𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐚𝐮𝐱

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❛ 𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐮𝐫, 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐟𝐫𝐨𝐢𝐝𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐚𝐢𝐫𝐢𝐞,

𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐦𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐛𝐚𝐭𝐭𝐮𝐬, ❜

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⸻│tu vois toujours ses yeux noirs.

(vents) la rondeur des rires cristallins rebondit contre les parois souples qui t'abritent. la toile, dans sa finesse, ne sait les taire. elle les étouffe à peine, laisse plutôt leur écho la tapisser des plus belles couleurs. sous ta peau, il y a elle, et mille-et-uns esprits lunaires, décalés et similaires - les imaginatifs, les plus ouverts. il y a arlo et ses rêves, qui s'entrelacent aux tiens, pour créer des plus beaux. t'façon, il n'y a rien de beau, qu'elle.

(fossés) les battements du coeur sont en proie à la folie. rythme incessant, l'incendie fait rage sur chaque parcelle de ta peau alors que l'esprit glisse lentement vers un brasier ardent. des images d'antan qui s'immiscent à la surface de ta cervelle disloquée, où corps et âme s'entremêlent pour ne former qu'un seul être d'ivresse, victime du vacarme qui t'enveloppe d'une douceur qui fait mal – infiltrée dans le creux de tes côtes, rappelant le bourdonnement des nuits de solitude. pour raviver les questions qui fusent sans même être prononcées. tu dépéris tony - te laisses bercer par les bras d'un démon. le coeur des diables rieurs et de leurs plumes, aux côtés desquelles tu resteras. 

(calvaires) l'impression de chute libre aspirant l'esprit. la main menée jusq'au champ de vision pour y apercevoir les piqûres des écorchures décorant la paume, grelottements du coeur sous l'impact d'un début d'angoisse. la voix frêle et tremblante, les orbes se plongent dans l'océan magnétique. il y a la douleur, à l'orée de tes iris, qui refuse de se cacher. la poupée supplie, qu'on l'anime le temps d'une soirée. que ses bras prennent vie, que son coeur tambourine contre la poitrine immobile. orphelin abandonné à un monde qui dévore, et si tu t'en ailles, quérir le temps, le vent. vivre une vie. car tu n'aurais le goût d'amour que si, ton coeur se bat contre le sien qui t'abat. t'as pu voir la mer, et enlacer la houle; et pleurer des flaches. et maintenant, tu souris, parce que l'orage passe.

(nids) vingt-trois ans, tu offres ta mélancolie pourpre, ton deuil coquelicot. ils pèsent trop lourd sur ton âme aux vingt-trois grammes trempés de pluie. un souffle et ton cœur d'encre implose. larmes bleu pétrole, larmes bleu marine. tu fermes les yeux, très longtemps et très fort pour ne pas penser à elle, à son corps et son âme dénudés à tes côtés. l'amer des larmes au fond de la gorge, ciel effleure tes paupières de ses lèvres sèches et rugueuses, été comme hiver.

noir encre de chine, noir corbeau, noir nuit, noir désespoir.│ ⸻


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❛ 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐬 𝐚𝐧𝐠𝐞𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐮𝐬...

𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐥𝐞𝐮𝐫𝐢𝐞 ❜

𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .

𝐍𝐎𝐘𝐄́𝐒 ─ 𝐭𝐨𝐧𝐲.Where stories live. Discover now