13 - Plus que des amis

58 7 0
                                    

(Juste, l'image eofijziugrhzruifnzsubgziusrhgv)

Nous avions passé le reste de l'après-midi à jouer aux jeux vidéos et à manger des bonbons. Quand mon regard s'attardait sur Gon, il affichait une mine heureuse. J'avais envie de le voir sans sa perruque car il était beaucoup plus mignon sans.

Lorsqu'il était temps pour Gon de rentrer, il s'était mis à pleuvoir des cordes. Ma mère avait insisté pour qu'il reste le temps que la pluie se calme. Gon lui avait dit que ce n'était pas la peine et qu'il ne voulait pas plus déranger, mais ma mère insistait malgré tout et voyant qu'elle ne lâchait pas l'affaire, Gon a fini par céder. Elle lui a donné quelques vêtements de rechange, mais comme ils étaient pour les filles j'ai prévenu Gon que je lui prêterai à la place quelques de mes habits.

Comme il se faisait tard, mes oreilles et ma queue de chat apparurent.

"Killua, tu sais quand tu arrêteras de te transformer ? me demanda Gon un peu inquiet.

          — Je ne sais pas, ma mère m'a dit que j'arrêterai de me transformer lorsque j'aurai trouvé la personne que j'aime vraiment.

          — Oh, je vois, me répondit-il d'une voix pensive."

POV de Gon

Je voulais être cette personne. Je voulais être la personne qui sauvera Killua de sa malédiction. Le seul problème, c'est que je ne savais pas comment m'y prendre. Je repensais soudainement lorsque Killua s'était confié à moi. Avant, j'étais assez confus à propos de l'inviter à sortir avec moi ou le fait que l'on était resté amis. Mais maintenant, je venais de réaliser que j'étais prêt. Oui, j'étais enfin prêt à vouloir passer le restant de ma vie avec lui. Je ne voulais plus juste être son ami.

POV de Killua

"Gon ! criais-je pour le sortir de ses pensées. Tu m'écoutes ?"

Je l'entendis prendre une grande respiration avant de me lancer :

"Killua, je suis prêt ! m'annonça-t-il avec détermination."

Je ne comprenais pas... "Prêt", mais pour quoi ?

"De quoi tu parles, Gon ? Prêt pour quoi ?

          — Je suis prêt à sortir avec toi !

          — Hein ? Tu es sûr que ça va ? Je t'ai dit que je pouvais t'attendre, désolé si-

          — Non, je sais ce que je veux à présent Killua. Et... Je veux que tu sois à moi et je veux t'appartenir aussi !"

Il me regardait avec une expression déterminée. Je ne pouvais être plus heureux à ce moment-là. Je sentis mes joues s'enflammer, puis je souris niaisement.

"Merci, Gon.

          — Hein ? Pourquoi tu me remercies ? me demanda-t-il, étonné.

          — D'être à mes côtés. Si je ne t'avais jamais rencontré, je serai encore probablement seul et me lamenterai sur mon sort en me répétant que ma vie est injuste... Tu es la raison pour laquelle j'ai envie de me faire d'autres amis, de continuer d'avancer et de ne plus abandonner. Je t'aime tellement, au point que je n'aurai jamais envie de te quitter."

Je sentis des larmes chaudes couler doucement le long de mes joues.

"Killua..."

Il me fit le sourire le plus tendre qu'il pouvait et me pris dans ses bras. Son étreinte était chaude, je voulais rester comme ça pour toujours. Je pleurais des larmes de joie, mais aussi de soulagement. Ca faisait du bien de pleurer, ça m'a permis de me libérer de toutes mes émotions.

Après s'être enlacé pendant de longues minutes, il était temps d'aller se coucher car il était déjà très tard. J'ai prêté un pyjama à Gon et lui a indiqué la salle de bain pour qu'il aille se changer. Pendant qu'il enfilait le pyjama, j'avais envie de le voir. Comme Gon était une personne pas très pudique, il n'avait pas totalement fermé la porte de la salle de bain, ce qui me donna une jolie vue sur son corps. Je le dévorais du regard. Son corps était parfait à mes yeux : il était fin et délicat, sa peau douce comme celle d'un ange... Je sentis mon bas-ventre s'échauffer face à ce spectacle. Oh non, il ne fallait pas que je pense à ce genre de chose ! Quoi que, c'était trop tard de toute façon. Je n'avais qu'une hâte : qu'on est enfin un rendez-vous amoureux.

"J'ai fini ! m'annonça Gon."

Je reposai mon regard sur lui et constatai qu'il était enfin redevenu lui-même. Pour être honnête, c'était assez marrant de l'avoir vu en fille. Mais il était quand même mieux sans un uniforme de fille et sans longs cheveux. Je ne savais toujours pas comment j'allais annoncer à ma famille que Gon n'était pas une file mais un garçon.

Nous nous étions endormis dans mon lit, chacun dans les bras de l'autre.

Pendant que Gon et moi dormions profondément, nous n'avions pas entendu la porte de ma chambre s'entrouvrir. C'était Illumi, il était rentré dans ma chambre.

"Killu-"

Il n'en revenait pas de ce qu'il voyait : un garçon était allongé à côté de moi. Il était en colère car je l'avais dupé ; il était persuadé que Gon était une fille. Il quitta ma chambre en claquant la porte, ce qui me réveilla. Quelqu'un était entré dans ma chambre ?? Je regardai à ma gauche et vis Gon dormir profondément. Je me penchai doucement pour lui déposer un baiser sur la joue. Comment faisait-il pour être tout le temps beau et mignon à la fois ? Soudain, je sentis la main de Gon saisir mon poignet et m'attirer vers lui. Je me retrouvai au dessus de Gon.

"Killua, ne me surprend pas comme ça, me disait-il d'une petite voix."

Je ris doucement avant de lui lancer :

"Allez viens, on va prendre le petit-déjeuner."

Nous sortions tous les deux du lit pour nous changer. Gon remit son uniforme pour dupé ma famille. Honnêtement, je trouvais ça assez drôle la situation dans laquelle il devait faire face, même si c'était de ma faute.

Après avoir terminé notre petit-déjeuner, nous étions parti chez Gon pour qu'il enlève son déguisement et remette ses vrais habits. 

"Pfiou, c'était fatigant, soupira Gon après s'être totalement changé.

          — Ah bon ? C'est bizarre, j'ai pas trouvé ça très fatigant, le taquinais-je.

          — Tu peux parler, c'est pas toi qui doit porter des habits de filles. Et puis si tu avais dit depuis le départ à ta famille que  ta "petite-amie" n'est pas une fille mais un garçon, les choses auraient été beaucoup plus simples ! s'énerva-t-il.

          — C'est pas aussi facile que tu ne le penses. Ma mère voulait depuis toujours que j'ai une petite-amie. Après je m'en fiche de ce qu'elle peut penser de moi, mais c'est plus la réaction de mon père qui m'inquiète. Mon père me supportera toujours dans tout ce que j'entreprendrai et j'ai de la chance de l'avoir, mais je n'ai jamais réussi à percevoir ces pensées. C'est pour cette raison que je n'ai encore rien dit.

          — Désolé Killua, j'ai été égoïste. Pardon de m'être emporté contre toi...

          — T'inquiète pas, c'est pas grave, lui rassurais-je.

          — Pour ma part, je n'ai pas vraiment peur de la réaction de tante Mito. Elle ne veut que mon bonheur, et je serai toujours heureux tant que je serai avec toi."

Gon me regardait droit dans les yeux en me disant ces mots, avec un regard affectif. Mon coeur rata un battement, et une soudaine envie de l'embrasser envahit mes pensées. Je le tirai vers moi et posai mes lèvres sur les siennes. A cet instant, la porte de la chambre de Gon s'ouvrit.

"T-tante Mito... ?"

Quelques instants plus tard, nous étions assis à table sous le regard intense de la tante de Gon.

"Depuis combien de temps vous êtes ensemble ?"


**********


© Meli6452

C'était Le Destin (Killugon) [Version Française]Where stories live. Discover now