Son rire si Dumbledore - Grindeldore

Chapitre 56 - Combat

Je n'ai malheureusement pas trouvé le nom de l'artiste pour le fanart, n'hésitez surtout pas à le créditer en commentaire si vous le connaissez.

Bonne lecture

****

Pourquoi un décor qui lui était pourtant si familier lui semblait aussi différent dans cet instant ? Le monde autour semblait simplement fonctionné au ralenti, ou alors peut-être que c'était lui qui, en cet instant, était ralentit.

Marchant en suivant plus son instint qu'autre chose, le mage blanc ne fut pas surprit lorsqu'il aperçu finalement Gellert assit sur une roche, au centre d'une clairière. L'état de son ex-mari frappant bien d'avantage le mage blanc que sa simple présence.

Hésitant un instant, Albus finit tout de même par s'asseoir aux côtés de Gellert qui lui adressa un sourire aussi désolé que tendre malgré la fatigue évidente qui tirait ses trais. Gellert était monstrueusement pale, au point où le professeur n'avais jamais cru qu'un humain pouvait être à ce point blanc. Des cernes marqués soulignant ses yeux et ses cheveux, tout de même parfaitement coiffés, s'ajustait tout de même dans une coiffure bien plus simple qu'à l'ordinaire.

Et malgré tout cela, Albus du retenir la furieuse envie qu'il avait de poser ses lèvres sur celles du mage noir au point où il les pinça avec mépris, maudissant ses désirs stupides. Un temps passa où les deux hommes ne dirent mots, se jettant à tour de rôle des regards aussi embarrassé que possible, après tout de loin, la situation devait être particulièrement comique.

- J'imagine qu'on y est. dit finalement Gellert d'un ton légèrement plus faible qu'à l'accoutumé, le mage noir ne suportant visiblement plus le silence qu'ils s'étaient tous deux imposés.

- Je ne peux pas te contredire. répondit Albus du bout des lèvres.

- Tu as réussi, je savais que tu y arriverai.

- Pourquoi tu m'a encore menti ? souffla faiblement le professeur, incapable de retenir ses mots, l'ensemble des photos truquées passant en revu dans son esprit.

- Tu avais besoin d'y croire pour le détruire. C'était le meilleur à faire. répondit honnêtement le mage noir en baissant tout de même les yeux.

- Mais qu'est que tu en sais à la fin ? cracha presque le professeur avec argne. Comment peux-tu prétendre savoir se qui est le mieux pour moi, pour nous alors que nous n'en avons jamais discuté ?

- Je... Enfin j'ai pensé que.

- C'est exactement ce que je te reproche. Tu as pensé que, imaginé que, t'es plus à l'idée qu'une fois de plus je te suivrai sans hésiter mais j'en ai plus qu'assez Gellert !

- Mais Albus si tu avais su tu n'aurais jamais pu détruire le pacte. tenta de se défendre le mage noir en passant une main sur sa nuque trahissant son embara de part son geste.

- As-tu une preuve concrète de cette affirmation ? demanda le mage blanc d'un ton froid, ne se donnant même pas la peine de regarder son ancien amant.

- Non. admis à contre-cœur sa nemesis. J'ai simplement voulu te rendre la tâche plus simple et s'en était le meilleur moyen.

- Connerie. répondit le mage blanc en se pinçant l'arrête du nez.

- Albus tu sais que c'est la vérité.

- Je sais qu'une fois de plus tu dis des conneries. Si j'avais su tout ce que les journaux viennent de m'apprendre nous nous serions retrouvé ici bien plus tôt. Parce qu'au moins j'aurais eu de la volonté.