𝐨𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐢𝐫

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❛ 𝐣𝐞 𝐯𝐢𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬, 𝐭𝐞𝐥 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐝'𝐮𝐧 𝐛𝐚𝐫𝐛𝐢𝐞𝐫,

𝐞𝐦𝐩𝐨𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐩𝐞 𝐚̀ 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐧𝐞𝐥𝐮𝐫𝐞𝐬, ❜

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⸻│c'est le silence, parfois les sons qui déconnent.

un tremblement de vitre à peine visible, les ongles sur le fer d'une des barres de ton existence, et le silence. 

y'a personne sur ta ligne, peut-être le monde qu'est mort à l'extérieur, peut-être la nuit trop sombre. aujourd'hui comme toujours, tes lèvres lèchent le fond d'un verre et aspirent un liquide doré qui dessine une grimace sur tes traits. 

arrosée, la carcasse se glisse dans la crasse, ne faisant qu'un avec la poussière et ses tourbillons qui dansent dans les airs. agonie perpétuelle depuis l'abandon ultime, le corps n'est qu'un débris. 

une vie de jours qui ne cessent de se suivre pour l'éternité, sans jamais frôler celui d'une paix, d'un horizon de béatitude. il n'y a que l'amertume pour certitude. il y a cet endroit. 

l'ancien petit paradis, reconverti en purgatoire des non-dits. là où tu pars, lorsque la vie devient trop cinglante. tes pas t'y mènent par un forcené automatisme. clope entre les lèvres qui déjà se consumme, le pouce est dévoré par les flammes de ton briquet. 

un véritable tsunami t'aurait fait moins mal quand tu t'approches de , milieu d'un chemin de sable rêche et de passants qui deviennent de plus en plus invisibles. il n'y a soudainement plus rien autour de toi, qu'un phare obscur dans un univers chamboulé que t'approches avec une détermination teintée de crainte. 

si persuadé d'être fort, roc insubmersible. t'oublies bien trop vite que les pierres coulent dans les eaux, tombées à pic au fond d'une mer tumultueuse. la houle qui porte ses syllabes que tu peines à prononcer. 

elle n'a jamais été tangible dans ton existence, rien de plus qu'une ombre qui masquait le soleil et que t'espérais chasser une fois les réponses trouvées. pourtant, il fait encore plus gris qu'hier, la faute au temps, ou au voile opaque qui filtre les couleurs devant tes pupilles. 

arpenter des dédales morbides en espérant tomber sur le seul fantôme dont tu aimerais être hanté.

qu'on te rassure par des palabres étourdissantes.│ ⸻


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❛ 𝐥'𝐡𝐲𝐩𝐨𝐠𝐚𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐥 𝐜𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞́𝐬, 𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐚𝐦𝐛𝐢𝐞𝐫

𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐚𝐢𝐫 𝐠𝐨𝐧𝐟𝐥𝐞́ 𝐝'𝐢𝐦𝐩𝐚𝐥𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐮𝐫𝐞𝐬. ❜

𝒓 𝒊 𝒎 𝒃 𝒂 𝒖 𝒅 .

𝐍𝐎𝐘𝐄́𝐒 ─ 𝐭𝐨𝐧𝐲.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant