Royam

Chapitre 4: Akos

Pendant le cours, je n'arrêtais pas de penser à la gentillesse de Cyra à mon égard, son style vestimentaire ces derniers jours ne ressemble pas du tout à son caractère. A la fin du cours, elle m'invita à aller manger un petit quelque chose à la cafétéria et j'y allais donc avec elle comme un privilégié.

Nous étions entrain de manger, faire de plus amples connaissances et se parler de tout et de rien quand un groupe de cinq jeunes sont arrivé et nous regardais d'un œil malveillant bien que Cyra ne puisse les voir car ils étaient dans son angle mort. Je commence donc a les fixer pour faire comprendre à mon interlocuteur que nous ne sommes pas seuls mais ma voix se noua quand ils commencèrent à s'approcher.

Cyra ne remarqua pas mon attention et continuait de rire et parler toute seule jusqu'à un moment que je pense avoir attendu trop longtemps car comparé à elle j'étais tout rouge prêt à exploser.

Elle se retourna et leur demanda d'une voix sure et soudainement sans émotion :

-Que voulez-vous ?

-On se demandait juste pourquoi la Reine traine avec un impotent inutile comme lui ! dit l'un d'eux d'une voix malicieuse.

-Et bien peut être qu'en temps que personne éduquée je veux faire connaissance et que pour cela, les niveaux ne comptent pas ! Si juste par mon rôle je n'ai plus ce droit, il me prive plus qu'il ne me donne donc ce n'est pas rentable pour moi ! Mais vous avez l'air de ne pas comprendre alors vous avez deux options venir discuter entre personnes respectueuses ou partir et nous laisser tranquille !

Elle semblait rayonnante.

-J'ai une contreproposition, tu viens te battre en un contre cinq et si tu nous bats on te laisse tranquille ! dit celui qui semblait être le chef de leur bande. Il était plus âgé mais cela ne le rendait surement pas plus sage.

Elle lui répondit simplement : -Pas ici ni maintenant mais bon sachez que j'ai la flemme de vous porter à l'infirmerie.

-Rejoins nous dans quinze minutes dans le jardin sinon on fait du mal à ton petit copain !

-Tu sais sur ce point ils ont raison je ne sers à rien a pars t'apporter des ennuis, je ne peux rien t'apporter. Dis-je en chuchotant.

-Je n'ai pas peur de ces crevards tu sais et avec moi tu es en sécurité alors viens avec moi ça ne sera pas très long.

-Euh ok...

Elle me fit un clin d'œil et s'en alla se changer.