Chapitre 28

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Changbin courait dans les rues de Seoul. La pluie s'abattait sur lui mais il ne s'en préoccupait pas. Il n'y avait que Felix dans son esprit.

Arrivé à destination, il grimpa le plus vite possible au sommet. Il était essoufflé, fatigué mais l'image du rosé en détresse tournait en boucle dans sa tête et cela lui donna la force de continuer.

Il arriva en haut du bâtiment et ouvrit la porte d'un seul coup de pied. Il s'avança sur le toit et malgré la pluie qui se déversait à grosse goutes, il put apercevoir une silhouette noir illuminée par des cheveux roses, mouillés.

Mais quelque chose le fit paniquer.

Cette silhouette était au bord du vide, assis, les jambes qui pendouillait vers le sol.

Il s'approcha délicatement avant de l'appeler.

« - Felix... il parla assez fort pour ne pas que sa voix soit effacée par la pluie. »

Ledit Felix eut un sourire triste et renifla avant de tourner la tête vers le nouveau venu.

« - T-Tu es la... »

Le noiraud s'avança un peu plus mais s'arrête pas son cadet s'avança plus vers le bord, avertissant silencieusement son ainé que s'il était trop proche, il sauterait.

« - Félix, revient ici s'il te plaît... demanda-t-il avec sa voix tremblante.

- T-Tu ne peux p-pas comprendre... déclara le jeune.

- Comprendre quoi ?

- J-J'ai peur... J'en ai m-marre de vivre d-dans la peur constante... sa voix était brisée.

- Quel peur ? Explique-moi. »

Felix renifla et retourna la tête vers la ville, laissant penser a Changbin qu'il pleurait.

« - D-De tout, répondit alors l'australien, Ce q-que je ressens, ç-ça m'effraie. T-Tout ce que je r-ressens est mauvais pour moi... T-Tu me pas comprendre, toi, t-tu ressens r-rien... »

Un rire amère sortit d'entre les lèvres du noiraud que Felix ne comprit pas.

« - Oh que si je peux comprendre. Avant j'étais comme toi. Je ressentais tout, tout le temps. J'encaissais sans pour autant être fort. Je m'efforçai de ne rien laisser paraître, puis c'est devenu une routine, il baissa la tête même si son cadet ne le regardait pas, c'est comme s'il avait peur du juge du monde qui l'entourait. Je ne suis pas si forte que ce que je le montre. Oui j'ai moi aussi des moment de faiblesses. Oui je pleure, oui j'ai mal, oui je ressens tout comme toi... il prit une grosse bouffée d'air avant de reprendre, Il y a de ça trois ans peut être, j'ai fait mon coming-out à mes parents comme quoi je suis bi... Ils ne l'ont pas accepté. Pour eux, je n'étais plus humain, ils m'ont maltraités, insultés, même parfois frapper... En faite, toi et moi nous ne sommes pas si différents que ça... se rendit compte le noiraud au fur et à mesure de son récit, On a tout les deux vécu quelque chose de traumatisant plus jeune, mais la seule différence c'est que nous n'avions pas réagi de la manière. Toi, tu t'es laissé submergé par tout ces sentiments, tout ces ressentis alors que moi, j'ai essayé de les étouffer. Aux yeux de tout le monde je ne ressentais rien, mais seule chez moi ou... ou avec toi, je ressens... »

Felix tiqua quand son ainé l'inclut dans les moments où il ressentait. Mais avant qu'il puisse parler, le noiraud reprit.

« - Mais parfois ressentir, c'est bien... Quand je suis avec toi, j'aime ressentir et en même temps je déteste. Je me sens vulnérable quand je suis avec toi, que tout peux m'arriver mais en même temps, j'ai l'impression que rien m'arrivera tant que nous somme à deux, tout les deux... Et, il s'arrêta comme si cherchait ses mots, c'est comme si... Putain, je t'aime Felix, sa voix se brisa en prononçant le prénom de celui qui le rendait faible, Je t'aime tellement... »

Le plus jeune resta bouche bée. Son coeur venait de rater plusieurs battements, son ventre s'était tordu, les larmes qui s'étaient arrêtées, remontèrent en flèches dans ses yeux.

Il l'aimait.

Le noiraud allait parler a cause du silence de son vis à vis, mais il se tut quand il le vit bouger.

Felix s'était décidé de se relever et de partir en courant enlacer son ainé. De lui dire que lui aussi il l'aimait et que lui aussi avait peur. Mais la vie en décida autrement. Le rebords était devenu glissant à cause de l'eau qui y coulait sans s'arrêter. Son coeur s'arrêta instantanément quand il se sentit basculer en arrière.

Tout ce qu'il entendu une dernière fois, fut le cris strident du noiraud.








































































































Tout se qu'il ressentit une dernière fois fut une main dans la sienne.


















































Tout ce qu'il vit une dernière fois, fut le corps de Changbin basculer avec lui.





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*quitte le pays et sa retrouve sur une île à siroter son sirop grenadine*

Ne me tuez pas ? 👉🏻👈🏻

Je ne sais même pas quoi dire mais j'ai un stock de mouchoir si vous voulez :D



- RÉÉCRITURE 15/01/21 -



Andrea ~

ChᥲᥒgLιx | Rᥱssᥱᥒtι | Strᥲყ Kιds ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant