5 - What is love

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Le fait d'être dans la maison de Gon, en plus d'être assis à côté de lui me rendait très nerveux. C'était la première fois que j'allais chez quelqu'un. Je comptais savourer chaque moment passé ici, car je ne savais pas si j'aurai l'occasion de revenir chez lui à cause de mon frère, qui pouvait très bien m'interdire de venir chez lui jusqu'à nouvel ordre.

"Killua, tu veux qu'on regarde un film ? me demanda soudainement Gon."

Regarder un film, avec lui ??

"Euh, ouais si tu veux... Marmonnais-je.

- Tu veux regarder lequel ?

- Je ne sais pas... Tout mon convient, lui répondis-je.

- D'accord, alors on a le choix entre deux films d'horreurs : "Insidious" ou "Ça"."

Quoi, il veut regarder un film d'horreur ? Quand j'avais dit que tout me convenait, en réalité je priais intérieurement que les films d'horreurs ne soient pas son genre...

"Si vous voulez mon avis, je pense que "Ça" est le meilleur, dit Kurapika, arrivant avec les cookies légèrement cramés sur le dessus.

- Très bonne idée Kurapika, approuva Léolio, arrivant avec une boîte de pop corn."

Je jetai un coup d'œil à Gon. Son visage était devenu tout pâle. Aurait-il lui aussi peur des films d'horreurs ?

"Tout va bien, Gon ? lui demandais-je.

- Ou-ouais, t'inquiètes pas Killua, me répondit-il en bégayant.

- Bon, si tout va bien, on commence le film ! annonça Kurapika en prenant place dans le second canapé, à côté de Léolio."

Cela faisait près de trente minutes que le film avait commencé. Un screamer est soudainement apparu à l'écran, et Gon ne pu s'empêcher de sursauter. Je sentis quelque chose serrer mon avant-bras. Je tournais la tête et vis Gon, m'agripper de toutes ses forces. Je pouvais voir clairement son visage, et vu qu'il était mort de trouille. A cet instant, un sentiment de fierté m'envahit. Je sentis mes joues virer au rouge également. Voyant que son état ne s'arrangeait pas, je décidais de le prendre dans mes bras. Par la même occasion, je triturais un peu ses cheveux. Je m'étais dit que s'il se concentrait sur autre chose, cela aiderait peut-être à le calmer. Je vis qu'il avait l'air un peu confus par mon geste. C'est vrai que maintenant que j'y pense... Je sentis deux pairs d'yeux se poser sur moi, celles de Kurapika et Léolio. Mes joues devinrent instantanément rouge cramoisis.

Gon m'agrippait toujours le bras jusqu'à la fin du film.

"Haha, c'est drôle de vous voir comme ça tous les deux, se moqua Léolio.

- Tu peux parler, je te signale que tu m'as aussi agrippé de la sorte pendant tout le film, Léolio, annonça Kurapika.

- Tais-toi !! cria Léolio, visiblement gêné.

- Excuse-moi Killua de t'avoir agrippé durant tout le film. Lorsque j'étais petit et que je voyais un clown à la télé, j'agrippais tout le temps ma tante  Mito comme ça, c'est devenu un réflexe maintenant, dès que j'en vois un..."

Et c'est sur ces paroles qu'il lâcha mon avant-bras. Dommage, j'aimais bien lorsqu'il était proche de moi...

"Tu aurais pu nous dire que tu avais peur des clowns, tu sais, lui disais-je.

- Oui, désolé, me dit-il à voix basse.

- C'est marrant comment cette histoire de clown me rappelle quelqu'un, annonça Kurapika.

- Hisoka, dit-on en chœur."

Comme il nous restait encore un peu de temps avant l'heure à laquelle je devais rentrer, nous décidions de faire un action ou vérité.

C'était Le Destin (Killugon) [Version Française]Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ