Chapitre 36 : Averse.

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Cela fait dix bonnes minutes qu'ils attendent l'arrivée du prof. Non seulement il a osé leurs mettre deux heures de retenues, mais le connaissant, il n'auront pas droit à une seconde de moins, et il se permet d'être en retard.

– Hello guys ! Prêt pour deux heures en enfer ?

– Ferme la et vas t'asseoir avec les autres..., soupir Aizawa en lui donnant un coup de pied.

– Il a vraiment collé Present Mic ??, s'étonne Mina.

– Est-ce que c'est vraiment si surprenant...?

– Silence ! Et qu'est-ce que tu attends pour rejoindre tes camarades ?, dit il en direction de la porte.

Tsuyu entre à son tour, visiblement agacée, et traîne des pieds en allant s'assoir. Les autres sont surpris de la voir et sont curieux de savoir comment elle s'est faite collé.

– T'as fait quoi ?, demande sa meilleure amie qui a une petite idée.

– Apparemment j'ai pas le droit de manquer de respect aux profs...

– Tsuyu... Tu l'as fait exprès pour ne pas me laisser tomber, c'est ça ?, dit elle joyeusement.

– Ouais... exprès...

Toru retire son sac de la chaise voisine et invite son amie à s'y asseoir. Bien que l'envie de partir d'ici en courant se fait fortement ressentir, le regard meurtrier du prof lui l'est tout autant. Elle se résout donc à se poser malgré elle.

– Depuis quand c'est interdit, d'être honnête...?

– C'est parce que toi tu l'es un peu trop !

– Pfff...

– Maintenant fermez la ! Je veux pas vous entendre pendant ces deux heures.

Il entre dans son sac de couchage et s'installe confortablement sous le bureau. Après à peine trois petites minutes, le voilà qui se met à ronfler.

– Si je comprends bien, on est là pour étudier son rythme respiratoire quand il dort...?

– Parle pas trop fort Mina, il pourrait se réveiller !, panique le roux.

– Moi je me tire d'ici...

Katsuki se lève et se dirige vers la sortie. Au même instant, un bruit puissant retentit à l'extérieur. Ils se retournent vers les fenêtres et constatent qu'il pleut. Comme s'ils étaient piégés par une tempête.

– C'est une blague...

– A coup les coups c'était prévu..., soupir Mashirao.

Ils restent donc tous là, assis tranquillement, préférant s'ennuyer ici que finir trempés. Pourtant de son côté, Denki n'a pas peur de se jeter à l'eau. Kyoka est déjà au niveau de la sortir, protéger par son parapluie, ce qui n'est pas son cas. Mais peu importe, il sort du bâtiment et court pour la rattraper.

– T'es vraiment lourd...

– Je le serai moins si t'acceptais de me parler !

– C'est toi qui dois accepter que j'en ai pas envie !

– Tu es vraiment bornée Kyoka...

– T'es mal placé pour me dire ça.

– Bon, on y va !, déclare t'il en lui attrapant la main.

– Quoi ? Mais non !

Elle tente de se débattre comme elle peut mais rien à faire, il est déterminé à l'emmener avec lui. Elle soupir un bon coup et se laisse faire. Il retourne alors vers elle, en s'apercevant qu'il est maintenant lui aussi à l'abri sous le parapluie.

La dictature de la classe A.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant