Chapitre 32.

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Une semaine plus tard.


Émergeant de son sommeil après une courte nuit, Johana s'étira sous les draps et se retourna croyant croiser le visage encore endormi d'Anthon. Mais la place où l'homme dormait été vide et froide. Elle caressa le drap froissé et serra la couverture contre elle.

Où était-il allé de si bon matin ?

Inquiète elle quitta le lit et s'enveloppa un pardessus sur sa nuisette. Elle alla dans la salle de bain mais il n'y était pas. Elle alla dans le bureau adjacent à la chambre et le trouva également vide. Elle inspecta la seconde chambre puis la salle de sport mais ils étaient tout aussi désert que le reste des pièces qu'elle avait déjà inspecté. Ne sachant plus où fouiller elle se dirigea vers les portes fenêtres et tira les rideaux. De l'autre côté des vitres elle aperçut une table dressée du petit déjeuner. Elle alla sur le balcon et saisit le petit bout de papier replié qui s'y trouvait. Il lui avait laissé un mot indiquant qu'il était allé rencontrer une vieille connaissance. Elle reposa le papier après avoir lu les dernières mots où il lui ordonnait de manger tout le déjeuner, car c'est derniers temps elle souffrait d'un manque manifeste d'appétit. Elle s'approcha de la balustrade et croisa les bras. Ils étaient situé au dernier étage d'un hôtel de luxe qui n'était autre que celui du milliardaire. La vue était magnifique et les maisons de couleurs différentes donnait au paysage un style patchwork. Rome était une ville encore plus flamboyante que Sicile. En une semaine elle avait visité plusieurs monuments et dîner dans des restaurants moderne simple et cinq étoiles. Elle avait découvert des lieux charmants qu'elle n'aurait cru jamais voir. Elle avait adoré se promener avec Anthon main dans la main en amoureux. Ils avaient fait du vélo et été même aller dans des clubs la nuit. Un sourire béat naquit sur ses lèvres, lui donnant un air niais.

Après avoir inspiré l'air soufflé par la brise d'automne, elle prit place sur une chaise et prit son déjeuner. Elle se força à tout manger comme le lui avait ordonné l'homme. Elle savait qu'il était inutile d'aller contre ses ordres car ses hommes de mains lui rapportaient ses moindres faits et gestes lorsqu'il était absent. Et puis aujourd'hui elle avait incroyablement faim; entre ses nuits folles de passion et ses journées chargées elle n'avait pas beaucoup de temps pour se restaurer. Sans oublier les nausées incessantes qui se manifestaient chaque matin.

***

Assit à une table à l'abri des regards Anthon observait depuis plusieurs minutes le comportement de Xaviero del Rio. Le mafieu prenait un café et lisait un journal d'un air tout à fait détendu.

Selon son informateur, il se rendait dans se café depuis son arrivée à Rome, il y prenait son petit déjeuner, lisait son journal et une heure plus tard il rentrait à son hôtel et n'en sortait. Il ne voyait personne, ne parlait à personne, ses seuls échanges social se limitait à la réceptionniste de son hôtel et au serveurs du restaurant. Il semblait vivre une vie normale, comme un parfait citoyen droit et honnête. Mais Anthon ne croyait pas à cette soudaine reconversion. Un mafieu cherchait toujours à se venger ; soit il n'avait pas encore de plan, soit le moment de le mettre à exécution n'était pas encore arrivé. Quoiqu'il en était il ne le laisserai pas le temps d'agir. S'il était venu aujourd'hui c'était pour en finir une bonne fois pour toute. Soit il acceptait sa proposition et tout se passait bien, soit il utilisait la force et le pire risquait d'arriver.

Il se leva de sa chaise et traversa les quelques tables qui le séparaient de celle du mexicain. Sans y être invité il prit place et retira sa paire de lunettes qu'il accrocha à l'échancrure de son manteau.

- Cette table est occupé, allez ailleurs ! Avança le mexicain sans lui accorder un regard.

Anthon ne bougea pas. Comme l'inconnu qui venait de s'inviter à sa table ne réagit pas, il interrompit sa lecture.

Un dangereux protecteur(2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant