Chapitre 17 : Mal de nez

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Natsu s'étire en grognant, puis se laisse tomber à mes côtés en soupirant. De mon côté, je ne peux retenir un nouveau bâillement. Je glisse un regard vers le réveil du rose et constate qu'il est bientôt minuit. Pas étonnant que je sois si fatiguée, en temps normal je dors déjà depuis un moment.

Je jette un coup d'œil sur mon téléphone, mais aucun nouveau message n'est indiqué. J'espère que Sting va bien.


- Je suggère qu'on s'arrête là. Déclare mon camarade en se laissant tomber sur le dos.


Je me tourne vers lui. Nous sommes installés sur son lit, travaillant toujours sur ce devoir. Son regard est rivé sur le plafond. Sentant que je l'observe, il se désintéresse de ce dernier pour planter son regard dans le miens. Je ne sais pas combien de temps nous passons à nous regarder, la fatigue me faisant perdre toute notion de temps. C'est un nouveau bâillement qui me fait interrompre cet échange.


- Bah alors Lulu, t'es fatigué ? Se moque-t-il gentiment en se redressant.


J'émets un espèce de grognement pour toute réponse. Je suis épuisée, même si je ne tiens pas particulièrement à aller me coucher. Je suis légèrement angoissée de dormir chez les Dragnir.


- Aller, je vais préparer ton lit. Fait-il en se levant du sien. Si tu veux utiliser la salle de bain avant de dormir, c'est la porte du fond. Fais comme chez toi. Ajoute-t-il.


Je me lève et suis ses indications machinalement. C'est en ouvrant la porte de la salle de bain que je réalise que je ne dispose pas d'affaires de rechange. Sans compter que j'ignore où trouver ce qu'il me faut pour une douche rapide. Oui, je fais partie de ces personnes qui ont besoin de se laver avant d'aller dormir.

Je rebrousse donc chemin et entre à nouveau dans la chambre du rose. Il a installé un matelas au sol, près de son lit, et est en train de mettre des draps propres sur celui-ci.

Il relève la tête m'entendant entrer dans sa chambre, m'interrogeant du regard.


- Je.. Hum.. Je viens de me rendre compte que j'ai pas d'affaires pour dormir. Fis-je, légèrement gênée.


Il me contemple, l'air perdu, pendant quelques secondes. Puis, semblant enfin comprendre, il rit doucement en se redressant.


- Oui, en effet, ça peut être pratique. Fait-il en se dirigeant vers son armoire.


Il l'ouvre et fouine dedans pendant une petite minute, puis il vient vers moi, des habits à la main.


- Tiens. Me sourit-il en me tendant ses fringues. Ça va surement être un peu grand mais j'ai pas mieux. Dit-il.

- Ça ira très bien, merci. Je souris.


Il me regarde encore quelques secondes, puis se retourne, prêt à reprendre son activité initiale.

TraquéeWhere stories live. Discover now