Chapitre 51

1.4K 95 4
                                    

21 mars 2011

Comment je suis arrivée ici ? Et d’ailleurs, où est-ce que je suis au juste ? Je regarde les arbres autour de moi, en essayant de voir à travers le brouillard épais. Je suis dans la forêt, mais où ? Au milieu de nulle part ?

Moi : Il y a quelqu’un ?!

Je fais quelques pas en croisant mes bras pour me protéger du froid. Pourquoi il fait aussi froid d’ailleurs ? On est en plein jour et on se croirait au milieu d’une nuit hivernale. Soudain quelque chose attire mon attention au loin. Une ombre qui se met à courir entre les arbres. Elle…elle s’enfuit !

Moi : Hey !

Je me mets à lui courir après, sans vraiment savoir où je vais. Et quand finalement je la perds de vue, je m’arrête pour me rendre compte que…je suis devant la maison des Hale. C’est quoi ce délire ?

….. : Mais que me vaut ce plaisir ma chère Abigaëlle ?

Cette voix. Je la reconnaîtrais entre mille. Je me retourne en sortant les crocs et les griffes pour menacer celui qui se tient devant moi. Un grand sourire aux lèvres.

Peter : Allons. Est-ce une façon d’accueillir son oncle préféré ?
Moi : Mon seul oncle. Mort et enterré.

Comment il peut être là ? A moins que…mon premier réflexe est de regarder mes doigts. Quand je fais des cauchemars, c’est le seul moyen que j’ai de m’assurer que je suis en train de rêver. Et les six doigts que je parviens très clairement à distinguer sur ma main, me permettent de confirmer qu’encore une fois, je ne suis pas dans le monde réel.

Moi : De tous les rêves que je pouvais faire, il fallait que je rêve de toi.

Il apparaît alors comme par magie devant moi, comme pour me faire sursauter. Mais ça ne me fait pas peur une seule seconde, je me contente de lui lancer mon regard le plus exaspéré.

Peter : Crois-moi je suis aussi surpris que toi de me retrouver ici.

Bien sûr. Faisons comme si tout ça était réel.

Peter : Mais puisque je suis là, qu’est-ce que tonton Peter peut faire pour toi ?
Moi : Disparaître pour que ce cauchemar devienne le plus beau de mes rêves ?
Peter : Je t’en prie Abigaëlle. Tu ne veux pas profiter que je sois là pour…je ne sais pas moi, me parler de tes problèmes ? Ce n’est pas très souvent que je fais le déplacement.
Moi : Si encore tu étais réel.
Peter : Tu voudrais que je le sois ?
Moi : Alors là pas du tout. Je me porte bien mieux depuis que t’es mort.

Et je fais demi-tour, pour reprendre ma route et essayer de trouver un moyen de sortir de ce rêve absurde. Mais après quelques secondes, je me retrouve à nouveau devant les ruines de la maison de ma famille. C’est une plaisanterie ?

Peter : Si tu veux mon avis…
Moi : Non merci.
Peter : Tu n’as pas l’air de vraiment bien te porter. Quelque chose te tracasse je le vois bien.

Je me tourne vers lui avec agacement. Il est appuyé contre un arbre, toujours le sourire aux lèvres.

Moi : Si t’es dans ma tête tu devrais savoir ce qui me met d’aussi mauvaise humeur.

Il disparaît soudain pour réapparaître à côté de moi. Toujours sans me faire peur.

Peter : Mais peut-être que je ne suis pas simplement le fruit de ton imagination.
Moi : Pourquoi je dois subir ça ?

Je me laisse tomber sur le sol en passant mes mains sur mon visage. Je suis épuisée.

Peter : Est-ce que ça concerne ce jeune Stiles dont tu t’es amourachée ? Comment va-t-il ?
Moi : Non. On n’est pas en train d’avoir une conversation.
Peter : Et Derek ? Comment va Derek ? Tu sais, depuis qu'il m'a...tranché la gorge.

Teen Wolf ~ Je T'aime Stilinski [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant