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Un combat tout autant acharné que perturbant pour moi avait prit place entre l'inconnue et moi. Mon esprit variait sur plusieurs questions : qui était-elle ? Que voulait-elle exactement ? Est-ce que Monsieur Strange se trouvait dans l'espèce de "réalité" dans laquelle j'étais ? Mais surtout... Que voulait-elle dire, par "ta mort arrangerait grandement les choses" ? Ces pensées me faisaient légèrement grogner, complètement frustré alors que les coups s'échangeaient sans répit.

Je ne savais pas.. Au fond de moi, j'avais cette étrange impression que le résultat de ce combat ne me plairait pas.. Comme ci, j'allais y être le perdant. Cela dit, même si j'y pensais, je restais focalisé sur mon objectif premier. Morgan devait sûrement déjà avoir prévenu plusieurs personnes dans l'espoir de faire quelque chose, seulement, je craignais que cela ne change vraiment rien. À quoi bon après tout ? Cette femme contrôlait la réalité elle-même, je ne voyais pas ce que des civils pourraient faire. Et même Edith, serait complètement hors service face à autant d'informations incompréhensibles à la fois.

Une secousse et un atterrissage tout autant violents contre un mur qui venait visiblement d'apparaître eurent raison de mes nombreuses pensées qui refusaient de se taire jusque-là, alors que la douleur me rendait presque incapable de faire quoique ce soit un instant. Je n'en restai néanmoins pas vaincu, alors que je me relevai pour lui faire de nouveau face, le sang coulant partout sur mon visage et mon corps. J'étais en piteux état, mais plus important encore ; elle, n'avait rien. Ni égratignures, ni souffle coupé ou essoufflé. Elle était simplement là, à se faire un malin plaisir de me frapper sans repos.

Lorsqu'elle voulue m'en rajouter une couche, je jouai la carte de l'assurance et lui lança de nouveau des toiles sur son visage afin de l'aveugler un rapide moment. Elle contrôlait la réalité elle-même... La réalité, elle-même. Comment pouvais-je contrer son pouvoir ? Il y avait sûrement une solution quelque part, je devais réfléchir davantage. Alors pour cela, je me décidai à prendre la fuite. Même si je savais qu'elle allait me rattraper d'ici quelques secondes, je pouvais me servir de ce temps pour établir un plan. Cependant, c'était bien plus facile à dire qu'à faire, puisque le sol s'était de nouveau brisé sous mes pas, avant de m'abandonner à une chute sans fin.

Elle ne fut pas comme les autres, je le pressentais. Et j'avais raison de m'y méfier, puisqu'alors que je m'étais légèrement incliné par instinct, un morceau de verre bien pointu passa à côté de moi. J'avais échappé bel à une mort certaine pour le coup.. Merci sixième sens.

Merci sixième... sens ?

À ce moment-là, je me trouvais véritablement stupide de ne même pas avoir pensé à ma seule sortie de secours pour le moment, alors que ma chute s'était terminée par un atterrissage violent contre le sol.
Crac.
J'avais senti mon bras se briser suite à cela, mon souffle haletant complètement étouffé par des gémissements fréquents de douleur atroce. Pour le coup, je pouvais dire adieu à mon côté "costaud", on aurait dit qu'elle avait aussi le pouvoir de me rendre aussi bas que terre. Alors je restai un moment sur ce sol complètement gelé, fermant rapidement les yeux pendant que cette femme s'approchait dangereusement vite de moi. Concentre-toi, Peter...

—Allez ! Avais-je lancé à moi-même en grognant à cause de ma douleur, avant de finalement les réouvrir lorsque je sentis une prise sans aucun scrupule sur mon visage.

Elle était là, à poser sa main pour serrer mon visage alors que nos deux regards semblaient se battre eux aussi. Hors de question de lui laisser l'avantage encore...

— Ne disais-tu pas que tu serais collant, Peter Parker ? Fais simplement face à ton destin, et meurs ! Avait lancé la rousse, alors que je débattais un moment.

Sa prise était vraiment désagréable et douloureuse, tandis que j'avais la sensation qu'elle me brisait le crâne à petit feu. Il était impossible pour moi de bouger. D'ailleurs, sans que je ne m'en rende vraiment compte, une espèce de fissure avait marqué le coin de ma mâchoire. Elle ne me laissait même pas l'occasion d'utiliser mon sixième sens.. Faisant s'agiter tous mes 5 autres. Allais-je vraiment mourir, là, maintenant.. ? Mon assurance semblait s'envoler complètement avec ma force vitale. Mes bras auparavant agités dans l'espoir de me sortir de là, se calmaient au fur et à mesure des secondes qui semblaient durer des heures et des heures.. Et mes yeux, se fermaient doucement, me laissant en vue seul la silhouette de la possible personne qui m'aurait retiré la vie aujourd'hui.

Désolé Morgan.. Peut-être que je n'étais pas si fort et cool que tu le prétends si bien...

— Petit..!

"Petit"..?

Cette appellation eut le mérite de me faire légèrement rouvrir les yeux, alors que je remarquai que l'air si confiant de mon ennemie venait de s'effacer subitement, pour laisser apparaître une colère sombre.

— Comment as-tu fait pour m'échapper, Strange ? Pesta-t-elle, ne me lâchant pas pour autant. De toute manière, peu importe, regarde le dont! Il va mourir comme prévu. Comme il le voulait..

"Il"...
Comme seule réponse de sa part, elle ne reçut qu'un violent coup de décharge d'énergie mystique, mes yeux n'ayant qu'entrevu un faisceau orangé la dégager sans aucun remord de moi, alors que Monsieur Strange s'était ensuite précipité vers moi pour m'aider à me relever, difficilement face à mes plaintes douloureuses.

— Bordel.. Je jurai, avant de tourner mon regard à bout de force vers lui. On..vous cherchait partout...

— Garde tes paroles et ta force pour plus tard, Peter. Pour le moment, je dois surtout nous faire rentrer, et vite. Je crains que ce coup ne la retienne qu'un petit instant.

— Désolé...

La suite fut déjà plus agréable pour moi, puisque Monsieur Strange avait profité que notre ennemie commune soit encore dans le brouillard pour ouvrir un portail grâce à son anneau et ainsi nous sortir de ce pétrin. Il se referma derrière nous, sous la colère de cette femme qui allait rester ancrée dans ma mémoire...

— Mais bon sang.. Qui était-elle..?Je m'inquiétais

Il poussa un léger soupir, visiblement dérangé que je n'ai pas vraiment respecté son conseil.

— La pierre de la réalité, du moins, sa reconstitution en forme.

Quoi.. ?

𝐛𝐫𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞. peter parker ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant