Chapitre 9: Akos

10 1 0
                                    


Le lendemain, je retrouvai Cyra devant son ordinateur dans le fond de la bibliothèque derrière les grandes rangées de livres différents que l'établissement avait réussi à se procurer.

Selon moi ces grandes rangées représentaient la connaissance et la sagesse du passé de l'humanité, ces auteurs que j'ai pu lire dans ma jeunesse, que j'ai aimé ou non et qui ont voulu transmettre quelque chose, laisser une trace de leur passage ici-bas.

Mais reprenons.

Je m'assois à côté d'elle et je me rends compte que les cheveux détachés ses longs cheveux blancs sont magnifiques.

Elle lève les yeux et me regard d'un air interrogateur,

Je la regarde,

Elle me regarde,

Nous sourions bêtement comprenant qu'on a le même humour stupide mais qui rapproche.

Elle se reconcentre sur son écran et me sors :

-Tu veux pas arrêter de me mater ?

-Non... mais... C'est pas ce que tu crois !

Elle rigole encore plus fort que précédemment et je me demande quand elle est sérieuse et quand elle ne l'est pas, les filles je trouve ça compliquer à percer à jour certaines fois.

Je sors donc un cahier mon stylo, mes exos et commence à les faire, une activité que je n'avais pas eu l'occasion de faire depuis longtemps mais qui ne me manquait pas je le reconnais.

Au bout d'un long silence, je me lançais,

-ça va toi en ce moment en dehors de « Tout ça » ?

-Mouais si on veut.

-T'as une vie amoureuse toi ?

-J'ai une gueule à en avoir une ?

Selon moi elle avait un très beau visage et un corps parfait et donc en plus de la modestie et... de l'humour ?

Je me demande donc si je ne tombe pas un peu amoureux d'elle bien que je ne pense pas que ce soit vraiment le moment et la personne pour ça.

Quoi qu'il en soit, pour le moment ce n'est pas le sujet et elle coupa court à mes réflexions.

-Tu bosses vraiment là ? Toi ?

-Eh ça va c'est bon ! Je travaille moi au moins.

Elle me sort alors tous ses devoirs dans la matinée sans dire un mot et je comprends donc que je devrais me taire pour assurer ma survie et essayer de relativiser mon échec scolaire ainsi que de minimiser les coups donnés à mon égo.

Nous avons donc continué de travailler puis nous sommes allés manger et discuter le midi à la cafétéria.

RoyamOnde histórias criam vida. Descubra agora