23 - De superbes vacances !

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Après avoir passé plus de quatre heures enfermé dans la chambre avec Madi, nous avons été obligés de sortir lorsque Madame O'Brian annonça pour la troisième fois que le dîner était servis.

Tandis que je me rendais dans la salle à manger, je me rendis compte que rien n'avait changé. Il manquait quelques tableaux et quelques statues qui faisaient autrefois partie de la décoration, mais le même sentiment de malaise avait pris place au creux de mon estomac.

Je m'assieds à côté de mon amie, tandis que son père me fixait d'un air sévère, de l'autre côté de l'immense table en bois de chêne ou de je ne sais quelle arbre.
Le silence régnait tandis que Mme O'Brian servait le repas.

- Tu t'invite chez moi et tu ne prend même pas la peine de venir nous saluer moi et ma femme.
- Bonjour.
- Petite impertinente ! Gronda Mr O'Brian.
- Bonjour père. Comment se passe vos finances ?
Madi savait comment détourner l'attention de son père.

L'atmosphère était glaciale, j'en avais la chair de poule.
- Tu as froid ? Veux-tu que j'allume la cheminée ? Proposa la mère de Madi.
- Non merci Madame O'Brian.
- Il ne fait pas si froid que ça, elle n'a qu'à mettre une veste ! D'ailleurs nos problèmes financiers ne s'arrange pas. Je n'aurais qu'à vendre la maison qui ne te sert à rien et nous serions à l'abri pour un long moment.

Et voilà ! Il avait à peine réussi à tenir 5 minutes avant de réessayer de me soutirer de l'argent.

- Père tu n'a pas le droit c'est la maison de Rose !
- Elle ne lui sert à rien. C'est une maison familiale et elle est seule.
- Cela ne te donne pas le droit de vendre son bien juste pour lui prendre son argent.
- Je lui laisserais une petite partie. Elle pourra s'acheter une petite maison, plus dans ses moyens. Tu n'est pas d'accord Rose ?
- Je ne viendrais pas ma maison.
Il se mis en colère et balança son assiette contre le mur.
- Qu'elle petite ingrate ! Avec tous ce que j'ai fait pour toi tu n'es même pas capable de m'accorder cette faveur !
- Si c'est de l'argent que vous voulez je vous en trouverais. Mais il est hors de question que je vende ma maison.

Sur ce, je quittais la table suivis de Madi tandis que son père m'insultais et que Mme O'Brian tentait de calmer son mari.
Cela doit bien être le centième fois qu'il essais de me soutirer de l'argent, pourtant cela me met toujours en colère.
Je pense qu'au fond de moi j'ai l'espoir de revoir les parents O'Brian que j'ai connu durant mon enfance.
Ils étaient gentil, aimant et généreux. Malheureusement je commence à perdre espoir, peut-être qu'ils ne seront plus jamais comme avant.
C'est foux comme l'argent peut changer une personne. Ce père de famille a tous pour être heureux mais il n'y a que l'argent qui l'intéresse !

- J'espère que je ne deviendrais jamais comme lui ! S'exclame ma meilleure amie en se laissant tomber sur le lit.
- Crois moi, tu n'a rien à voir avec ton père.
- Et si c'était génétique ? Si je devenais comme lui avec l'âge ?
Je pris place à ses côtés.
- Ne t'inquiètes pas, je suis sûr que tu ne seras jamais comme ça.
- Tu as raison ! Mon Tristan est très riche. Je saurai mieux gérer mes finances que mon père.
- Halala ça faisait bien dix minutes que tu n'avais pas parlé de Tristan.
- Oui d'ailleurs, il viens demain.
- Génial je sens que ça va être de superbes vacances ! Ironisais-je.
- Tu verras, il est génial. Tu va bien t'entendre avec lui.

La semaine se déroula mieux que prévu. J'avais fini par donner de l'argent au père de mon amie. Il avait donc passé la plupart de son temps en dehors de la maison. C'était un mal pour un bien finalement puisque nous étions tous plus serein sans lui.
Tyler m'écrivait tous les jours, ce qui était étonnant en soit, mais quelle ne fût pas ma surprise lorsque Caleb se mis aussi à m'écrire pratiquement tous les jours.
Je m'entendais bien avec les deux.
Mais je dois dire que Tyler sait toujours comment me faire rire. C'est le seul qui ai réussi cette exploit jusqu'à présent. Les discussions que l'on avait m'aidaient à passer le temps lorsque ma meilleure amie était trop occupée à flirter avec Tristan.

J'ai appris qu'il y avait une soirée chez Madi en fin de semaine, Oh joie !
Il allait falloir que je trouve comment m'enfuir d'ici sans que mon amie s'en aperçoive.
Non seulement Tyler et Caleb ainsi que leurs familles étaient invités, mais il yavait également la famille de Stacy et de certains de mes boureaux. Il est hors de question que j'y assiste. Il faut que je trouve le moyen d'y échapper !

Nous étions le jour J et je n'avais pas encore trouvé le moyen d'échapper à la fête de ce soir. Madi m'avait traîné dans son centre commercial préférée. Je la regardais essayer des milliers de vêtements tandis que cherchais un moyens de fuir la soirée.
Madison allait rencontrer les parents de son copain, ce qui la rendait plus énergique que d'habitude.
J'avais l'impression de me rendre à une soirée spéciale tel que des fillançailles alors qu'il ne s'agissait que d'une soirée organisée pour le réveillon de Noël.
Je dois avouer que j'ai crue que j'allais faire un léger malaise lorsque ma chère amie m'a trainer de force chez une esthéticienne.
Après m'être faite torturé pendant 1h, j'ai fini rouge écrevisses avachis sur un siège du salon.
Lorsqu'une coiffeuse a exprimée son souhait de me couper les cheveux par-ce qu'il sont trop long selon elle, j'ai simulé un malaise. Voilà maintenant 2h que j'attend et Madi viens à peine de terminer.
Après avoir payé les prestations que nous avons reçus dans cette entre de l'enfer, nous avons enfin pu regagner la voiture.

Tandis que je cherchais toujours comment fuir ce soir, mon amie crue que je lui faisais la tête. Cela devait faire un moment que je n'avais rien dit.
- Tu boude ?
- Non.
- Aller je vois bien que quelques chose cloche. Dit-elle en démarrant la voiture.
- Bien sûr ! Après 5h de souffrance dont je viens à peine de sortir, je m'apprête à replonger dans d'autres souffrance ce soir.
Elle rit.
- Rose je t'adore !
- Ouais moi aussi.
- Aller arrête de faire la tête. Ça va bien se passer.
Je me tournais franchement vers elle.
- Je viens de passer 5h à devoir faire du shopping, me faire arracher la peau, tu t'es fait coiffer, maquiller, et c'est quoi ce bronzage ?! Tu es sûr qu'il ne se passe rien de spécial ce soir ?
- Je te l'ai dit, ce soir je rencontre les parents de Tristan. Je dois être parfaite.
Je trouvais ça suspect.
Pourquoi faire tout ça pour un simple dîner?

Lorsque nous sommes arrivés Madison est partie se préparer directement. Pour moi elle n'avait pas besoin de tous ces artifices, elle est tellement jolie. Malheureusement quand elle a une idée en tête, il est impossible de la raisonner.

Je voulais profiter de ce moment pour m'enfuir. Je tentais de sortir par l'arrière mais le jardin était investi par de nombreux employés. Tout avait été redécoré dans le thème de Noël. Ils avaient réussi à traîner un énorme sapin de Noël de plusieurs dizaines mètres de haut jusqu'ici.
Je me demande bien comment ils s'y sont pris ?

Je tentais ensuite de sortir par l'avant mais, de même que pour le jardin, il y avait plein d'employés occupés à décorer la maison.
Je me rapprochais doucement de la porte lorsque Madame O'Brian apparue comme par magie et me demanda d'aller m'habiller.
J'étais coincé, j'allais devoir trouver un autre moyen d'échapper à cette soirée.

J'avais décidé de faire semblant d'être malade. Je n'avais rien trouvé de mieux et il restait moins d'une heure. Cette excuse sera plus crédible si je me prépare pour la soirée. Je mis une robe noir manches longues toute simple avec des collants opaques et des ballerines noires. C'était le maximum que je pouvais accepter de faire. Je laissais mes très long cheveux détachés et je me couchais sur le lit.

Une Autre Histoire De LoupsWhere stories live. Discover now