Chapitre 7

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           Depuis quelques minutes déjà, Zach cherchait activement les clés de sa voiture, dans les herbes hautes. Il commençait peu à peu à s'impatienter, ce qui m'amusait tout particulièrement. Il faisait très chaud, sous le soleil tapant, donc il avait décidé d'enlever son veston, à mon plus grand plaisir. J'espérais intérieurement, qu'il passe à la prochaine étape, c'est-à-dire d'enlever sa chemise. Il était canon et je ne pouvais m'empêcher de l'observer, même lorsqu'il cherchait ses clés, comme une poule sans tête. J'avais lancé les clés dans le champ, pour une raison bien précise. J'attendais tranquillement qu'Il déclare forfait. Son cellulaire était à plat et mon portable était disparu, depuis la soirée chez les Beta theta Pi. Cela dit, personne ne pouvait savoir que nous étions coincés ici. Mon plan fonctionnait à merveille. 

          Je me mordis la lèvre en observant Zach, qui était désormais trempé, sous la chaleur de Sandy Beach. Je pouvais voir sa musculature au travers de son chemisier, tellement il avait chaud. Je fantasmais légèrement sur le fait de le voir torse nu. Son regard croisa alors le mien, ce qui me fis rougir. 

- Tu peux enlever ta chemise, si tu as trop chaud ... affirmais-je sur un ton joueur. 

- Tu n'as pas l'intention de m'aider, hein ? me coupa-t-il, en se passant une main sur la nuque.

        Je fis non de la tête et un petit sourire apparu sur mes lèvres. Pour une fois, ce n'était pas les autres qui me dictait quoi faire. Pour une fois, c'était moi qui avait le contrôle de la situation. J'aimais bien ce nouveau rôle.

- Lexie, il faut absolument retrouver les clés de la voiture, insista-t-il, en tentant de garder son calme. Je sais que ça t'amuse, mais pas moi. Et puis, nous ne devrions pas trainer ici. Cela pourrait être dangereux...

        L'espace d'un instant, je cru le voir fixer ma bouche. Malheureusement, il détourna rapidement le regard. J'étais épuisée que tout le monde me disaient que ma vie était en danger, sans toutefois m'expliquer réellement ce qui se passait. Je savais que c'était un règlement de compte adressé à mon père, mais de quoi s'agissaient-ils exactement ? Pourquoi la mafia était-elle à ses trousses ?  Qu'avait-il fait ? Tant de questions, sans réponse. Je devais mettre mon petit plan à exécution, afin de faire parler Zach. 

- Tu veux de mon aide ? demandais-je innocemment. 

- Évidemment que j'aimerai que tu m'aide, soupira-t-il, complètement découragé par la situation.

       Je souris, car il mordait à l'hameçon, sans sans rendre compte. Cela faisait plus d'heure maintenant, qu'il recherchait les clés sans relâche. Je sentis qu'il commençait peu à peu à perdre son sang froid.

-  Enlève ta chemise, ordonnais-je, avec une petit sourire en coin.

       Zach me regarda intrigué, sans comprendre pourquoi je lui demandais de se déshabiller. Ce jeu m'amusait encore plus que je ne l'aurai cru. Les papillons dans mon ventre prirent de l'ampleur. Je ne pouvais pas croire que ses mots avaient sortis de ma bouche. Il plongea son regard dans le mien et j'avais l'impression que j'allais fondre, tellement il m'intimidait. En plus d'être incroyablement beau, il possédait un charme, qui ne me laissait pas du tout indifférente.

- Tu as très chaud, répètais-je, en tentant de reprendre mon sérieux. Je lui pointa sa chemise complètement trempée. Et puis, tu m'a déjà vu complètement nu, alors j'estime que j'ai le droit de te voir torse nu, non ? Si tu t'exécute, alors je t'aiderai à retrouver les clés ...

     Zach s'approcha de moi, en quelques enjambées et j'arrêta brusquement de respirer. Son regard planté dans le mien et sa bouche à quelques centimètres de la mienne, me déstabilisa complètement. Je cru voir pendant un bref instant, de l'amusement sur son visage. Je baissai mon regard vers sa bouche, tout simplement parfaite et son début de barbe naissante. Je ne pouvais supporter d'avoir mon garde du corps, si près de moi. Je ressentais une très forte attirance, envers cet homme. Une attirance que je n'avais jamais ressenti auparavant, pour aucune autre personne. Au même moment, une brise de vent secoua ses cheveux et c'est alors que je sentis son odeur. Je failli défaillir, tellement il sentait bon. Je ferma les yeux afin de profiter de cette fragrance, qui était propre à lui. Je vis un petit sourire se dessiner au coin de ses lèvres, lorsque j'ouvris les yeux.

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