Chapitre 25 : Le retour et le deuil.

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                Chapitre 25 : Le retour et le deuil.

Moi : Tu pourras m'excuser au près de Zayn? Je t'en supplie Lou, je n'ai pas le courage de l'appeler pour tout lui dire. Dis lui juste que j'ai du retourner en France en urgence.

Je suppliais ma tante du regard alors que nous étions dans le hall de l'aéroport de Londres, a attendre que mon avion pour Paris arrive. Lou avait essayé d'insister pour m'accompagner, mais j'avais refusé, considérant que je devais faire cela seule. C'était à moi de décider si je voulais garder la maison de ma vie, ou si je voulais la vendre et perdre tous mes souvenirs avec. Et une nouvelle partie de mon coeur disparaîtrait. Et j'en avais déjà perdu une grosse en perdant mes parents et mon frère jumeau. Mais le problème était de savoir si j'allais avoir assez d'argent pour payer la maison. Une maison à Paris n'est pas avec un loyer de sept cent euros. Oh non. Sept cent euros c'est pour un petit appartement et je ne pouvais pas non plus m'engager sans savoir si je pourrais payer continuellement tous les mois jusqu'à ce que la maison soit entièrement remboursé. Je fermais douloureusement les yeux, complètement deséspérée, mais Lou me ramena rapidement sur terre en me secouant légèrement mais surtout en me parlant. 

Lou : Je lui dirais mais... Lila, je fais quoi si il pose des questions?

Moi : Je... Je sais pas...Trouve une excuse. Je suis désolée de devoir te demander ça Lou, mais c'est vraiment très important pour moi. J'ai besoin d'aller en France, de parler avec les huissiers... Et comme me l'a dit la psychologue de l'hôpital... cela me permettra de faire mon deuil peut-être...

Lou hocha la tête et allait ajouter quelque chose, mais les passagers à bord de l'avion que je devais prendre étaient appelés au quais d'embarcation, alors je la serrais fort et tendrement contre moi, alors que des larmes roulèrent sur mes joues. J'embrassais ma tante sur les joues, puis je lui dis au revoir et lui promis de rentrer le plus vite possible et surtout dans un meilleur état que mon état présent. Après quoi, je partie vers mon embarcadaire, je donnais mon ticket  à l'hôtesse et passant avec mon sac, j'entrais dans l'avion et j'allais me placer. Assise dans l'avion, je laissais de nouvelles larmes coulaient, alors que j'enfournais mes oreillettes dans mes oreilles et que j'activais ma playlist, bien décider à être dans mon monde et tenter de tout oublier durant le vol. Durant cette heure de vol, je voulais pouvoir faire abstraction de la douleur. 

- Arrivée à Paris - 

Je remerciais le chauffeur du taxi alors que je le payais, puis je sortis du taxi et me tournais lentement vers la façade de la maison qui me faisait face. Mes deux sacs à la main, le coeur douloureux, je remontais l'allée de la maison de mon enfance. Je retenais à grandes peines des larmes alors que j'arrivais devant la porte de la maison dans laquelle je vivais encore il y a moins de deux semaines. Je sortis mes clés de maison et je les enfonçais dans la serrure et ouvrit la porte en soupirant pour régulariser ma respiration. Puis j'entrais. Je ne sus retenir plus longtemps mes larmes lorsque je fus dans le hall de ma maison et je laissais tomber mes sacs au sol en couvrant ma bouche de mes mains. Alors que les sanglots m'arrachèrents une douleur sourde à la gorge. Mon coeur saignait tout autant de douleur alors que les photos de famille semblaient me narguer. J'allais poser mes sacs dans le salon, puis je fis un tour dans la maison, m'arrêtant pour sentir des vêtements appartenant à mes parents et mon jumeau, afin de me dire qu'une partie d'eux étaient toujours présentes. J'en étais arriver aux chambres lorsque mon téléphone sonna. Je le sortis de ma poche de jean, et sans surprise, je vis qu'il s'agissait de Zayn. Depuis hier il n'avait cessé de m'appeler, il était même venu me chercher plus tôt que prévu mais je m'étais enfermée dans ma chambre. Pourtant il n'avait pas deséspérer et était resté derrière ma porte pendant plus d'une heure, avant que je ne me sois décidée à le voir pour le rassurer. Je m'étais donc habillée et maquillée pour qu'il ne devine pas mes larmes, mais cela avait été vain. Il m'avait aussi attiré dans ses bras et avait exigé que je lui parle. Mais je n'avais jamais eu le courage de lui parler, alors je l'ai embrassé en m'excusant et je lui ai demandé de sortir avec les gars parce que j'avais des choses à régler. Je n'avais pas osé lui dire que je devais rentrer en France. Sinon il n'aurait jamais accepté de partir. Même en lui ayant promis de le voir dès que c'était réglé. Je soupirais et expirais, puis je répondais. 

Moi : Allô?

Zayn : Mon Dieu enfin tu réponds! Je suis mort d'inquiètude Lila. Qu'est ce qu'il se passe? Et pourquoi tu n'étais pas là tout à l'heure quand je suis passé chez Lou? Tom m'a dit que vous étiez parties toutes les deux mais n'a pas voulu me dire où! 

Je fermais douloureusement les yeux, consciente de l'angoisse de Zayn mais aussi de la douleur présente dans sa voix. Il était inquiet, ignorait où j'étais et cela ne lui plaisait vraiment pas de toute évidence. Je ne pouvais pourtant pas lui dire la vérité. Je lui dirais quand je rentrerais en Angleterre mais pas avant. Il n'est pas question que je lui parle d'une telle chose par téléphone. 

Moi : Zayn... Va voir Lou, elle doit être rentrée à la maison. Elle t'expliquera tout mais là... je peux pas t'expliquer mais n'oublie pas que... je suis folle de toi et je suis désolée...

Zayn : Quoi? Comment ça? Qu'est ce que tu veux dire Lila? Mais et toi où es-tu merde?! 

Je fermais les yeux et des larmes roulèrent sur mes joues encore une fois - en ce moment je ne faisait que pleurer - alors que je m'asseyais sur l'ancien lit de mon frère après être entrée dans sa chambre. J'étais anéantie de devoir faire autant de secret, surtout à Zayn. Cela me rendait malade mais je n'avais pas vraiment le choix. Enfin, tout le monde a toujours le choix, mais là, je ne pouvais pas. Non vraiment pas. Alors que je laissais échapper un sanglot ce qui inquiéta mon petit-ami, j'entendis la sonnette retentir.

Moi : Excuse-moi Zayn, il y a quelqu'un qui sonne... Je te revoie dans quelques temps.. Je...je t'ai..t'adore...

Je racrochais sans lui laisser la possibilité de répondre et je descendis rapidement en bas afin d'ouvrir la porte. J'étais tout de même intriguée : qui pouvait bien être là? Je ne pensais pas que les gens de ma connaissance ignoraient que ma famille était décédée... Mais quand je regardais dans le juda, je vis un homme en costume cravate que je ne connaissais pas. Et je compris aussitôt de qui il s'agissait. C'était le seul qui était au courant de mon arrivée à Paris puisque j'avais demandé à le rencontrer. J'ouvris donc la porte en séchant mes larmes. 

Moi : Bonjour, Monsieur Corte c'est bien ça? 

Il hocha la tête, alors, je sentis l'angoisse me nouer la gorge. 

C'était le moment de vérité. 

To be continued...

Ma chance dans ma malchance ...Where stories live. Discover now