Un dangereux protecteur(2)

Chapitre 18.

La caresse audacieuse que lui prodiguait le milliardaire était la plus grisante qu'elle ait connue jusque là. Johana fût prise de soubresauts incontrôlables alors que la bouche de l'homme se faisait de plus en plus exigeant. Elle se tortillait dans tout les sens pour lui échapper mais le milliardaire la tenait fermement en place par les hanches. Il la tortura durant de longues minutes jusqu'à ce qu'elle demande grâce.

Anthon se redressa et admira la jeune femme transie et passionnée qui respirait avec difficultés. Elle avait un goût exquis et il ne redemandait qu'à la goûter encore et encore. Elle venait de découvrir son premier orgasme et il en était l'auteur. Sa peau laiteuse avait viré au rouge et ses cheveux emmêlés se mêlaient aux draps. Son désir augmenta crescendo.

Les yeux à moitié clos, Johana vit l'homme défaire la boucle de sa ceinture et retirer son pantalon et son boxeur. Il fût nu et son membre viril était fièrement dressé. Intimider, elle détourna le regard fixant ses yeux sur un point quelconque. Son cœur battait à tout rompre et le doute se fit dans son esprit.

" Toutes les premières fois sont douloureuses ", lui avait dit Tama.

Elle n'avait pas d'inquiétude à se faire se n'était pas sa première expérience. L'homme vint la rejoindre sur le lit et la couvra de son corps puissant. Elle eut un sursaut de peur lorsqu'elle sentit la chaleur de son sexe contre sa cuisse. Les doigts de l'homme se refermèrent sur son cou et il l'obligea à le regarder. Son regard était assombri par la passion et sa peau luisait de désir.

— N'aie pas peur, fait moi confiance, lui dit-il.

La promesse qu'elle lut dans son regard suffit à la rassurer. Elle se détendit peu pas et lui offrit ses lèvres pour un baiser. Il l'embrassa à perdre haleine ne lui laissant que quelques secondes pour reprendre son souffle. Il lui montra avec sa langue ce que leurs corps allaient faire. Chaque seconde était un véritable supplice mais elle comprit qu'il prenait tout ce temps pour la rassurer... pour évacuer toutes ses craintes.

Mais il était aussi tendu qu'elle. Elle le sut à la manière qu'il avait de l'embrasser comme s'il luttait entre se montrer doux et assouvir le désir animal qui fusait en lui.

— Je suis prête, le rassura t-elle en enroulant ses mains derrière sa nuque.

Anthon s'appuyait de ses mains sur le lit pour ne pas l'écraser sous son poids. Il passa un doigt tendre sur sa joue et lui offrit un sourire.

— Rien ne t'as préparé à ce qui t'attends cara, mais j'essayerais d'être le plus doux possible.

Elle suffoqua de surprise lorsqu'il déchira l'étui d'un préservatif et qu'il l'enfila sous ses yeux. Ses gestes étaient lents et précis comme s'il voulait qu'elle garde en elle chaque détail en souvenir. Elle laissa échapper un cri de surprise lorsqu'il glissa une main entre les tendres replis de sa féminité.

— Tu es fin prête en effet, remarqua en retirant ses doigts.

Il se positionna entre ses jambes et emprisonna ses poignets au-dessus de sa tête. Son membre s'immobilisa à l'orée de sa féminité sans pour autant la pénétrer.

Anthon admirait la jeune femme dans les derniers instants de son innocence. Rien que le fait de savoir qu'il serait le premier lui poussait au bord de la jouissance. Il doutait de pouvoir se contrôler encore longtemps... avant que sa nature féroce et possessive ne prenne le déçu.

— Je t'aime, lui avoua t-elle alors qu'il s'enfonçait en elle d'un coup de rein conquérant.

Johana s'arqua prise de court par la douleur qui lui transperça le ventre. Son cri avait été étouffé par les lèvres de l'homme qui s'était refermé sur les siennes au moment de la pénétration. Anthon resta immobile attendant patiemment qu'elle s'habitue à sa présence. Elle avait fermé les yeux et sa poitrine se soulevait au rythme saccadé de sa respiration.

— Regarde moi il mio cuore, lui implora t-il le cœur serrer à la perspective de lui avoir fait du mal. Elle lui obéit et en ouvrant les yeux une larme solitaire roula de son œil. Elle lui offrit un sourire et il comprit en cet instant combien elle l'adorait et la totale confiance qu'elle avait en lui.

— Ne cesse jamais de me regarder ainsi, lui dit-il d'une voix dangereuse et rauque. Jamais.

Ainsi il pourrait maîtriser ses ardeurs et lui faire tendrement l'amour comme elle le méritait. Sans quitter la jeune femme des yeux, il commença à bouger en elle en de lent va-et-vient qui arrachèrent de petit cri passionné à la jeune femme. C'était la plus douce mélodie qu'il ait jamais entendu. Il avait envie qu'elle gémisse plus fort encore et il se promit alors d'assouvir se fantasme une autre fois. Ce soir seule comptait le plaisir de ce bout de femme passionnée sous lui.

Il fit tendrement l'amour à la jeune femme en veillant unique à lui donner du plaisir. Très vite Johana atteignit les sommets du plaisir et fût prise de tremblements incontrôlables. Anthon ne tarda pas à la rejoindre et ils rendirent grâce dans une harmonie parfaite. Le cri bestial que poussa le milliardaire donna des frissons à la jeune femme. Il roula sur le côté et alors qu'elle craignait de le voir la quitter, il s'allongea près d'elle et fit remonter les couvertures sur leur corps. Il la serra dans ses bras et peu à peu elle oublia la douleur entre ses jambes. Épuisé et rassuré par la présence de l'homme, elle ferma les paupières et sombra dans un profond sommeil.

Anthon garda la jeune femme dans ses bras jusqu'à ce qu'il la sentit se détendre et sa respiration devint normale. Il s'écarta précautionneusement pour ne pas la réveiller. Son coeur se gonfla d'émotion lorsqu'il l'admira endormie paisible et sereine. Il se pencha vers sa bouche pour lui voler un baiser. Elle remua légèrement mais ne se réveilla pas. Il remarqua du sang sur ses lèvres et les essuya de son pouce. Il inspecta la bouche de la jeune femme mais elle ne semblait pas s'être blesser. Il se passa alors un doigt sur sa lèvre et constata qu'il y avait aussi du sang. Son sang à lui. Il était blessé. Elle lui avait mordu sans s'en rendre compte et il n'avait ressenti aucune douleur.

Une étrange émotion lui gonfla la poitrine. Et il reprit place dans le lit. Il avait eut l'intention de partir et de dormir ailleurs ce soir, peu habitué à la présence d'une femme dans son lit. Mais cette découverte lui avait fait changer d'avis. Il caressa à nouveau les lèvres closes de Johana encore imprégné de son sang.

— Tu es définitivement mienne, murmura t-il d'une voix sombre et possessive.

_______________________________

Je sais que l'attente de ce moment a été des plus épouvantables et que j'ai un peu fait durer le suspense depuis le tome 1... Alors pour me faire pardonner j'ai dédié tout un chapitre à leur nuit d'amour, histoire de faire perdurer le plaisir.

J'espère que ça vous aura plus. Je vous dis à tout à l'heure pour la suite... 😉.