Éᴘɪɴᴇ́ᴘʜʀɪɴᴇ ༉‧₊˚✧ - [𝑻𝑨𝑬𝑲𝑶𝑶𝑲]

❦ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔 ❦

Juste après voir parlé avec Dionysus dans son bureau, Woosung m'avait emmené dans son dortoir. Comme prévu j'allais devoir squatter le leur. On avait préparé un lit pour moi et sur ce dernier j'avais trouvé mon sac. J'avais aussi fais connaissance.

Enfin...

Fais connaissance était un grand mot.

Je n'avais pipé mot mais hoché la tête à chaque fois que quelqu'un se présentait à moi avec une mine légèrement blasée. Certains semblaient être cool mais je ne sais pas. Je n'étais pas du genre à être ouvert avec tout le monde alors je restais extrêmement méfiant. J'avais même oublié leurs noms pour tout vous dire.

Comme le clown m'avait conseillé, j'avais fais profil bas.

Une raison pour laquelle je m'étais transformé en une tombe muette depuis mon arrivée ici.

Enfin...

J'avouai avoir du mal là maintenant.

Nous étions dans une sorte de réfectoire. La pièce était assez spacieuse sans pour autant trop l'être. Il y avait une grande table et une cuisine. Assis à cette même table avec le châtain et quelques gars, je tentai de manger ce que mon acolyte m'avait donné. C'était des nouilles et même si elles n'étaient pas épicées elles n'en restaient pas moins délicieuses.

Là vous me direz mais quel est le problème Jungkook ?

Oh attendez, j'y viens.

Ce gars.

Taeyong.

Et bien je ne pouvais pas me le voir.

La raison ?

Il n'arrêtait pas de se vanter, parler de lui, s'exprimer fort, rigoler comme un idiot et affirmer qu'il était l'employé préféré de Dionysus. J'aurais pu fermer les yeux sur ces points mais pas le dernier. J'avais la sensation qu'il serait le bâton qui ferait obstacle dans ma roue. C'est-à-dire mon plan : faire partie de l'élite. Et bordel, qu'est-ce que haïssais les types dans son genre.

Moi qui pensait que Woosung était le pire et bien j'avais totalement faux. Je préférais même le châtain au bleuet. Je voulais juste qu'il se la ferme et ça me démangeait furieusement de le lui ordonner. Je ne savais pas trop ce qui me retenait mais plus les secondes passaient et plus je sentais que j'étais sur le point d'exploser.

Tandis qu'il racontait une autre de ses missions où il en était le héros, je tentai de l'oublier en aspirant tranquillement mes nouilles. Jusqu'à ce qu'il vienne me faire chier, ce qui me fit tiquer de l'œil :

— Hé le novice ! Alors comme ça tu vas recevoir ton entraînement ? Je me demande si tu vas le réussir.

Il éclata de rire et quelques autres le suivirent.

Je crois que ce petit con ne savait pas avec qui il avait affaire. Mon petit doigt me disait qu'il fallait que je lui montre dès maintenant quelle était la couleur de ma personne pour ne pas qu'il ait de surprise. Et ça valait aussi pour tous les autres.