C'était Le Destin (Killugon) [Version Française]

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ATTENTION, ce chapitre contient du lemon (passage érotique). Donc si vous êtes une personne sensible ou que vous n'aimez tout simplement pas lire ce genre d'histoire, je vous déconseille de continuer. Bonne lecture :3

Musique en haut du chapitre pour l'ambiance.

"Depuis combien de temps vous êtes ensemble ? nous demanda la tante de Gon, les jambes croisées et sa tête posée entre ses mains."

Gon et moi s'échangeâmes un regard, nerveux. Il fallait que je m'explique auprès de sa tante, car c'était de ma faute si elle nous a surpris.

"En fait, j'aime bien Gon, avouais-je. Je suis désolé que vous l'ayez découvert de cette façon... Gon est une personne si mignonne et gentille, c'est pour ces raisons que je suis tombé amoureux de lui entre-autre. Il m'a également énormément aidé même si il ne s'en rend pas compte. Il a été la première personne à vraiment me considérer comme un ami, il compte beaucoup pour moi. Je ne suis plus rien sans lui, alors laissez-moi sortir avec lui, s'il vous plaît."

Je lui avais parlé avec beaucoup de détermination. Je voulais vraiment qu'elle approuve la relation entre Gon et moi.

Son visage se détendait peu à peu, puis elle se mit à sourire.

"C'est vrai que Gon est mignon, lança-t-elle. Pas vrai ?

- Euh, ou-oui ! Bégayait Gon, les joues empourprées."

Elle regarda dans ma direction en me souriant chaleureusement.

"C'est bon Killua, tu peux sortir avec Gon, approuva-t-elle. J'étais juste surprise au départ, je ne m'attendais pas à vous voir vous embrasser. Mais je ne veux que le bonheur de Gon, donc si c'est avec toi qu'il l'est, je ne peux pas refuser votre relation. Donc c'est sur ces mots que je te confie mon petit Gon, prend bien soin de lui s'il te plait.

- Bien sûr, vous pouvez compter sur moi, lui affirmais-je."

Elle poussa un petit soupire de soulagement, puis se retourna vers Gon et lui tira les oreilles.

"Aïe, qu'est-ce que j'ai fait ? se plaignait Gon.

- Pourquoi tu ne m'as pas parlé de tout ça ? se fâcha-t-elle.

- Tante Mito, tu me fais mal ! gémit-il."

Je ris de la façon dont elle lui faisait la leçon. Je savais que ça ne se faisait pas, surtout que Gon devait avoir assez mal. Quelques secondes plus tard, sa tante lâcha enfin ses petites oreilles décollées.

"J'aimerai que tu me promettes de ne plus rien me cacher s'il te plaît, annonça-t-elle à Gon d'un ton autoritaire.

- Pardon tante Mito, je ne te cacherai plus rien, répondait-il à voix basse.

- Bien. Au fait Killua, tes parents sont-ils au courant ? m'interrogea-t-elle.

- Euh... Non pas encore, mais je comptais leur dire bientôt, bredouillais-je.

- D'accord. Bon je dois vous laisser, je dois aller travailler. Comme je ne sais pas quand je rentrerai cette fois, il y a des nouilles instantanées dans le placard dans la cuisine. Vous pourrez vous faire à manger sans problème si je ne suis pas rentrée. Oh, une dernière chose. N'oubliez pas de vous protéger si vous le faites. Sur ce, à tout à l'heure les jeunes !

- T-tante Mito, tu dis n'importe-quoi !! Cria Gon, aussi rouge qu'une tomate."

Quelques heures se sont écoulées depuis que la tante de Gon est parti. Nous avons eu le temps Gon et moi de nous entraîner, jouer et pêcher. Cela faisait longtemps que nous n'avons pas autant jouer et passer du temps ensemble. Nous étions rentrés au bout de plusieurs heures, fatigués et affamés. Nous décidâmes de prendre ensuite un bain tous les deux. Je ne pu m'empêcher de repenser à ce qu'on avait fait la dernière fois que l'on s'était lavé ensemble. C'était un moment vraiment intense ; j'avais envie de le toucher, le sentir, qu'il me touche à son tour. A présent, j'avais envie que l'on devienne encore plus proche. J'avais envie de lui, de le faire avec lui.