(𝟎𝟏𝟖) : Enlèvement d'Adonis

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et tout recommença par un meurtre

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et tout recommença par un meurtre









Tout recommença par un appel.

Le téléphone vibra inconfortablement contre le cuir du canapé, incessant, annonciateur de mauvaises nouvelles et d'une urgence qu'il connaissait ô que trop bien. Après des années dans son métier, on pressent vite ceux qui bouleverseront de l'intérieur, de la même façon dont Hoseok l'avait informé du premier cadavre de leur sinistre enquête. 

Si ses gémissements avaient été plus forts, si Namjoon l'avait emmené un peu plus tôt au bord du précipice, il ne l'aurait pas entendu, c'était une évidence.  

"Attends, hoqueta Yoongi en détachant ses lèvres du baiser, le souffle court. 

Il rejeta la tête en arrière, tentant de localiser son portable dans le salon, laissant sa gorge à sa douce merci, et le brun profita de ce moment d'inattention pour saisir les poignets du flic et les tirer au-dessus de sa tête dans un râle bas. Yoongi était allongé sous lui, son corps tendu et vibrant comme la corde d'un arc prêt à lâcher, ses boutons de chair pointés vers le ciel, sa peau électrique. Et les mains de l'autre étaient grandes, chaudes, une contre ses propres paumes pour le maintenir en place, une dans le creux de sa hanche, remontant son T-shirt sous ses avant-bras, l'impatience palpitante et sourde dans son ventre. 

Il ne pouvait aller nulle part, ainsi, ne pouvait pas s'enfuir — et il n'en avait aucune envie. La prise autour de ses manchettes laisserait des marques délicieuses, et Min papillonna des cils, se mordant la bouche pour ne pas lâcher un bruit de délectation. 

Avec un sourire en coin, Namjoon traça de sa langue la colonne de sa nuque, encouragé par quelques soupirs pour presser son corps plus durement contre le sien, d'un mouvement ardent qui valait plus que mille mots. 

Le téléphone vibrait toujours avec insistance. 

"Attends, Nam', il faut que — putain —, il faut que je réponde...

Il tira désespérément sur son bras, tentant de se défaire de la prise de fer autour de ses poignets ; avant que son amant d'un soir, magnanime, lui accorde la grâce en libérant une main. Il attrapa son portable à tâtons sur l'accoudoir du canapé derrière lui, mais dû s'y reprendre à deux fois pour décrocher — pestant intérieurement en découvrant le nom de son interlocuteur, qui se rappelait toujours à son bon souvenir comme un ange noir sur son épaule dès qu'il faisait une connerie. 

Il n'eut le temps de reprendre sa respiration, que déjà il répondait : 

"Hoseok ?

─ 鲵 𝙎 𝘾𝙊𝙈𝙈𝙀 𝙎𝘼𝙇𝘼𝙈𝘼𝙉𝘿𝙍𝙀 : 𝙔𝙊𝙊𝙉𝙂𝙄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant