre de notre chambre, et similaire aux femmes qui tombaient sous ton charme mes larmes tombaient sur le rebord de ma fenêtre.

Est-ce que tu t'amusais ? Ç'a en avait tout l'air en tout cas. J'avais l'impression que ça te fait plaisir de me voir faible, en difficulté, sans aucun remède pour panser mes plaies sous la main parce que tu savais depuis le début que c'en étais fini de moi si j'osais te tourner le dos, et ainsi tu deviens mon seul recours, mon seul moyen de m'en sortir. Je le savais, tout ça, que je dépend de toi, que je ne peux compter que sur toi et que ma vie ne tient qu'à un fil, un satané fil qui me relie directement à toi parce que je n'ai pas les moyens de me tenir debout seul. On est complémentaires, beaucoup trop. Et moi, comme je me dis que c'est de l'amour et que tu ne veux que mon bien, je ne dis rien, je me dis que ce ne sont que des preuves de ton attachement à moi, toutes ces choses que tu m'infliges, inconsciemment ou de ta toute puissante volonté.

J'essaie de voir le côté positif, amoureux, attentionné des choses ; à chaque coup que je reçois intérieurement lorsque le venin se mélangeait à tes mots parfois, à chaque larme que je verse, à chaque fois que ma gorge se serre et que la douleur s'y propage. Je me dis que je dois souffrir pour être aimé, qu'une flamme ne se consume que dans la douleur de l'autre, et que tu devais souffrir toi aussi.

Mais c'était toujours toi qui passait avant, toujours toi que je priorisais au risque que tout ce que tu avais construit et que tout ce que tu m'avais donné, à moi et aux autres, tu nous le reprennes. Et je ne voyais que la satisfaction dans tes prunelles lorsque je rampais à nouveau vers toi, lorsque je te suppliais de continuer à m'aimer, à me considérer, à me voir comme un Homme et non une chose vivante mais sans conscience.

Et à chaque fois que l'on s'éloignait ne serait-ce qu'un instant, je me faisais avaler par un tourbillon de tourments et d'affres constants que tout cela n'ai servi à rien, que tous les efforts que j'ai fait durant tout ce temps, tous ces combats que j'ai traversés seul n'aient servi à rien. J'avais peur d'être devenu fort pour un homme qui ne m'aimait plus, ou qui ne m'aimait pas et qui ne m'avait tout simplement jamais aimé.

Oui, mes combats. Et non, je ne t'avais rien dit, par peur que tu invalides ma lutte, moi qui n'était rien comparé à toi, que tu te moques de moi, que tu penses que la tête que j'arborais qui brûlait les muscles de mon visage n'était qu'un masque, un lamentable déguisement pour avoir ton attention. Que c'était juste pour te voler la vedette, à toi le Roi. Et qu'au fond je n'étais pas sincère parce que je t'avais aussi trop menti. Il est vrai que j'ai parfois du te raconter la vérité, emprisonné dans mes propres conjectures ; " et si je lui disais ?". Et je me voyais avec horreur devenir la risée de ta Cour que je n'avais pas la force d'affronter. Je la voyais la foule, dissimulée sous les masques Vénitiens de la vanité, la puissance et l'inatteignable.

Ce n'était pas un monde pour moi, j'étais trop faible et tu le savais. Je n'étais pas un roi, ni un noble ni même digne d'être un domestique, tu le savais. Je n'étais pas royal mais poète, je n'étais pas proche de l'or ni du diamant incassable mais des objets rouillés et des statues de verre, il suffisait d'une seule main pour me faire tomber, pour que je me brise et que mes fragments soient instantanément répandus sur le sol auquel tu faisais l'honneur de fouler. Pourtant me voilà prince à cause d'un anneau au doigt et des mots dans lesquels j'avais autrefois mis mn âme toute entière. Un prince bien triste, vide et dénué d'envie. Je ne voulais pas conquérir, ni toujours gagner, ni me pavaner ou encore me faire des alliés et rester dans ma parcelle du monde que l'on m'avait offert sur un plateau. Un monde que je ne voulais pas ni n'avait jamais désiré. Je voulais la paix, la tranquillité éternelle et la solitude complémentaire à mon existence. Bien-sûr que je te voulais toi, je t'aimais plus que tout. Il était difficile de te haïr, rien que ton sourire ramenait la félicité dans le royaume qui t'admirait tant. Ta bonté, ta compréhension, ton intelligence, ta passion. Tout chez toi était un souffle de renouveau et une raison de t'aimer un peu plus chaque jour.

Hélas, il était bien trop dur de t'aimer parfois. Et je commence à petit à petit m'épuiser. Je me vide de mes forces à chaque baiser, chaque "je t'aime", chaque étreinte, chaque nuit que l'on passe ensemble, aussi passionnées soient-elles, chaque contact entre ta main et mon corps. C'était trop, et en même temps pas assez. Je souffrais trop et j'avais l'impression que je ne t'aimais pas assez, alors que si j'avais aussi mal c'était parce que tu m'aimais beaucoup, que l'on se consumait dans la douleur ensemble. Mais toi non.

Pourquoi n'avais-tu pas mal ? Pourquoi ne souffrais-tu pas, Hoseok ? Pourquoi est-ce que toi non plus tu ne te transformais pas en cendres ? Répond-moi.

Et j'avais l'impression ces jours-là jours de trop t'aimer. En fait, je t'aimais déjà trop ; j'étais damné.

Peut-être qu'en fait ce n'était pas équitable, qu'il n'y avait que moi qui me ruinais; Alors c'était comme ça, toi tu me consumais et moi je disparaissais dans tes bras. C'était une belle mort, je pense que je sourirai ce jour-là ; enfin libéré des choses horribles que l'on l'inflige l'un l'autre, on sera enfin heureux toi et moi, même si l'on s'éloigne et même si l'on ne se verra plus. Et puis sa Majesté m'aura fait l'honneur de me laisser m'éteindre en paix près de lui. J'en serai honoré.

Alors avant de se dire au revoir définitivement, de s'aimer et de se haïr une dernière fois, appelle mon prénom une ultime fois. Et lorsque tu seras prêt, nous prendrons un nouveau départ toi et moi, sans accro. On ne se déchirera plus, on se s'enfoncera plus. Et même si je dois emprunter la route la plus longue au monde pour un avenir incertain, je serai heureux de la faire à tes côtés. On s'éloignera pour mieux se réunir, je te le promets. Mais pour l'instant, éloignons-nous, toujours plus loin jusqu'à ce que l'air soit à nouveau respirable, que l'on profite un peu d'un souffle de vie avant de replonger dans le plus doux des Enfers.

*

nda ;;

devinez-quoi ? bah j'étais encore de mauvaise humeur. os super court d'ailleurs je m'en excuse (il est plus long que mon os yoomnin c'est grave)

sinon fun fact actually very fun fact : j'ai été au concert de BTS en 2019 et il s'est passé ça :

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𝖻𝗋𝗈𝗄𝖾𝗇 𝖼𝗅𝗈𝖼𝗄𝗌 +𝗿𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗼𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant